Le gouverneur de l'Ariana, Baha Eddine Baccari, a démenti, samedi 21 juillet, les rumeurs ayant circulé sur le net autour d'une décision de fermer certains cafés et restaurants, à la cité Ennasr. Il a indiqué que des patrouilles de police ont été déployées, le premier jour de Ramadan, et des mises en garde avaient été adressées à cinq cafés et un restaurant de la cité Ennasr, en application des dispositions pour le mois Saint et de la circulaire du ministère de l'Intérieur publiée à cet effet. Cette circulaire interdit la vente de boissons et de produits alimentaires de manière ostensible et sur les devantures des commerces, par respect aux citoyens qui font le jeûne, durant le mois de Ramadan. Le gouverneur a ajouté que les mises en garde ont été adressées à des cafés qui font l'objet de décision de fermeture, depuis 2009, pour des infractions liées aux questions sanitaires et d'occupation de surface. Il a considéré que les commentaires faits sur les réseaux sociaux à propos de "pressions" pour fermer ces commerces au cours du mois de Ramadan ne sont que "des surenchères pour semer le trouble auprès de l'opinion publique". Des sources sécuritaires dans la région ont confirmé l'existence de patrouilles ayant pour mission l'exécution de la circulaire ministérielle, en concertation avec le gouverneur de la région, concernant la fermeture des cafés et restaurants dans les quartiers populaires, entre le début et la rupture du jeûne, et l'interdiction de présenter des boissons et des produits alimentaires dans les façades des cafés, dans les zones touristiques et les quartiers modernes, sans, toutefois, les fermer, vu la présence de touristes et de personnes malades. Les mêmes sources ont ajouté que les autorités, dans la délégation de l'Ariana-ville, avaient adressé des mises en gardes à des propriétaires de café et de restaurant à la cité Ennasr, conformément aux dispositions pour le mois de Ramadan. Elles ont, en outre, démenti que des groupes salafistes aient tenté de fermer les cafés dans cette cité, contrairement aux rumeurs ayant circulé sur les réseaux sociaux.
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Tunisie: Issam Dardouri arrêté dans des circonstances confuses
Issam Dardouri, secrétaire général du syndicat des agents des forces de sûreté de l’aéroport international Tunis-Carthage, a été arrêté, mercredi 18 juillet 2012, par la brigade criminelle, et conduit au poste d’El Gorgani. Me Chawki Chaibi, son avocat a déclaré que les raisons de cette arrestation restent inconnues pour le moment. Abdelhamid Jarraya, secrétaire général du syndicat national des forces de sûreté intérieures, a confirmé, quant à lui avoir été la victime d’une agression physique par un cadre au siège du ministère de l’intérieur alors qu’il protestait contre l’arrestation de Issam Dardouri, secrétaire général du syndicat des agents de sécurité à l’aéroport. Abdelhamid Jarraya a indiqué qu’il a demandé conjointement avec d’autres syndicalistes à connaitre les causes exactes de l’arrestation d’Issam Dardouri.
Tunisie: Annulation de la grève des agents civils du ministère de l’Intérieur prévue jeudi 19 juillet
La grève des agents civils du ministère de l’Intérieur, des gouvernorats et des délégations, prévue jeudi 19 juillet 2012, a été annulée. Elle avait été décidée par la commission administrative des agents de l’Intérieur relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). L’annulation de cette grève a été confirmée par le secrétaire général-adjoint de l’UGTT chargé de la fonction publique, Hfaiedh Hfaiedh, mercredi 18 juillet 2012. La même source a expliqué que la décision a été prise après une réunion, mercredi, entre le ministère de l’intérieur représenté par son secrétaire général et le directeur général des services communs et régionaux, et l’UGTT représentée par le secrétaire général-adjoint chargé de la fonction publique et la commission nationale de l’intérieur. Un accord a été établi, selon la même source, pour l’approbation du statut de ces agents, après l’achèvement de son élaboration finale, entre les deux parties et la titularisation de 4000 agents de chantiers, au cours de la période 2012-2014. Le ministère de l’Intérieur a réaffirmé l’engagement à respecter le droit syndical, appelant les responsables régionaux et locaux à traiter positivement avec les instances syndicales, conformément aux lois y afférentes et à respecter la neutralité de l’administration”, indique la même source. Les deux parties ont, également, convenu de poursuivre les négociations sur les points en suspens tels que l’indemnité de risque, la titularisation des agents occasionnels ayant opéré dans les chantiers et l’approbation des statuts relatifs aux agents et cadres, à partir du 1er septembre 2012. Le ministère a fait preuve de “bonne volonté” pour régler les questions en suspens, ce qui explique l’appel à tous les agents au niveau central, régional et local pour annuler la grève prévue, jeudi, a déclaré Hfaiedh.
La LTDH s’inquiète des conditions de détention des ex-ministres à Mornaguia
Le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, Abdessattar Ben Moussa a rencontré le ministre de La Justice, Noureddine Bhiri pour un entretien qui a porté notamment sur les conditions de détention d’ex-ministres de Ben Ali, dans la prison de Mornaguia, après leur transfert de la caserne d’El Aouina. Citant des sources informées, le journal Assabah révèle que le président de la ligue a soulevé des questions sur les soins de santé nécessaires prodigués aux détenus et sur la conformité des conditions d’incarcération aux normes internationales. Il a notamment fait état de plaintes concernant l’exigüité des cellules ainsi que l’interdiction faite aux détenus de recevoir les visites de leurs proches, notamment leurs enfants mineurs.
Les forces de l’ordre aux abonnés absents pour les soirées de LOTFI ABDELLI
Le syndicat des forces de l'ordre aurait décidé de ne pas assurer la sécurité de la soirée de Lotfi Abdelli à Bizerte prévue pour ce soir samedi 14 juillet 2012. Les forces de l'ordre étaient aussi aux abonnés absents lors de sa soirée à Hammamet
Yezzi, une plateforme numérique pour dénoncer les abus de la police
L’Association tunisienne des libertés numériques (Atln) vient de lancer ‘‘Yezzi’’ (Basta !), une plateforme en ligne pour dénoncer les abus de la police. C’est la 1ère «carte en ligne de surveillance de la police en Tunisie». Alors que les abus de la police se multiplient, encouragés par l’impunité, les internautes sont désormais invités à signaler à cette plateforme les faits de corruption, les agressions physiques, les abus sexuels, les actes racisme et même les menaces de mort. L’Atln, qui recourt aux nouvelles technologies pour créer des plateformes interactives et «contribuer à la construction d’une société démocratique libre et ouverte en Tunisie», a remporté, en avril dernier, grâce à sa plateforme Yezzi, le Concours national du logiciel libre, récompensant chaque année les projets les plus innovants développés en libre. «Basé sur la plateforme Ushahidi, Yezzi est destiné à collecter les témoignages de violence envoyés par mobile, web, email et Sms, et les placer sur une Google Map. Yezzi utilise le concept de crowdsourcing au service de la cartographie sociale en mobilité, combinaison d’activisme social, de journaliste citoyen et d’information géographique», lit-on dans la présentation de Yezzi. Avec cette plateforme dénonciatrice, qui assure l’anonymat, les internautes tunisiens espèrent contribuer à dissuader certains agents de police de poursuivre leurs abus, notamment à l’encontre des femmes seules, comme certaines en ont témoigné récemment sur le web. D’autant que les utilisateurs de Yezzi peuvent télécharger des vidéos et des photos qui prouvent les abus de la police.
La LTDH met en garde contre les menaces à la liberté d’expression
Selon un communiqué de presse publié mardi 3 juillet 2012, la ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) et 15 autres associations tunisiennes ont mis en garde contre les menaces à la liberté d'expression en Tunisie. Ces organisations ont souligné dans ce communiqué qu'il y'a de plus en plus de violations contre les journalistes et ce résulte de la non-application des décrets-lois n°115 et 116 de l'année 2011. Dans ce même communiqué, il est indiqué que de nombreuses demandes de licences pour la création de chaînes radiophoniques et de télévisions ont été ignorées en conséquence du vide juridique actuel. Par ailleurs, le communiqué a précisé que le gouvernement continu à prendre des décisions concernant le futur de la profession journalistique sans consultation des organisations professionnelles compétentes.
La police de Sousse s’inquiète de la libération des salafistes accusés de violences
Les agents de sécurité de Sousse n’ont pas apprécié, c’est un euphémisme, la libération de nombreuses personnes accusées d’incendie des postes de police et d’agressions des cadres et agents de sécurité intérieure dans la région. Le Syndicat régional des forces de sécurité intérieure de Sousse a rendu public jeudi un communiqué où il critique vivement cette décision d’autant plus injustifiable à ses yeux qu’il existe des preuves accablantes contre les auteurs des violences et dégradations commises le 12 juin par des éléments appartenant à des mouvements extrémistes religieux. «Nous considérons que la libération de ces éléments est un coup porté aux efforts consentis par l’institution sécuritaire et à l’enthousiasme de ses membres», note le syndicat dans son communiqué. Il ajoute que cette «libération donne un feu vert à ces éléments et les encourage à menacer les agents et les cadres de la sécurité intérieure dans la région, ainsi que leurs sièges et leurs familles». Le syndicat appelle tous les policiers travaillant dans les tribunaux de la région à boycotter les audiences les 25 et 26 juin et tous les cadres et agents des forces de sécurité intérieure dans la région de Sousse (police, gardiens de prisons, etc.) à manifester devant le siège du tribunal de première instance de Sousse, le mardi 26 juin, à partir ce 10 heures.
Réaction des forces de sécurité intérieure face aux libérations des auteurs de violences
Le syndicat régional des forces de sécurité intérieure de Sousse dénonce la libération de certaines personnes impliquées dans des actes de vandalisme contre des districts de sécurités de la région ainsi que de violences et d’agressions d’agents de forces de l’ordre, et ce, « malgré la présence de preuves attestant de leur culpabilité ». Dans un communiqué publié par Adel Grira, Secrétaire général du Syndicat des forces de sécurité intérieure de Sousse, en date du vendredi 22 juin 2012, ces récentes libérations ont été source de « déception et d’amertume des agents des forces de l’ordre de la région, suite aux nombreux efforts déployés dans le but d’arrêter les auteurs des dites agressions ». Adel Grira souligne que ces libérations « ouvrent la porte à toutes sortes de dérives et encouragent les atteintes à l’encontre des forces de l’ordre et des institutions souveraines » et sont « un coup assené aux efforts déployés par les forces de sécurité et à la motivation dont ils ont fait preuve ». Le communiqué, appelle les agents des forces de sécurité à organiser une marche de protestation devant le Tribunal de première instance de Sousse, mardi 26 juin 2012 à 10h, et incite les agents chargés de la sécurité des tribunaux à ne pas assurer la sécurité des audiences prévues le 25 et 26 juin.
la Tunisie et la Turquie, coopèrent en matière sécuritaire
La Tunisie et la Turquie concluent un accord de coopération sécuritaire à Ankara le 26 avril 2012. Cette convention s’inscrit dans le cadre de la réforme de la sécurité en Tunisie et dans celui de la coopération internationale contre le terrorisme et la montée de la criminalité.