Un groupe de salafistes attaquent la salle de cinéma Afric Art à Tunis lors d’une manifestation culturelle organisée par l’association « Lam Chaml » et « l’Institut Arabe des Droits de l’Homme ». La manifestation culturelle sous forme de projection du film « ni Dieu ni Maitre » de la …
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13 morts et 150 blessés à Métlaoui
Des affrontements violents ont lieu à Métlaoui du gouvernorat de Gafsa (Sud-est de la Tunisie) suite à un différend entre deux clans de la région. Selon des témoignages recueillis par les médias, des groupes armés de fusils de chasse et d’armes blanches s’affrontent dans des combats de rue dans la …
METLAOUI: 13 MORTS ET PLUS DE 250 BLESSÉS (NOUVEAU BILAN)
Le militant des droits de l’homme Abou Alâ Ghawar était invité sur le plateau de Midi show du lundi 6 Juin 2011 pour revenir sur la situation critique à Metlaoui. D’après lui, le chômage est au cœur même du conflit étant donné que l’économie de la région se base et dépend en grande partie de la compagnie de Phosphate.
Il est aussi revenu sur le « faux communiqué » publié en mars et qui avait causé alors de violents affrontements et la mort de deux personnes écoute plutôt speaker
MAJ Lundi 6 juin 8h : Le nouveau bilan établi par les autorités s'élève à au moins 13 morts et plus de 100 autres blessés. Près de 65 personnes en possession de fusils de chasse, d'armes blanches et de sabres, ont été également arrêtées. Le calme commence, cependant, à s'installer dans la région depuis l'instauration du couvre feu.
MAJ 14h: Suite à la dégradation de la situation sécuritaire, les autorités ont instauré un couvre feu à Metlaoui à partir de ce soir du dimanche 4 juin 2011 de 16h jusqu'à 6h du matin. Hana a préparé un récapitulatif de la situation dans la région, écoute speaker
MAJ Dimanche 5 juin 12h: Le bilan s'élève à 7 morts et plus de 150 blessés depuis le début des violences entre les deux tribus de Metlaoui. Écoute les détails de notre correspondant Imed Toumi speaker
Mosaïque FM a également eu le témoignage de Samih Eshimi, président du parti de l'avenir pour le développement et la démocratie et originaire de la région qui tente d'intervenir pour instaurer le calme et trouver des solutions urgentes et un terrain d'entente entre les deux tribus. Écoute-le speaker
MAJ 16h00: Deux autres personnes ont trouvé la mort, samedi, à la ville de Meltaoui, suite à une violente agression commise, au moyen de bâtons et de couteaux, par un groupe d'individus sur un habitant de la région et son fils.
MAJ 13h00: Le nombre de blessés au Metlaoui ne cesse d’augmenter. Notre correspondant a interviewé le médecin urgentiste Adel Mnari intervenant sur les lieux. Deux des blessés sont dans un état grave. Il a par ailleurs parlé du parcours du combattant qu’a effectué l’équipe médicale afin de parvenir sur les lieux écoute- le speaker
MAJ 11h50: Les autorités ont instauré un couvre feu à Metlaoui à partir de ce soir du samedi 4 juin 2011 de 20h jusqu'à 5h du matin.
8h00: A la suite d’un différend concernant les critères et la manière de recrutement de la compagnie de Phosphate de Gafsa, des violences ont éclatées vendredi 3 Juin 2011 entre les deux tribus de Metlaoui « Aouled Bou Yahya » « et les « Jridya ». Le nombre des blessés s’élèvent à 50...écoute notre correspondant Imed Toumi t’en dire plus speaker
Les altercations et les actes de violences ont repris de plus belle dans la matinée du samedi 4 juin 2011 faisant 3 morts et de nouveaux blessés... Écoute notre correspondant en direct speaker
Le bilan s’élève donc actuellement à 5 morts et 90 blessés dont 15 hospitalisés en état critique.
Contribution de l’État à l’indemnisation des dégâts résultant des émeutes et mouvements populaires
Publication du décret-loi n° 2011-40 du 19 mai 2011 portant institution d’une indemnité à titre de réparation des préjudices corporels subis par les personnes physiques, et résultant des émeutes et mouvements populaires, à compter du 17 décembre 2010. L’indemnité englobe également les dégâts matériels directs subis par les entreprises économiques …
échanges de tirs meurtriers entre militaires et membres présumés d’Aqmi
Des affrontements entre soldats tunisiens et un groupe armé suspecté d’appartenir à Aqmi ont fait plusieurs morts dans la nuit de mardi à mercredi à Rouhia. Plusieurs djihadistes sont activement recherchés dans la région de Siliana.
Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi entre des membres présumés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et des éléments de la garde nationale et de l'armée tunisienne au point de contrôle de Rouhia (Gouvernorat de Siliana, centre-nord).
Ces derniers jours, des arrestations de ressortissants libyens et algériens en possession d'armes dans le gouvernorat Médenine (sud Tunisien) avaient abouti à la découverte de caches d'armes et révélé des projets d'attentats d’Aqmi en Tunisie. C’est vraisemblablement cette piste qui a conduit les autorités à redoubler de vigilance et à rapidement cerner le groupe suspect.
Groupe de neuf djihadistes
Selon une source sécuritaire citée par l’AFP, « deux hommes, arrivés de Sbiba [ville située près de la ville de Kasserine] se sont dirigés vers un parc de stationnement à Rouhia où un gardien les a aidés à transporter leurs bagages, mais il a été surpris par le poids de leurs bagages, et a alerté la police et l'armée ». Dans un communiqué, publié en arabe sur sa page Facebook, le ministère de l'Intérieur tunisien confirme que « des unités spéciales de la garde nationale et de l'armée avec l'aide de quelques citoyens ont pu aux alentours de 6 h 55 découvrir trois terroristes armés dans la région de Rouhia ».
Selon nos informations, le groupe djihadiste impliqué serait en fait constitué de neuf personnes de nationalités tunisienne, algérienne et libyenne, armés de Kalachnikovs et de grenades. Les Tunisiens concernés seraient au nombre de trois. Il s’agit de Nabil Saadaoui, Sofiane Ben Amor et Abdelwaheb Hmaied - les deux derniers ayant échappé de peu aux arrestations consécutives aux incidents de Soliman, en 2006. Parmi les membres activement recherchés dans la région de Siliana, survolée ce mercredi par des hélicoptères de l’armée, se trouverait Walid Saâdaoui, plus connu sous le nom de « Ettounsi Essaâdaoui », un djihadiste déjà impliqué dans de précédents attentats.
Deux morts parmi les forces de l’ordre
« Ces terroristes ont tiré sur des unités de l'armée et de la garde nationale, blessant trois soldats avec des balles réelles dont l'un d'entre eux, un colonel, est décédé », poursuit le ministère dans son communiqué. Selon une source sécuritaire, « le soldat Walid Haji et le colonel Tahar Ayari sont morts dans ces échanges de tirs ».
« Deux terroristes ont été tués, tandis que le troisième a réussi à s'enfuir », poursuit le ministère de l'Intérieur. Selon la source sécuritaire, « les deux hommes [...] avaient sur eux des passeports libyens ». Une source autorisée a par ailleurs déclaré que ces hommes « portaient des ceintures d'explosifs » et qu’il s'agissait de « terroristes, fortement suspectés d'appartenir au réseau Al-Qaida ». Selon un habitant, deux civils ont également été blessés dont un grièvement, qui a été hospitalisé à Tunis.
Affrontements à Rouhia avec des présumés terroristes
Rouhia du gouvernorat de Siliana (nord-ouest de la Tunisie) est le théâtre du premier affrontement avec des présumés terroristes depuis la Révolution. Des individus armés présumés proches des mouvements islamistes radicaux tuent par balles un colonel. On signale un soldat tué et un autre blessé ainsi que deux assaillants tués …
Prison Break à la tunisienne : plus de 800 évadés au total
Plus de 800 détenus se sont évadés vendredi des prisons de Kasserine et de Gafsa, deux villes du centre-ouest de la Tunisie, à la faveur d’incendies survenus dans les deux établissements, rapporte l’agence officielle TAP.
A Kasserine, 522 prisonniers ont pris la fuite à la suite d’un incendie qui s’est déclaré dans deux cellules dans des circonstances indéterminées, précise l’agence de presse tunisienne.
Quelque 300 détenus ont aussi réussi à s’évader de la prison de Gafsa, à environ 150 km de Kasserine, suite également à un incendie dans une cellule. Cette évasion a été favorisée par une grève du personnel de l’établissement carcéral.
Selon des sources militaires citées par la TAP, des unités de l’armée et des forces de sécurité ont aussitôt entrepris des opérations de ratissage pour rechercher les fugitifs, dont 35 ont été arrêtés.
Lors des troubles qui ont suivi la fuite de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali en Arabie Saoudite le 14 janvier dernier, quelque 11000 détenus s’étaient évadés de plusieurs prisons tunisiennes. Depuis, plusieurs milliers ont été capturés tandis que près de 2000 se sont livrés de leur propre chef à la suite d’un appel lancé par le ministre de la Justice à « ne pas aggraver leur cas ».
Arrestation de vingt personnes impliquées dans les troubles à Siliana
Une vingtaine de personnes accusées d’avoir participé mardi dernier à des actes de pillage, d’incendie et de destruction de biens, ont été arrêtées dans la ville de Siliana, chef lieu du gouvernorat, a-t-on appris vendredi de sources sécuritaires.L’enquête préliminaire révèle que « certaines parties » avaient profité d’une manifestation pacifique, organisée devant le siège du gouvernorat, par des diplômés de l’enseignement supérieur.
Ces parties ont payé des délinquants qui se sont introduits parmi les manifestants commettant des actes de trouble, de destruction et semant la panique parmi les citoyens, précise un communiqué du ministère de l’Intérieur.Les services sécuritaires à Siliana poursuivent les recherches d’autres personnes impliquées dans ces violences.
Contestations et violences à Siliana
Un groupe de personnes s’est rassemblé ce matin devant le siège du gouvernorat de Siliana, pour contester et demander de démettre certains responsables. Cette manifestation s’est aussitôt transformée en actes de violence, de saccage et d’incendie après avoir commencé par des jets de pierres contre le bâtiment étatique.
Les manifestants se sont ensuite rendus à la recette des finances qu’ils ont incendiée, avant de caillasser plusieurs établissements administratifs et puis ils sont allés encercler les locaux du district régional de la sureté publique. Les agents des forces de l’ordre ont bien défendu leurs locaux pendant quatre heures, pour épargner les vies des détenus bien que les assaillants aient réussi à incendier quatre voitures des services de l’ordre stationnées sur place.
Le ministère de l’Intérieur exprime son mécontentement quant à ce type de comportement criminel et rappelle que les malfaiteurs feront l’objet de poursuites judiciaires.
Affrontements entre des citoyens et les forces de l’ordre à Siliana
Des affrontements ont eu lieu dans le gouvernorat de Siliana (Ouest de la Tunisie) entre les forces de l’ordre et des citoyens. Ces affrontements surviennent après une manifestation devant le siège du Gouvernorat qui dégénère en actes de violence. Les manifestants qui exigent le départ du gouverneur, saccagent et incendient …