Dans une interview exclusive accordée à l’agence de presse Reuters, vendredi 10 octobre 2014, le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomâa, a confirmé l’existence d’un certain nombre de combattants tunisiens de retour de Syrie où ils participaient aux affrontements dans ce pays aux côtés du mouvement de Daêch
M. Jomâa a ajouté que ces éléments peuvent constituer le noyau d’un éventuel réseau de Daêch en Tunisie et représenter une menace sérieuse pour le prochain scrutin avant de préciser que les autorités tunisiennes, toutes forces sécuritaires confondues, ont redoublé de vigilance face à ces groupes extrémistes en procédant à l’arrestation, depuis de début de l’année en cours, de pas moins de 1500 personnes d’entre eux dont 500 vont comparaître ; ce mois-ci, devant les tribunaux
Le chef du gouvernement a réaffirmé la détermination de son gouvernement à tout mettre en œuvre pour réussir l’échéance électorale, dernier sprint de l’étape transitoire, tout en réaffirmant qu’une coordination étroite est instaurée avec l’Algérie tout en ayant un œil sur la Libye, un pays voisin qui suscite les plus vives inquiétudes en Tunisie, en Algérie et en Egypte à cause de la prolifération des armes et des groupes extrémistes armés qui y opèrent