Le camp de transit d'Echoucha, à proximité de Ras Jédir, n'est pas totalement fermé malgré la décision prise dans ce sens par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Croissant rouge et les autorités tunisiennes . Entre 100 et 120 individus campent sur les lieux, nous dit-on, dans des tentes dépourvues de toutes les commodités nécessaires. Brahim Ishak, originaire de Darfour, se plaint des conditions de vie:» Nous sommes là depuis 2011, via le poste frontalier de Ras Jédir. Nous n'avons pas bénéficié de statut de réfugiés comme beaucoup d'autres. Nous voulons revenir en Libye ou être réinstallés dans un pays tiers. On n'a pas de quoi vivre . On en a marre de demander l'aumône tous les jours, sur la rive de la route. Nous gardons quand même espoir car nous sommes dans un pays qui respecte les droits de l'homme. Espérons qu'après les élections, le nouveau gouvernement trouvera une solution à notre problème qui a trop duré.»