dimanche , 24 septembre 2023
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Accords militaires entre la Tunisie et le Qatar

La Tunisie et le Qatar ont signé, lundi 20 novembre à Doha, un mémorandum d'entente relatif à la coopération militaire, et un projet de protocole exécutif relatif au détachement de militaires tunisiens auprès des forces armées qataries. C’est ce qu’a rapporté ce mardi une dépêche de l’agence Tap, se référant au ministère de la Défense nationale. La signature des deux documents intervient à l'occasion de la visite qu'effectue le ministre de la Défense nationale Abdelkrim Zbidi au Qatar du 18 au 21 novembre, à l'invitation du Général- major et chef d'état-major des forces armées du Qatar Hamad Ben Ali Al-Atia, pour participer à une conférence de hauts cadres militaires sur les manœuvres communes "Faucon Prédateur III" pour l'année 2012, apprend-on de même source. Le ministre de la Défense qui était accompagné du chef d'état- major des armées Rachid Ammar, a rencontré à cette occasion, l'émir héritier du Qatar Cheikh Tamim Ben Hamed Al-Thani. La rencontre a permis de passer en revue « les perspectives de renforcement de la coopération militaire et d'échanger les vues sur des questions d'intérêt commun ». M. Abdelkrim Zbidi et le général Rachid Ammar ont eu une série de rencontres avec plusieurs responsables des représentants de 38 pays arabes, islamiques et étrangers participant à cette conférence militaire. La délégation tunisienne a également visité lundi soir l'ambassade tunisienne à Doha, où il a été procédé à l'inauguration du département militaire mis en place depuis mars 2012 au siège de l'ambassade, selon la même source. Des militaires tunisiens participent pour la première fois aux manœuvres « Faucon Prédateur III » organisées du 4 au 19 novembre par le Qatar et mobilisant quelque 1400 militaires de différents grades.

Deux nouvelles conventions de coopération militaire signées entre la Tunisie et le Qatar

Selon le journal libanais Al-Hayat, le Qatar et la Tunisie ont signé hier, 19 novembre 2012, à Doha deux conventions de coopération militaire pour renforcer les relations entre les deux pays dans les domaines militaires. Les accords ont été signés par le Général-major Hamad Ben Ali El-Atia (chef d’Etat-major des Forces armées) et le ministre tunisien de la Défense, Abdelkarim Zbidi. M. Mohamed Mondher Dhrif (ambassadeur de la Tunisie au Qatar) et des hauts officiers des forces armées étaient présents à la cérémonie de signature. Ces accords semblent être la concrétisation de la visite rendu par le chef d’Etat-major des Forces armées en septembre 2011.

Don qatari de 76 véhicules au ministère tunisien de l’Intérieur

Ali Laârayedh, ministre de l’Intérieur a réceptionné mardi 20 novembre 2012 à la caserne d’El Aouina 76 véhicules offerts à titre de don à la Tunisie. On y retrouve des 4x4 et mini-bus Toyota, de gros camions spéciaux d’intervention et des véhicules destinés à déblayer la route pour les interventions lors des émeutes et manifestations.

Conférence du général Ham commandant des forces américaines en Afrique ‘’AFRICOM’’: «Oui, Al Qaida existe bel et bien au Maghreb… Et nos intérêts priment dans la région»

«La Tunisie ne nous a pas demandé de sécuriser ses frontières… Mais …» Et si l’extrémisme montait au créneau et qu’El Qaida pointait son nez au Maghreb arabe et que le bilan de l’extrémisme s’alourdissait… Les USA s’y penchent. Le général américain Carter F. Ham qui visite la Tunisie le 12 novembre en l’honneur des soldats américains décédés et enterrés en Tunisie pendant la seconde guerre mondiale en discute avec ses homologues tunisiens. A l’ordre du jour de ses rencontres, le Général Ham qui est aussi le commandant des forces américaines en Afrique «AFRICOM», un débat considéré sur les moyens de combattre l’extrémisme qui sévit au Maghreb arabe. Cette fois, il est question de la sécurité du pays de l’Oncle Sam qui inquiète les Américains depuis l’attaque de l’ambassade américaine en septembre dernier et l’assassinat de l’ambassadeur américain à Benghazi. On ne badine pas avec les intérêts des U.S.A. et le Général Carter F. Ham, ne pouvait pas mieux se faire comprendre : «Ce sont nos intérêts qui priment dans la région ». Il ne le répètera pas assez, également, pour expliquer que les USA sont pour le moment dans une logique de partenariat avec les pays qui accueillent leurs représentations diplomatiques. Compris ? El Qaida au Maghreb arabe existe bel et bien Et qu’en est-il de l’avenir du printemps arabe qui ne l’est pas resté pour autant ? Qu’en est-il de la sécurité des contribuables sous nos cieux ? Est-ce que les solutions militaires passent avant tout ? Les journalistes présents ne se font pas prier en fait pour poser les questions qui peuvent déranger les certitudes de nos amis les responsables américains. « Est-ce que les USA vont présenter des excuses au peuple irakien qui a subi une guerre jugée injuste, Général Carter, vous qui avez participé à la guerre contre l’Irak, aujourd’hui meurtri ? » La question du journal Le temps ne paraît pas déranger les certitudes de notre interlocuteur qui croit dur comme fer que « Les Irakiens sont actuellement dans une situation meilleure même s’ils vivent quelques difficultés. » le Général ajoute en ce sens « Il n’y a pas de quoi présenter des excuses. » Et qu’en est-il de notre gouvernement qui semble traiter avec les contribuables en usant et abusant de la politique de la main de fer dans un gant de velours ? La question nous brûle les lèvres en un temps où le torchon brûle entre le gouvernement et l’opposition en un temps où les violences politiques montent en flèche et la sécurité du contribuable est en fort repli. Général Carter F. Ham en visite en Tunisie le 12 novembre a, en effet, eu des rencontres avec ses homologues tunisiens du ministère de la Défense. Une question M. Ham : « Où commence le rôle des U.S.A. dans notre pays, quand et comment ? Et quand est-ce que l’on parle d’ingérence dans notre vie politique ? » Notre interlocuteur qui parle d’un partenariat militaire entre les deux pays laisse entendre que la coopération sécuritaire entre la Tunisie et les Etats-Unis date de très longtemps et qu’elle porte sur l’armement et la formation des militaires tunisiens. Répondant à une autre question du journal Le Temps, Général Ham dément que son pays ait été sollicité par la Tunisie pour intervenir militairement pour sécuriser nos frontières. Dans la foulée, il ajoute que la sécurité des zones frontalières est primordiale pour combattre les forces extrémistes dont El Qaida du Maghreb dont il confirme l’existence en expliquant qu’elle représente un danger pour les gouvernements en place. Message reçu. Le Mali Qu’en est-il de la situation qui empire au nord du Mali où des forces obscurantistes ont pris d’assaut le pouvoir ? Le Général Carter a signalé que la situation n’est pas encore claire dans ce pays, mais a tout de même déclaré que la Tunisie n’est pas sans être concernée par cette question. Sauf que notre interlocuteur demeure convaincu « Evincer l’extrémisme n’est pas tributaire d’une intervention militaire. Il faut plutôt éradiquer à la source le problème en misant sur le progrès économique, et par la promotion de la santé et de l’éducation dans ces régions. » dit-il. Il a noté, pour rester dans ce même ordre d’idées, que son pays a réservé une enveloppe de 4,5 millions de dinars déboursée au profit des Tunisiens pour financer des projets humanitaires. Jusque-là on n’a pas encore vu le résultat de ce partenariat. Et tant que nos enfants, nos têtes brunes qui vivent dans les régions reculées du pays, empruntent le chemin de l’école pieds nus et tant que certains d’entre eux n’ont pas la chance de se nourrir et de s’habiller dignement comme leurs semblables dans d’autres pays du monde, GI de l’armée américaine, on n’a pas besoin de vos services.

Le commandant général de l’Africom avertit, à Tunis, contre la menace d’Al-Qaïda

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) cherche à évincer les gouvernements légitimes en Afrique du Nord, a estimé, lundi à Tunis, le général Carter F. Ham, commandant général de l'US Africa Command (Africom). Le commandant des forces américaines en Afrique, le général Carter Ham, a affirmé, lundi, à Tunis, que le meilleur moyen de faire face aux forces extrémistes est de renforcer les dispositifs sécuritaire et militaire dans la zone arabe pour se protéger contre cette menace régionale. Combattre les forces extrémistes dans la région arabe: S'exprimant lors d'une table ronde avec la presse tunisienne, au siège de l'ambassade américaine à Tunis, le général Ham a indiqué avoir discuté avec ses homologues du ministère de la Défense nationale de la question de la sécurité des zones frontalières et des moyens de combattre les forces extrémistes dans la région arabe, notamment l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il a, dans ce cadre, démenti que la Tunisie ait demandé une intervention militaire américaine pour sécuriser ses frontières contre le trafic d'armes et l'infiltration des personnes. Il a, en outre, souligné que son gouvernement est disposé à apporter l'appui nécessaire à la Tunisie dans ce domaine si elle le demande. Le responsable militaire a qualifié la coopération sécuritaire entre la Tunisie et les Etats-Unis de très ancienne, précisant qu'elle porte, notamment, sur l'armement, l'organisation de sessions de formation et la contribution à des projets civils. S'agissant de l'attaque de l'ambassade américaine à Tunis, de l'assassinat de l'ambassadeur américain à Benghazi et du rapport entre ces deux incidents avec le renforcement de la présence militaire américaine en Méditerranée, le général Ham n'a pas confirmé, ni nié l'information. Juger les auteurs de l'attaque de l'ambassade américaine à Tunis Il a en revanche souligné que la protection des ambassades étrangères est la responsabilité des pays qui les accueillent et que les investigations sont en cours dans les deux pays afin de présenter les responsables devant la justice. Il a noté que l'existence d'Al Qaïda dans la région arabe est aujourd'hui une évidence, notamment l'Aqmi qui cherche à évincer les gouvernements légitimes de la région. Eradiquer l'extrémisme ne nécessite pas uniquement une intervention militaire, a-t-il soutenu, affirmant qu'il exige principalement de traiter les causes de ce phénomène, promouvoir l'éducation, développer l'économie et consolider la bonne gouvernance. Evoquant l'éventualité d'une intervention américaine au Mali, le général Ham a déclaré que la situation n'est pas suffisamment claire dans ce pays, soulignant que le plus important, actuellement, est de réinstaller un gouvernement constitutionnel. La visite du général Ham en Tunisie s'inscrit dans le cadre des commémorations en l'honneur des soldats américains morts pendant la seconde guerre mondiale et enterrés en Tunisie. Elle comprend, également, plusieurs rencontres avec des responsables tunisiens. Le général Carter F. Ham, commandant général de l'US Africa Command (Africom), a occupé plusieurs postes de commandement militaire dans des pays arabes et africains, notamment en Irak.

Tunisie-USA — Coopération sécuritaire «De grands pas seront franchis à ce niveau»…selon le général Carter

Le général Carter F. Ham, commandant du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique «Africom» a donné, hier après-midi à l’ambassade américaine à Tunis, une conférence de presse en marge de sa visite en Tunisie qui vient essentiellement s’inscrire dans le cadre de sa participation à la célébration de la fête américaine des martyrs «Veteran’s Day». Une journée commémorative au cours de laquelle le général Ham, accompagné de l’ambassadeur américain à Tunis, ainsi que des responsables tunisiens, s’est rendu, hier matin, au cimetière américain à Carthage, où il a assisté à une cérémonie de recueillement et d’hommage à la mémoire des soldats américains tombés au champ d’honneur pour leur patrie et qui reposent sereinement sur cette terre de Tunisie, a souligné l’ambassadeur américain à Tunis avant de céder la parole à son hôte, le général Ham. Ce dernier s’est déclaré très heureux d’être en Tunisie pour la seconde fois, la première remonte à 1997. «Ce qui nous a fait énormément honneur en cette bonne occasion est de voir nos amis tunisiens partager avec nous la célébration de cette journée. Ce qui nous a autant plus impressionnés c’est l’importance qu’ils accordent à la sauvegarde de ce cimetière...», a-t-il souligné. Cette visite, qui a pour objet principal la fête des martyrs, se veut, pour lui, une opportunité propice à travers laquelle il rencontre ses homologues tunisiens au ministère de la Défense nationale, avec qui il s’est entretenu des différentes questions d’intérêt commun. Et d’ajouter que l’entretien s’est articulé sur des préoccupations communes d’ordre sécuritaire, tout en évoquant, par là même, les perspectives d’avenir pour le partenariat bilatéral et les possibilités de développement des relations de coopération dans des domaines y afférents. Des relations d’amitié qualifiées d’historiques et de séculaires. «Je voudrais vous dire, au terme de ces entretiens, que je suis sûr que la question de la sécurité revêt une importance capitale tant pour nous que pour la Tunisie», a-t-il, encore, affirmé, reconnaissant être convaincu que les deux pays vont franchir de grands pas à ce niveau. Les journalistes présents se sont, essentiellement, interrogés sur la sécurité nationale dans certains pays africains, la montée en puissance du phénomène de l’extrémisme, en tant que défi inquiétant les peuples du continent noir et la position que devraient prendre les Etats-Unis face à cette métamorphose géopolitique qu’a connue la région du «Printemps arabe». A toutes ces questions, le commandant d’Africom a expliqué que son pays soutient une approche sécuritaire globale et intégrée, toujours soucieux de faire prévaloir un climat de stabilité et de venir en aide à qui que ce soit. C’est que le traitement sécuritaire des phénomènes extrémistes n’est pas une solution en soi. Il faut, selon lui, les traiter dans une approche globale qui doit tenir compte des facteurs socioéconomiques pour en éradiquer les racines, à savoir la protection sociale et sanitaire et le développement régional équilibré. Pour la présence du réseau des islamistes radicaux du Maghreb arabe, le général Ham a affirmé qu’il existe vraiment, et constitue une sérieuse menace pour la sécurité dans la région. Il a prévenu qu’il s’agit d’un réseau d’Al Qaïda qui vise à renverser la légitimité des régimes politiques dans ces pays. Au nord du Mali, à titre d’exemple, la question de l’intervention militaire n’est pas encore décisive, bien qu’il y ait intention d’envoyer quelque 3.300 soldats pour le rétablissement de la sécurité dans la région. A propos des attaques ayant ciblé, en septembre dernier, les ambassades américaines à Tunis et à Benghazi, le général a révélé que son pays est actuellement en train d’enquêter et mener des investigations pour identifier les auteurs soupçonnés dans cette affaire pour qu’ils soient poursuivis en justice. En ce qui concerne la mission d’Africom dans le continent, son commandant a avoué que l’intérêt des Etats-Unis passe en priorité, alors que cet objectif primordial ne saura se réaliser, selon lui, que par le renforcement des capacités militaires de ces pays. Le tout pour qu’ils puissent assurer leur propre sécurité, d’une part, et la stabilité requise dans toute la région, d’autre part, a-t-il expliqué.

Renforcement de la coopération militaire entre la Tunisie et les USA

En visite en Tunisie, le général Carter F. Ham, commandant des Etats unis pour l’Afrique (AFRICOM), a tenu une conférence de presse organisée par l’ambassade américaine à Tunis en date du 12 novembre 2012. Le général Ham a déclaré que sa visite en Tunisie rentre dans le cadre de la commémoration de la fête américaine des martyrs, célébrée le 12 novembre de chaque année. A cette occasion, le général s’est rendu avec la délégation des militaires américains qui l’accompagnent, au cimetière américain à Carthage où reposent encore les corps des soldats américains tués pendant la deuxième guerre mondiale. Rappelant que sa première visite en Tunisie remonte à 1997, le général américain a affirmé qu’il se trouve actuellement dans notre pays, pour la troisième fois. Il a affirmé qu’outre la célébration de la fête des martyrs et à l’hommage rendu aux victimes américaines de la guerre, cette visite vise également à renforcer la coopération entre les forces armées des deux pays. Le général Ham a, également, déclaré voir rencontré ses homologues tunisiens, afin de traiter des questions sécuritaires dans la région. Tout en affirmant « avoir l’intime conviction que la sécurisation des ambassades et des frontières incombe aux autorités locales», le général a affirmé que les US Marine, portent leur soutien et confirment leur collaboration qui est de mise depuis longue date, selon lui. Il a ajouté : «Cette collaboration renforce les liens entre les deux corps de l’armée et notamment entre les chefs militaires et on apprend beaucoup les uns des autres ». Il a précisé que, concrètement, les échanges entre les deux armées se présentent, par exemple, sous forme d’approvisionnement en équipements militaires, de vente d’armes, d’encadrement et d’entraînement des militaires, que ce soient aux Etats unis, en Tunisie ou bien dans les pays voisins… Le général Ham a, tout de même, insisté sur le fait qu’outre le volet sécuritaire et militaire, la collaboration américaine avec notre pays, vise primordialement les aides dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et, en général, les secteurs à aspect social et humanitaire.

Le commandant général de « l’US Africa Command » à Tunis pour discuter des moyens de combattre les forces extrémistes

Le général Carter Ham, commandant général de l’US Africa Command (AFRICOM) a affirmé, ce lundi, lors d’une table ronde avec la presse tunisienne, au siège de l’ambassade américaine à Tunis, que le meilleur moyen de faire face aux forces extrémistes est de renforcer les dispositifs sécuritaire et militaire dans la zone arabe pour se protéger contre cette menace régionale. Le général Ham a indiqué avoir discuté avec ses homologues du ministère de la défense nationale de la question de la sécurité des zones frontalières et des moyens de combattre les forces extrémistes dans la région arabe, notamment l’organisation « Al Qaïda au Maghreb Islamique » ( AQMI ). Il a, dans ce cadre, démenti que la Tunisie ait demandé une intervention militaire américaine pour sécuriser ses frontières contre le trafic d’armes et l’infiltration des personnes. Il a, en outre, souligné que son gouvernement est disposé à apporter l’appui nécessaire à la Tunisie dans ce domaine si elle le demande. Le responsable militaire a qualifié la coopération sécuritaire entre la Tunisie et les Etats-Unis de très ancienne, précisant qu’elle porte, notamment, sur l’armement, l’organisation de sessions de formation et la contribution à des projets civils. S’agissant de l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis et de l’assassinat de l’ambassadeur américain à Benghazi et du rapport entre ces deux incidents avec le renforcement de la présence militaire américaine en Méditerranée, le général Ham n’a pas confirmé, ni nié l’information. Il a en revanche souligné que la protection des ambassades étrangères est la responsabilité des pays qui les accueillent et que les investigations sont en cours dans les deux pays afin de présenter les responsables devant la justice. Il a noté que l’existence d’Al Qaïda dans la région arabe est aujourd’hui une évidence, notamment « Al Qaïda au Maghreb Islamique » qui cherche à évincer les gouvernements légitimes de la région. Le général américain a indiqué, par ailleurs, qu’il est encore prématuré de parler des conséquences de l’intervention militaire au Mali, sur la Tunisie et les pays voisins Eradiquer l’extrémisme ne nécessite pas uniquement une intervention militaire, a-t-il soutenu, affirmant qu’il exige principalement de traiter les causes de ce phénomène, promouvoir l’éducation, développer l’économie et consolider la bonne gouvernance. S’agissant de l’intervention américaine au Mali, le général Ham a déclaré que la situation n’est pas suffisamment claire dans ce pays, soulignant que le plus important, actuellement, est de réinstaller un gouvernement constitutionnel. La visite du général Ham en Tunisie s’inscrit de le cadre des commémorations en l’honneur des soldats américains morts pendant la seconde guerre mondiale et enterrés en Tunisie. Elle comprend, également, plusieurs rencontres avec des responsables tunisiens.

Le ministère public bloque la libération de 8 suspects dans l’affaire de l’attaque de l’ambassade américaine

Une source du ministère de la Justice a indiqué ce vendredi 9 novembre que le recours en appel déposé par le ministère public dans l'affaire de l'attaque de l'ambassade américaine a interrompu l'exécution de la décision de remise en liberté de 8 suspects. La même source a précisé à l'agence Tunis Afrique Presse que les individus impliqués dans l'ataque demeureront en état d'arrestation jusqu'à l'examen du recours en appel par la chambre d'accusation mardi prochain.