Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné, dans un communiqué publié le 26 octobre 2015, l’agression subie par les journalistes de la Télévision nationale, Ikbel Kalboussi et Atef Ben Hassine, par des agents des forces de l’ordre, lors de la couverture d’une noyade survenue dimanche au canal d’El Agba.

Six de nos illustres confrères seront interrogés à compter de ce mercredi par le juge d’instruction près du tribunal de la Manouba, pour délits de presse. Hamza Balloumi, Sofien Ben Hmida et Insaf Boughdiri (Al Hiwar Attounsi), Noureddine Ben Ticha et Chahrazed Akacha (Al Jarida) ainsi que Noureddine Mbarki d’Akher Khabar sont poursuivis par l’ancien président provisoire Moncef Marzouki à travers son parti le CPR, au motif de « montage » de sa fameuse déclaration à Doha. 

Vingt-deux professionnels des médias, dont 5 femmes et 17 hommes ont été agressés, en mai dernier, selon un rapport du Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP). Dans ce même rapport, le CTLP a recensé des agressions physiques, des entraves à l'exercice professionnel, des poursuites judiciaires ainsi que des cas d'harcèlement.

Le ministère de l’Intérieur vient de déposer, aujourd’hui jeudi 11 juin 2015, une plainte contre la chaîne Zitouna Tv pour diffamation et propagation de fausses informations. Une plainte qui survient à la suite de la diffusion d’une émission dans laquelle des directeurs généraux du ministère sont présentés comme étant des corrompus.

Dans une déclaration à Express Fm, mercredi 10 juin 2015, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, a indiqué qu’une enquête avait été ouverte sur « quelques » agressions contre des journalistes, lors de la couverture de la manifestation « Où est le pétrole ? ».

Suite aux violences lors de la manifestation "Winou El pétrole" samedi à Tunis, la société civile est montée au créneau. L'Organisation tunisienne de protection des journalistes (OTPJ), la ligue tunisienne des droits de l'homme ainsi que le syndicat des journalistes ont dénoncé des agressions de journalistes et une atteinte à la liberté d'expression.

L'Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) a révélé lundi avoir enregistré 23 dossiers de torture et de violences policières dans les établissements sécuritaires et pénitenciers, durant le mois de mai. Selon l'organisation, les agents de police accusés de torture ne se contentent pas d'agresser les personnes, mais ils essaient également de les poursuivre en justice en les accusant d'"outrage à officier".

L'Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) a révélé lundi avoir enregistré 23 dossiers de torture et de violences policières dans les établissements sécuritaires et pénitenciers, durant le mois de mai. Selon l'organisation, les agents de police accusés de torture ne se contentent pas d'agresser les personnes, mais ils essaient également de les poursuivre en justice en les accusant d'"outrage à officier".

Les journalistes ont été interdis d’accès, ce matin, à la station des trains de la place de Barcelone, au centre-ville de Tunis, sur ordre des forces de police qui ont encerclé la zone et l’ont déclarée zone policière. Ces mesures viennent en parallèle avec l’observation d’une grève générale par les conducteurs de la SNCFT, depuis la semaine dernière, et qui a suscité la colère des citoyens en raison du blocage total des trains.

Les journalistes ont été interdis d’accès, ce matin, à la station des trains de la place de Barcelone, au centre-ville de Tunis, sur ordre des forces de police qui ont encerclé la zone et l’ont déclarée zone policière. Ces mesures viennent en parallèle avec l’observation d’une grève générale par les conducteurs de la SNCFT, depuis la semaine dernière, et qui a suscité la colère des citoyens en raison du blocage total des trains.