Cette étude comparative mesure la capacité de l’État en Tunisie à assurer la sécurité des citoyens suite au soulèvement populaire de décembre 2010. Elle démontre que le déclenchement de la révolution de 2010-2011 a fait baisser mécaniquement le niveau de la sécurité des citoyens et de protection de l’État. Le surinvestissement populaire dans la politique s’est parfois exprimé de manière brutale et s’est traduit par des troubles à l’ordre public et des désordres sécuritaires.