dimanche , 24 septembre 2023
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مجموعة من الصحفيين تستنكر الإعتداء على الاعلاميين وتدين صمت هياكل المهنة والمجتمع المدني

جاء في بيان لمجموعة من الصحفيين أنه "تعددت في الآونة الأخيرة مظاهر الاعتداء على الصحفيين مادية ولفظية، الاعتداء على صحفي من إذاعة صفاقس وفريق نور براس في صفاقس الأسبوع الماضي والزميلة هاجر مطيري وفريق الجزيرة مباشر ليلة أمس في العاصمة وعلى فريق قناة الجزيرة يوم الثلاثاء 14 أوت الجاري في سيدي بوزيد. وتكررت محاولات أطراف مختلفة لإعاقة الصحفيين عن أداء مهامهم. وإذا لم يكن غريبا أن يعمد أعداء الحقيقة إلى ممارسة العنف ضد أصحاب القلم فإنه من غير المقبول ولا المفهوم السكوت المريب والمخزي لمنظمات المجتمع المدني وبعض هياكل المهنة عن اعتداءات بعينها تطال صحفيين بعينهم مما يؤشر إلى ازدواجية في المعايير وحسابات إيديولوجية لا تشرِّف من نصّب نفسه أو اختارته قواعد الصحفيين للدفاع عن حرية الإعلام". وبناء عليه أعلن هؤلاء الصحفيون عن: 1 - التنديد الكامل وبدون تحفظ بكل اعتداء يطال صحفيا أثناء أدائه عمله مهما كانت توجهاته أو المؤسسة التي يعمل لحسابها. 2 - الرفض المطلق لسياسة المكيالين التي تعتمدها بعض منظمات المجتمع المدني وهياكل المهنة الإعلامية في التعامل مع الاعتداءات المتكررة ضد الصحفيين بما يفتح الباب للتشجيع أو تبرير هذه الأفعال المستهجنة في كل الأحوال. 3 - التحذير من مغبّة صمت هياكل المهنة إزاء اعتداءات بعينها تدان فيها جهات تشترك مع بعض المشرفين على القطاع في الانتماء الحزبي أو الإيديولوجي. 4 - تحميل الحكومة مسؤولية التهاون في تتبع الجناة أو المعتدين على الصحفيين 5 - مطالبة المجلس التأسيسي بالتسريع في تشكيل لجنة تحقيق ذات صلاحيات قضائية، تكشف عن المتورطين من الإعلاميين مع النظام السابق ومن تورطوا ضد الثورة.

Séance-débat avec les partis politiques sur la justice transitionnelle

Le ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle Samir Dilou a nié, jeudi 9 août, que le département se focalise sur le dossier de l'indemnisation des prisonniers politiques au détriment de celui de l'indemnisation des blessés de la révolution du 14 janvier. "Il est impérieux de traiter tous les martyrs sur un même pied d'égalité", a-t-il estimé, à l'issue d'une séance-débat avec les partis politiques sur la loi de la justice transitionnelle. "L'aboutissement du processus de la justice transitionnelle est tributaire de la réussite à tourner la page du passé avec les moindres coûts loin de tout esprit de vengeance", a-t-il lancé lors de la séance-débat. "Le ministère a opté pour la voie du dialogue pour que le projet de loi régissant la justice transitionnelle émane, à la fois, du pouvoir législatif, de la société civile et de la société", a-t-il ajouté. Le président du parti de la justice et du développement Mohamed Salah Hadhri a, pour sa part, souligné la nécessité de réhabiliter les victimes de la répression sous le régime de Ben Ali et plus particulièrement les militaires qui, a-t-il rappelé, ont été torturés ainsi que leurs familles dans l'affaire de "Baraket Essahel". Quant à Abderrazak Abbou (Parti de la Justice et du développement), il a accusé le gouvernement de laxisme dans le traitement de ce dossier. Cet avis a été partagé par le représentant du Parti républicain Maher Hanine qui critiqué "la lenteur du gouvernement dans l'application de la justice transitionnelle". Le président du parti Al Majd Abdelwaheb El Heni a plaidé en faveur de la création d'une instance indépendante de la justice transitionnelle, mettant l'accent sur l'impératif d'accorder la priorité au dossier des blessés de la révolution qui, a-t-il dit, doit être traitée dans l'immédiat. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres organisées par la commission technique chargée de l'animation du dialogue national sur la justice transitionnelle.

Human Rights Watch alerte contre une nouvelle forme de censure.

Dans un communiqué rendu public récemment, Human Rights Watch s’est déclaré contre un projet de loi visant à pénaliser les attaques contre le « sacré ». Selon cette ONG, cette loi, présentée le 1er août 2012, devant l’Assemblée nationale constituante, par le groupe du parti islamiste Ennahdha, menace la liberté d’expression. En effet, le texte de loi prévoirait des peines de prison et des amendes pour des offenses formulées de façon très générale, comme le fait d’insulter ou de se moquer de la «sacralité de la religion». Selon Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, si ce projet de loi était adopté, il introduirait une nouvelle forme de censure dans un pays qui en a déjà tellement souffert sous le président déchu. . Le projet de loi ajouterait un article au code pénal tunisien, qui rendrait la violation du « sacré » passible d’une peine allant jusqu’à deux ans de prison ou 2 000 dinars d’amende (1 236 US$). La loi définit le Sacré comme étant « Allah tout-puissant, ses prophètes, les livres sacrés, la sunna de son dernier prophète Mohammed, la Kaaba, les mosquées, les églises et les synagogues ». La Kaaba est le site le plus sacré de l’islam. Le projet de loi précise, en d’autres termes, que l’offense peut prendre la forme d’insultes, d’ironie, de sarcasme, de dérision ou bien de la profanation physique ou morale de la sacralité des valeurs religieuses. L’offense pourrait être également commise par des mots, des images ou des actes. La loi pénaliserait aussi toute représentation figurative de Dieu et des prophètes. Les textes du droit international des droits humains, dont le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, tous deux ratifiées par la Tunisie, garantissent la liberté d’expression et n’autorisent les gouvernements à la limiter que sous des circonstances à la fois restreintes et clairement définies. Les organisations de défense des droits humains ont affirmé à de nombreuses reprises que la protection juridique de la liberté d’expression interdisait de pénaliser les discours jugés diffamatoires contre une religion. Le comité des droits de l’Homme des Nations Unies, qui donne l’interprétation définitive du PIDCP, a soutenu, en 2011, que «les interdictions des manifestations de manque de respect à l’égard d’une religion ou d’un autre système de croyance, y compris les lois sur le blasphème, sont incompatibles avec le pacte», sauf dans des circonstances très limitées énoncées par le pacte, concernant l’appel à la haine religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence. Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, constitué de pays du monde entier, dans son importante résolution 16/18 de mars 2011, s’est mis d’accord par consensus pour abandonner toute notion de diffamation de la religion en tant que restriction admissible de la liberté d’expression. Par contre, d’après HRW le groupe d’Ennahdha, dans un document joint au projet de loi, a soutenu qu’il était nécessaire de combler l’absence de législation qui pénalise les offenses à la religion en Tunisie. Pourtant, depuis que le président déchu a été expulsé de la présidence en janvier 2011, les tribunaux tunisiens ont emprisonné des gens pour des discours jugés insultants envers l’islam ou les musulmans, et ce en l’absence de telles lois. Ils se sont servis de l’article 121-3 du code pénal, qui pénalise les actes troublant l’ordre public ou les bonnes mœurs. Récemment, un tribunal à Mahdia a condamné deux jeunes hommes à sept ans et demi de prison pour avoir publié sur internet des caricatures et des commentaires se moquant du prophète Mohammed de façon obscène. « Les législateurs tunisiens devraient travailler à abolir les lois qui sont toujours utilisées pour museler la liberté d’expression, au lieu d’en ajouter », a conclu Goldstein

Le syndicat des forces de sécurité intérieur dénonce la répression de l’activité syndicale.

Le syndicat national des forces de sécurité intérieure dénonce les répressions sur les libertés syndicales au sein de l’appareil sécuritaire. Le syndicat affirme dans un communiqué que ses membres sont la cible d’une campagne orchestrée visant à les effrayer et compromettre leur gagne pain pour abandonner toute activité syndicale. Il dénonce par la même le recours de l’administration au mouvement abusif de certains d’entre eux et l’engagement de poursuites judicaires à l’encontre de certains autres. Le communiqué mentionne, par la même, l’absence de dialogue avec les autorités de tutelle, l’indifférence vis-à-vis des correspondances du syndicat et la marginalisation de l’activité syndicale. Le syndicat rappelle qu’il exerce dans le cadre du respect de la loi et de la réglementation en vigueur, mettant l’accent sur sa détermination à poursuivre son militantisme pour dévoiler les injustices que subissent les agents de sécurité intérieure et réhabiliter également l’appareil sécuritaire.

Tunisie-CHU Hedi Chaker : La LTDH dénonce “la torture des syndicalistes en détention”

Plusieurs composantes de la société civile ont demandé mercredi 1er août, la libération des 4 syndicalistes accusés d'être impliqués dans les violences survenues à l'hôpital Hédi Chaker à Sfax. Des syndicats, associations, organisations de défense des droits humains et des partis politiques ont appelé à la libération des syndicalistes et à garantir la neutralité de la magistrature. Le syndicat général de la culture et de l'information relevant de l'UGTT a considéré que l'arrestation des syndicalistes "vise à porter atteintes au droit syndical" stigmatisant "l'intervention de l'administration dans les affaires syndicales". "L'affaire de l'hôpital Hédi Chaker de Sfax est une tentative d'un parti majoritaire de la troïka au pouvoir pour déstabiliser et asservir l'organisation syndicale et une forme de représailles à l'encontre des syndicalistes en général". Le syndicat général réaffirme sa demande de limogeage du directeur de l'hôpital "source de tous les problèmes" appelant à l'assainissement du climat social au sein de l'établissement et à garantir la neutralité du service public". La fédération générale de la planification et des finances relevant de l'UGTT a dénoncé le silence des autorités "suite à l'agression des agents hospitaliers par les agents de police et les milices du parti au pouvoir", précise le communiqué. Pour sa part, la LTDH s'est élevée contre la décision du tribunal de première instance Sfax 2 de se dessaisir de l'affaire "en raison de son caractère pénal". "Il aurait été plus judicieux de lever les poursuites contre les syndicalistes" précise la LTDH dans son communiqué. "Cette affaire est politique" estime la LTDH qui affirme l'importance de garantir la neutralité de l'institution Judiciaire et d'éviter son instrumentalisation appelant à la libération des syndicalistes. De son côté, le syndicat national des journalistes tunisiens a exprimé son soutien inconditionnel aux syndicalistes affirmant que l'affaire est politique et vise à porter atteinte à l'action syndicale. Le mouvement "Appel de la Tunisie" a exprimé sa solidarité avec l'UGTT et les syndicalistes affirmant que dans l'affaire de l'hôpital Hédi Chaker les procédures judiciaires n'ont pas été respectées. La LTDH a dénoncé "la torture des syndicalistes en détention". Le mouvement demande la libération des syndicalistes et l'ouverture d'une enquête pour mettre fin à toute forme d'abus.

Panetta en Tunisie pour renforcer la sécurité régionale

En visite en Tunisie, prélude à une tournée qui l’amènera en Egypte, Israël et la Jordanie, Leon E. Panetta a évoqué avec ses hôtes des questions relatives à la sécurité régionale: Al-Qaïda au Sahara, le nucléaire iranien et la chute du régime Al Assad. Après avoir rencontré le chef du gouvernement, le ministre de la Défense et le président de la république, le secrétaire d’Etat américain à la Défense a assisté à une cérémonie à la tombe du Soldat inconnu au cimetière américain en présence des médias.Pour la première escale d’une tournée régionale qui va le mener en Egypte, en Israël et en Jordanie, Leon E. Panetta, secrétaire d’Etat américain à la Défense, a atterri, dimanche vers minuit, à Tunis. Le devoir de mémoire Lundi matin, l’hôte américain a rencontré à la Kasbah le ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi ainsi que le chef du gouvernement Hamadi Jebali au siège du Premier ministère. Sa troisième rencontre a eu lieu au palais de Carthage, où il s’est longuement entretenu avec Moncef Marzouki, président de la république provisoire. Toujours à Carthage, il s’est rendu au cimetière américain, où il a rendu hommage aux milliers des morts pendant l’offensive des Alliés contre les Nazis en 1942 (2.841 soldats identifiés et plus de 3.000 soldats anonymes), en mettant une gerbe florale au pied de la tombe du Soldat inconnu et en visitant la chapelle érigée sur les lieux. C’est dans ce lieu de mémoire, grave et solennel, que M. Panetta a rencontré la presse. Et tout cela au pas de charge: en même pas trois quarts d’heure. La mission diplomatique américaine en Tunisie a dû soigneusement minuter la visite. Visite éclair pour une mission pas très claire La cérémonie officielle a duré, a elle seule, une vingtaine de minutes: hommage, salut du drapeau au son de l’hymne national américain, visite de la chapelle. Le reste du temps était consacré au rituel des questions réponses avec les médias. L’essentiel des questions était posé par les confrères américains qui l’accompagnaient dans sa tournée. «Nous nous sommes engagés à coopérer étroitement avec des pays comme la Tunisie, qui peut être un partenaire solide pour la stabilité dans la région», a-t-il ajouté tout en insistant que son pays resté préoccupé par le terrorisme qui l’a frappé en 2001 et qui continue à frapper dans le monde. La Tunisie appelée à lutter contre Al-Qaïda et le terrorisme Le secrétaire américain à la Défense a notamment insisté sur la menace que constitue le réseau Al-Qaida et autres groupes terroristes bien implantés en Somalie, au Yémen et en Afrique du Nord, notamment dans la zone sahélo-saharienne. La Tunisie, comme les autres pays du Maghreb, a un rôle important à jouer dans la lutte contre le terrorisme, a-t-il souligné. La Tunisie va-t-elle servir de base militaire aux soldats yankees? Le responsable américain a contourné la question. «La Tunisie, premier pays à avoir fait sa révolution dans la région et qui a inspiré d’autres pays dans le monde, a merveilleusement bien travaillé en commençant déjà la rédaction d’une nouvelle constitution et elle ne peut qu’être un exemple à suivre et j’ai confiance en ce pays qui doit lutter aussi contre le terrorisme», s’est-il contenté de répondre. Concernant les problèmes avec l’Iran et le conflit en Syrie, M. Panetta a déclaré que la politique de son pays est claire. «Les USA ne tolèreront pas des armes nucléaires en Iran et prendront toutes les mesures qu’il faut pour empêcher ce pays de se doter de ces armes et de faire tout pour le sanctionner économiquement. Ces sanctions vont se multiplier dans l’avenir en cas d’échec de diplomatie», a-t-il déclaré avant de préciser que toute la communauté internationale doit faire pression sur l’Iran et bloquer son programme nucléaire.Et la Syrie? «Nous explorons un nombre de possibilités pour faire aboutir les efforts de la communauté internationale et faire pression sur A Assad pour qu’il soit déchu au plus tôt tout en faisant les moindres dégâts, en protégeant les sites et en offrant l’assistance aux personnes», a-t-il répondu. M. Panetta n’a pas omis de regretter «la position négative de la Russie et de la Chine» qui n’aide pas à accélérer la chute du régime Al Assad. «Il y a au sein même du régime Al Assad des failles, mais on ne sait pas exactement quand tombera», a-t-il conclu.

Les raisons de la visite du patron du Pentagone en Tunisie

Le secrétaire américain à la défense, Leon Panetta, a rencontré Moncef Marzouki, aujourd'hui 30 juillet 2012, à l'occasion de sa visite en Tunisie. Les deux hommes se sont entretenus sur les avancées de la transition démocratique en Tunisie et la possibilité d'un partenariat entre les deux pays, dans le domaine de la sécurité. Lors de son audition en vue de sa visite en Tunisie, première destination d’un voyage comprenant également l’Egypte, Israël et la Jordanie, Leon Panetta, a donné les raisons de sa visite. Voici les extraits de cette audition : « Ce voyage vient à un moment critique. Il y a vraiment des challenges et des opportunités convergentes dans le Moyen-Orient et dans le Nord de l’Afrique. Sur le côté positif, il est clair que nous percevons le début d’une transition démocratique pacifique, en Tunisie comme en Egypte. Mais aussi, dans le même temps, nous devons traiter avec la constante menace de l’extrémisme, du terrorisme, de la violence en Syrie, et du comportement instable de l’Iran. Le voyage que nous faisons englobera l’ensemble de ces défis et opportunités. Dans un premier temps, nous pourrons nous entretenir avec les nouveaux leaders de la Tunisie et de l’Egypte, et ensuite Israël et la Jordanie. J’espère que je pourrais entretenir nos proches alliés de nos préoccupations au sujet de ce qui se passe en Syrie et comment faire face à l’Iran. A chaque escale, je réaffirmerai l’attachement des Etats-Unis à la stabilité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Notre but est de faire progresser la sécurité en soutenant un changement pacifique dans toute la région. Cela signifie que nous croyons en l'établissement de partenariats solides avec les nouveaux gouvernements de la région. […] Ce sera ma première visite en Tunisie en tant que secrétaire de la défense. Ma première visite dans ce pays, d’ailleurs. Je tiens à féliciter le peuple tunisien pour le succès de leur révolution et à remercier les forces armées tunisiennes pour le rôle positif qu'ils ont joué pendant cette période de changement. Les Etats-Unis continuent à soutenir les efforts visant à renforcer la démocratie en Tunisie. Les Etats-Unis et la Tunisie ont commencé à forger un nouveau chapitre dans les relations de défense, et nous sommes prêts à collaborer plus étroitement avec eux sur une série de défis communs à la sécurité régionale. Nous sommes également prêts à soutenir les efforts du gouvernement tunisien pour renforcer la capacité de leurs institutions de défense. Ils ont des préoccupations croissantes au sujet des moyens pour faire face à Al-Qaïda et l’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), et ils ont aussi exprimé leurs préoccupations quant à la façon de protéger leurs frontières. Ainsi, nous espérons discuter de ces sujets en Tunisie ». Enfin, à une question concernant les programmes d’exercices militaires de l’Armée américaine, qui étaient assez « robustes », il fut un temps, et la possibilité de les développer de nouveau, en Egypte et en Tunisie, le secrétaire d’Etat à la Défense, répond qu’ « une partie de la nouvelle stratégie de défense vise à développer ce type de déploiements en rotation qui peut fournir une assistance de formation, mais aussi construire des alliances et des partenariats avec ces pays et développer leurs capacités ». « Nous allons donc chercher des occasions de le faire non seulement là [en Tunisie et en Egypte], mais dans d'autres parties du monde. Je pense que c'est une stratégie réellement novatrice, que nous avons développée et que nous allons poursuivre », précise-t-il.

Reporters sans frontières va lancer un site Internet pour lutter contre la censure

L’organisation de défense de la liberté de l’information s’apprête à lancer, en octobre, Wefightcensorship.org, une vitrine de ses actions contre la censure dans le monde. Dans un communiqué, Reporters sans frontières explique que le nouveau site Internet «offrira une plateforme de publication de contenus censurés ou interdits, facilement duplicable, afin de rendre la censure caduque. Grâce à un “coffre-fort” numérique ultra-sécurisé, les internautes auront la possibilité de faire parvenir à l’organisation, de manière anonyme, des documents frappés par la censure ou interdits de publication. Avant la publication des contenus sélectionnés, Reporters sans frontières assurera une vérification scrupuleuse du matériel qui lui aura été soumis, en fournissant la contextualisation nécessaire au grand public pour apprécier la valeur informative de ces documents, articles, photos, vidéos ou autres. Ce site sera conçu comme un ‘‘abri virtuel’’, un véritable refuge pour tous ceux qui sont encore victimes des censeurs. Le site offrira également des outils pratiques, des conseils et des éléments techniques pour apprendre aux net-citoyens à contourner la censure, sécuriser leurs communications et à conserver leur anonymat en ligne.» Les internautes peuvent s’inscrire dès maintenant sur le site We Fight Censorship wefightcensorship.org pour avoir accès, avant le lancement officiel, à sa version Beta.

Sit-in de protestation contre l’arrestation des agents de l’hôpital Hédi Chaker… Ali Laârayedh se défend

Le secrétaire général de la fédération générale de la santé Zouhaier Nasri s’est félicité dans une déclaration à Mosaïque FM de la réussite et de la bonne tenue du sit-in observé ce jeudi 26 juillet 2012 au niveau des établissements publics de la santé de Tunis. Rappelons que la fédération générale de la santé avait décidé d’organiser ce jeudi 26 juillet 2012 un sit-in d’une heure dans l’ensemble des établissements publics de santé en signe de protestation contre l’arrestation des agents de l’hôpital Hédi Chaker suite aux perturbations survenues la semaine dernière. La fédération revendique notamment la libération des agents détenus et réclame l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de la détérioration de la situation dans l’établissement. Par ailleurs, Ali Laârayedh s’est défendu de toute entorse à la loi dans l’affaire de l’hôpital Hédi Chaker. Le ministre de l’Intérieur a déclaré sur Mosaïque Fm que l’Etat a eu recours à la force publique afin d’appliquer le jugement judicaire relatif à l’installation de Jamel Hakim au poste de directeur dudit hôpital, décision à laquelle s’oppose le syndicat de base de l’établissement.

Des journalistes d’Al-Hiwar Ettounsi agressés à Sidi Bouzid

Noureddine Saïdi et Saber Sbouï, 2 correspondants de la chaine Al-Hiwar Ettounsi, qui était en train de couvrir jeudi les évènements à Sidi Bouzid, ont été violemment agressés et transportés à l’hôpital de toute urgence. Selon Aymen Rezgui, rédacteur en chef de la télévision privée, ce n’est pas la première fois que l’on s’attaque à notre équipe mais, cette fois-ci, on est passé à la vitesse supérieure. «Alors que le journaliste Noureddine Saïdi et son collègue le cameraman Saber Sbouï couvraient les évènements et interviewaient des habitants et des manifestants, 4 personnes à bord d’une voiture, sortie du gouvernorat, se sont attaqués à eux et l’ont violemment agressés. Ils ont été transportés à l’hôpital pour recevoir les premiers soins avant de passer au poste de la police pour porter plainte», a-t-il dit à Kapitalis. Et d’ajouter : «Les 4 personnes ont dit à nos collaborateurs qu’ils avaient été prévenus et qu’ils n’ont plus droit de venir filmer dans la région». Il y a à peine 2 semaines, les mêmes journalistes, qui couvraient un soulèvement à Gobrar, ont été interpelés par les mêmes personnes. Qui a parlé de milices du parti Ennahdha au pouvoir?