Samedi , 9 décembre 2023

Archives du blog

Mongi Hamdi participe à la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères au Koweït

 

Le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, accompagné par la délégation, a participé dimanche 23 mars 2014, au Koweït, aux préparations pour les réunions du sommet arabe, qui aura lieu les 25 et 26 mars courants.

 

En marge de cette réunion, ont été examinées les décisions qui seront soumises aux dirigeants arabes concernant les questions d’intérêt commun, en particulier la cause palestinienne et les modalités de soutien du peuple palestinien ainsi que la question de la crise syrienne ainsi que le développement d’un plan d’action arabe commun, d’après un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié lundi 24 mars 2014,.

 

Le ministre a souligné l'importance du sommet arabe qui se tient sous le slogan « La solidarité pour un avenir meilleur » afin de donner une impulsion à l’action commune des nations arabes, qui passe, comme il le rappelle, par un stade délicat.

Mongi Hamdi a également évoqué l’importance que donne la Tunisie à son appartenance au monde arabe, en mettant en exergue la nécessité de traiter les dimensions économiques et sociales qui seront la clé de la concrétisation d’un développement global et équitable.

 

Dirigée par le ministre des Affaires étrangères en marge de la réunion ministérielle, une série de rencontres bilatérales a eu lieu avec ses homologues, en particulier les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, l'Irak et la Somalie. Ces réunions étaient l’occasion de discuter des relations de coopération. 

Lutte contre le terrorisme — Coopération tuniso-algérienne: La vitesse supérieure.

 

Les derniers coups de filet réalisés récemment aux frontières communes témoignent du plus apporté par les deux pays à leur lutte concertée contre les terroristes. Pourvu que cela dure pour faire échouer les nouvelles menaces d’Aqmi…

 

Alors que la Tunisie continue de ratisser large aux quatre coins du pays à la recherche de terroristes en cavale et de leurs cellules dormantes, l’Algérie a choisi d’axer sa stratégie préventive sur ses frontières avec ses voisins, afin de faire barrage aux infiltrations des jihadistes, dans son territoire caractérisé, il est vrai, par sa très vaste étendue. Ayant sans doute retenu la leçon d’un long drame qui leur a coûté, dans les années 1990, plus de 200.000 tués, les Algériens, désireux de protéger leurs arrières, ont tôt compris que le danger, le grand danger, vient de leurs frontières avec la Libye et la Tunisie.

 

Depuis, les coups de filet qu’ils y ont réussis ne se comptent plus. Le dernier en date remonte à mercredi, lorsqu’une patrouille de soldats algériens, appuyée par des avions de reconnaissance, a réussi à capturer une bande de quatre terroristes qui s’apprêtaient, à bord d’un 4x4, à passer de l’autre côté de la frontière, à deux pas de la localité tunisienne de Hezoua. Selon les premiers éléments de l’enquête, le quatuor conduit par le dénommé Mohamed Al-Adhri, 44 ans, originaire de la ville rebelle de Sebha (Libye) et ex-lieutenant du tristement célèbre terroriste Mokhtar Belmokhtar (alias «Le Borgne»), projetait de gagner…Jebel Chaâmbi, pour aller prêter main-forte aux insurgés qui s’y cachent encore.

 

Cette opération, qui s’est soldée également par la saisie d’armes et de munitions auprès de la bande des 4, a été menée, selon plusieurs sources sécuritaires concordantes, en étroite collaboration avec les services de renseignements tunisiens qui, soit dit en passant, n’ont jamais été aussi présents et actifs aux frontières avec la Libye et l’Algérie qu’ils le sont ces jours-ci. C’est aussi grâce à cette collaboration que des soldats algériens sont parvenus, récemment, dans le même triangle reliant les trois pays, à saisir un…petit arsenal composé notamment de quelque 47 fusées (excusez du peu) qui provenaient de Libye et qui étaient destinées aux groupes jihadistes sévissant en Tunisie et en Algérie.

 

Il va sans dire que cette impressionnante série de coups de filet qui a étouffé dans l’œuf des attentats terroristes qu’on dit de grande ampleur, témoigne de l’embellie certaine et rassurante qu’a connue la coopération tuniso-algérienne en matière de lutte contre l’islamisme radical. Coopération qui marquait le pas depuis deux ans, et qui a été boostée par la visite entreprise le mois dernier en Algérie par le nouveau chef du gouvernement Mehdi Jomâa. C’est d’autant plus vrai que l’une des répercussions positives de cette visite a permis de réactiver le projet de creusement, le long de la frontière entre les deux pays, d’un tunnel long de plusieurs dizaines de kilomètres et d’une profondeur de trois mètres.

 

Ce projet dont «La Presse» a annoncé, depuis 2012 en exclusivité, l’élaboration a vu ses travaux arrêtés précipitamment, l’année dernière, pour des raisons techniques et financières. Nul doute que son redémarrage portera ses fruits, et cela en mettant fin aussi bien aux infiltrations des jihadistes qu’à la circulation des armes et des contrebandiers de tous bords.

 

Droukdel persiste et signe

 

Par ailleurs, il est réconfortant de constater qu’en passant à la vitesse supérieure, la coopération sécuritaire entre la Tunisie et l’Algérie pourrait contrer le…retour en force amorcé, ces jours-ci, par l’organisation terroriste d’Aqmi (Al Qaïda au Mahgreb islamique) dont le patron Abdelmalek Droukdel, à en croire des services de renseignements algériens et occidentaux, a donné des ordres à ses dizaines de troupes de jihadistes éparpillées en Afrique du Nord mais aussi au Niger, au Tchad et au Mali, pour passer au redoutable «plan C» qui consiste à transformer ces pays en théâtres d’attentats à la voiture piégée et de rapts, dans la sombre perspective de l’établissement d’émirats islamiques dans ces régions. Le pire est-il vraiment à venir ? That’s the question.

L’armée algérienne a déjoué des rencontres prévues entre des leaders terroristes

  Le ministère de la Défense nationale algérienne a mis à la disposition des équipes chargées de sécurité qui gardaient les frontières terrestres, de nouvelles technologies aéronautiques développées pour surveiller la frontière.   Des sources proches du journal algérien Al Fajr, rapportent que les services de lutte contre le terrorisme …

Le Qatar est disposé à aider la Tunisie

 

Le président du conseil de ministres et ministre de l’intérieur qatari, Al Cheikh Abdallah Bennaceur Ben Khalifa Al Theni a indiqué lors de sa rencontre avec le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaâ que son pays est disposé à donner toutes les formes de soutien financier et commercial à la Tunisie. Il a également insisté sur la nécessité de déterminer les mécanismes et les moyens pour l’impulsion de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Mehdi Jomaa aux emirats: La coopération hissée à un palier supérieur

 

«Les Emirats décidés à intensifier les relations bilatérales aux plans politique, économique et sécuritaire», déclare le chef du gouvernement

«Les dirigeants politiques et les hommes d’affaires aux Emirats Arabes Unis (EAU) m’ont exprimé la ferme volonté de leur pays d’intensifier les relations bilatérales avec la Tunisie aux divers plans politique, économique et sécuritaire», a souligné, hier après-midi, le chef du gouvernement provisoire.

 

Mehdi Jomâa a ajouté, dans une déclaration de presse, à l’issue d’une visite de deux jours aux Emirats, qu’il a eu des entretiens « importants et francs » avec les dirigeants de ce pays qui, a-t-il dit, s’intéressent à la Tunisie, à la réussite de son expérience et au renforcement de la coopération dans tous les domaines.

 

Ces entretiens ont permis d’évoquer plusieurs dossiers dont la situation politique dans la région en général et en Tunisie en particulier, a fait savoir le chef du gouvernement, précisant que ses interlocuteurs se sont réjouis des avancées réalisées en Tunisie dans le domaine politique.

 

Mehdi Jomâa a indiqué qu’il a été question, en outre, de développer la coopération sécuritaire avec les Emirats qui se sentent concernés directement et indirectement par la sécurité en Tunisie, a-t-il dit.

 

Des sources diplomatiques tunisiennes informées ont confié à l’agence TAP que le renforcement de la coopération dans le domaine sécuritaire englobera l’échange d’expertise dans les domaines militaire, sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

 

Le chef du gouvernement, qui était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, du ministre de l’Economie et des Finances, Hakim Ben Hammouda, et d’une délégation d’hommes d’affaires conduite par la présidente de l’organisation patronale, Wided Bouchamaoui, a eu des rencontres avec plusieurs investisseurs, notamment des promoteurs de mégaprojets en Tunisie, tels que « Sama Dubai », « Tunis Sports City », la cité industrielle à Enfidha et le Port en eaux profondes d’Enfidha.

 

Certains de ces projets ont déjà démarré et d’autres sont en cours d’étude, a indiqué Mehdi Jomâa, se félicitant de la volonté affichée des dirigeants des Emirats d’appuyer la Tunisie politiquement et économiquement.

 

S’agissant de sa visite, hier soir, en Arabie Saoudite, Jomâa a souligné que cette visite est un message de la Tunisie pour exprimer la volonté de développer ses relations politiques et économiques dans la région et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans ce domaine.

 

Le chef du gouvernement avait eu, samedi, un dîner-débat avec des membres de la communauté tunisienne aux Emirats, au cours duquel il a pris connaissance de leurs préoccupations et de leurs suggestions.

 

Sur un autre plan, le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomâa s’est entretenu, samedi soir, avec le vice-président de l’Etat des Emirats Arabes Unis (EAU), président du Conseil des ministres et gouverneur de Dubaï, Cheikh Mohamed Ibn Rached Al Maktoum.

 

Selon l’agence de presse émiratie « WAM », Cheikh Mohamed Ibn Rached Al Maktoum a affirmé le soutien de l’Etat des Emirats Arabes Unis au peuple tunisien et la disposition de l’aider pour «sortir de la crise aux plans sécuritaire et social», souhaitant voir se rétablir la stabilité de la Tunisie et son attractivité culturelle, économique et touristique.

 

De son côté, Mehdi Jomâa a affirmé, selon la même source, la considération de la Tunisie au soutien apporté par les EAU au peuple tunisien sur les plans économique et politique, mettant l’accent sur l’appui dont a besoin le pays pour surmonter la crise économique qu’il connaît et parvenir à l’organisation des prochaines élections présidentielle et législatives.

 

D’autre part, Jomâa, accompagné des ministres des Affaires étrangères Mongi Hamdi et de l’Economie et des Finances Hakim Ben Hammouda, s’est entretenu, hier après-midi (heure locale), avec le Prince héritier d’Abu Dhabi, Cheikh Mohamed Ibn Zayed Al Nahyan et vice-commandant suprême des forces armées.

 

Auparavant, le chef du gouvernement s’était entretenu avec Mansour Ibn Zayed Al Nahyan, vice-président du Conseil des ministres et ministre des affaires de la présidence de l’Etat des Emirats Arabes Unis.

 

Des sources officielles de la délégation gouvernementale tunisienne ont indiqué que ces entretiens ont porté sur «les possibilités d’appui économique et financier à la Tunisie pour l’aider à surmonter les difficultés économiques».

Il a été question aussi, d’après les mêmes sources, « de confirmer la volonté des deux parties de développer les relations politiques bilatérales et de renforcer la coopération économique stratégique et à moyen terme ».

 

Le chef du gouvernement a aussi reçu, hier matin, une délégation d’hommes d’affaires et de grands investisseurs émiratis en Tunisie et dans le monde, parmi lesquels le vice-président du groupe «Les Ports internationaux de Dubai» Majed Ibn Thania, le représentant du groupe pilotant le projet de la zone industrielle et économique à Enfidha Saad Ibn Bati et le président du groupe Boukhater, Abderrahmane Boukhater, chef du projet de la Cité sportive de Tunis.

 

D’après Hakim Ben Hammouda, les rencontres et entretiens avec les grands investisseurs ont été «très rassurants sur l’avenir des projets émiratis en Tunisie malgré les difficultés rencontrées».

 

Le ministre a déclaré que le chef du gouvernement leur a fait part (les investisseurs émiratis) de «la détermination de l’Etat tunisien à garantir toutes les conditions favorables à la réussite et à la diversification de ces investissements».

 

Sur un autre plan, la délégation tunisienne d’hommes d’affaires, présidée par Wided Bouchammaoui, première responsable de l’Utica, et accompagnant Mehdi Jomâa dans sa tournée dans les pays du Golfe, s’est entretenue, hier matin, durant un long conclave, avec les membres de la Chambre des affaires d’Abu Dhabi.

 

 Bientôt deux importants rendez-vous économiques en Tunisie

 

Tunisiens et Emiratis ont convenu, d’après Mme Bouchamaoui, présidente de la centrale patronale, de l’organisation, durant les deux prochains mois (mars et avril), de deux «importants rendez-vous économiques» en Tunisie.

Il s’agit de la réunion des conseils d’administration des Chambres islamiques du commerce, de l’industrie et de l’agriculture (avril 2014) et de la réunion du Forum de l’investissement du Golfe (mai 2014).

“Taoufik Rahmouni porte-parole du ministère de la Défense reconnait l’existence des instructeurs américains”

 

“Le porte-parole du ministère de la Défense, Taoufik Rahmouni, est revenu sur l'affaire des 50 instructeurs des forces spéciales américaines dont avait parlé le site américain Los Angles Times. Rahmouni, a affirmé qu'effectivement des instructeurs américains ont été dépêchés par les autorités américaines, en précisant que le nombre dont parlait le magazine (50) est exagéré. Il a souligné que ce groupe des forces spéciales a atterri à bord d'un hélicoptère dans une caserne au Sud-Ouest de la Tunisie, sans préciser exactement l'endroit. Le porte-parole a ajouté, que cette opération entre dans le cadre d'un programme d'entrainement commun, de l'échange d'expériences et des visites entreprises par les ministères de la Défense tunisien et américain. Quant à ces instructeurs, ce ne sont qu'une brigade mobile dont la mission est d'entraîner tout simplement.”

Des membres des forces spéciales américaines forment les militaires tunisiens

Dans un article paru le 7 mars 2014 dans les colonnes du Los Angeles Times, on apprend qu'un groupe de militaires américains des forces spéciales dispense un entrainement et une formation aux unités tunisiennes en tactiques de contre-terrorisme.

Selon le journal américain, ce groupe serait composé de moins de 50 personnes avec un seul hélicoptère et serait basé à l'ouest de la Tunisie. Le but de ce type d'intervention est de fournir une formation à certaines troupes locales pour contrer la menace terroriste tout en réduisant la présence américaine sur le sol africain.

Toujours d'après l'article, cette formation aurait été entreprise sur demande du gouvernement tunisien et aurait nécessité des mois de préparation. Les militaires américains sont tenus à l'écart des opérations dans les déserts tunisiens, algérien et libyen, selon un officiel américain. 

Matteo Renzi à Tunis avec de «nouvelles idées» pour la coopération tuniso-italienne

 

Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaâ, a indiqué mardi que le chef du gouvernement italien Matteo Renzi est venu en Tunisie avec de «nouvelles idées» pour renforcer la coopération bilatérale et méditerranéenne.

 

Mehdi Jomâa, qui a reçu mardi après-midi son homologue italien au Palais du gouvernement à la Kasbah, a ajouté que Matteo Renzi a choisi la Tunisie pour sa première visite officielle à l'étranger depuis son arrivée à la tête du gouvernement italien pour exprimer son soutien au processus démocratique national.

 

Lors d'une conférence de presse conjointe, Mehdi Jomâa a remercié son homologue italien pour «son initiative», qu'il a qualifié de «signal fort». Pour sa part, Matteo Renzi a estimé que «le partenariat tuniso-italien est solide et connaît une évolution continue pouvant être consolidée».

 

La Tunisie, a-t-il dit, est le premier pays libre dans le monde arabe, ce qui est de nature, selon lui, à encourager le développement des opportunités d'un travail en commun.

 

Le chef du gouvernement italien a salué les Tunisiens et la société civile tunisienne pour leurs efforts visant à instaurer la démocratie. Il a qualifié le partenariat tuniso-italien d'«efficient et efficace», affirmant que les deux pays oeuvrent constamment à promouvoir les relations bilatérales.

 

Matteo Renzi a ajouté que la politique de son pays à l'égard de la Tunisie et de la zone méditerranéenne ne revêt pas seulement une dimension économique, mais aussi un caractère global qui a pour but de réaliser un profit pour tous. L'Italie, a-t-il promis, s'emploiera à la réalisation de ces idées lorsqu'elle présidera l'Union européenne au second semestre 2014.

 

Evoquant la question de la migration, le chef du gouvernement italien a indiqué avoir exprimé à Mehdi Jomâa l'engagement de son pays à soutenir les autorités tunisiennes dans la lutte contre l'émigration clandestine et réaliser la stabilité dans l'ensemble des pays du Maghreb.

 

Le président du conseil des ministres italien, qui a été également reçu, mardi, au Palais de Carthage, par le président provisoire de la république Moncef Marzouki, a déclaré, à l’issue de la rencontre, que sa visite en Tunisie est un message clair, réaffirmant le soutien de l'Italie au processus de transition en Tunisie, selon une déclaration de la présidence de la république.

 

Matteo Renzi s'est dit optimiste quant à l'avenir de la coopération entre son pays et la Tunisie, faisant remarquer que la Tunisie ne cesse d'aller de l'avant sur la voie de la stabilité et de l'instauration d'une démocratie émergente qui servira d'un modèle dans la région, a ajouté la même source.

 

Le bassin de la Méditerranée occupe une place centrale dans la politique étrangère du gouvernement italien, a assuré le responsable italien, soulignant que cette place sera confortée lorsque l'Italie assurera la présidence de l'Union européenne au mois de juillet prochain.

 

De son côté, le président Marzouki s'est félicité du soutien apporté par l'Italie à la Tunisie, appelant la partie italienne à investir davantage en Tunisie, dès lors que le pays avance à pas sûrs sur la voie de la stabilité et de la consécration du processus démocratique à travers la mise en place d'institutions permanentes et durables.

La portée stratégique de la visite de Sergei Lavrov en Tunisie?

 

Après les développements du conflit entre la Russie et l’Ukraine et ses ramifications concernant la «crise aigue» dans les  rapports de Moscou avec les USA et l’Union Européenne, les observateurs ont pronostiqué le report de la visite du chef de la diplomatie russe, Sergei Lavrov une visite envisagée depuis longtemps et maintes fois ajournée.

 

En maintenant sa visite dans les circonstances actuelles, le ministre des affaires étrangères de la Fédération Russe, fin diplomate, donne une «portée stratégique» à son premier déplacement à Tunis, souligne une source diplomatique tunisienne au fait des affaires russes.

 

Sur le plan bilatéral d’abord, Moscou entend développer ses concertations et sa coopération avec la Tunisie qui bien que n’ayant jamais été proche de Moscou ne peut être ignorée  par le pays de Poutine. La Fédération russe soucieuse de reprendre sa place comme grande puissance  dans le concert des nations ne veut pas voir perpétuer le «tête-à-tête» de la Tunisie avec le monde occidental. En mettant l’accent sur l’expansion de la langue russe et sur la promotion du tourisme tunisien auprès d’une classe russe de plus en plus fortunée, M. Lavrov veut que son pays gagne sa place parmi les grands pays soutenant la transition démocratique  de la Tunisie, selon notre source.

 

Sur le plan régional ensuite, la Tunisie est le pays voisin de deux pays, l’Algérie et la Libye qui tous deux ont été de tout temps des «partenaires stratégiques privilégiés» de Moscou. M. Lavrov est venu selon notre source recueillir les appréciations des dirigeants tunisiens sur les développements graves en Libye en raison de l’anarchie qui règne dans ce pays et de l’expansion du terrorisme et du trafic d’armes en majorité de fabrication russe ou ex-soviétique.

 

Concernant l’Algérie, le dirigeant  russe est venu s’informer de la coopération tuniso-algérienne en matière de lutte antiterroriste et incidemment des «vues» de la direction tunisienne sur la situation dans le pays voisin à la veille des élections présidentielles du 17 avril prochain auxquelles prend part le Président Abdelaziz Bouteflika malgré son  état de santé précaire.

 

Pour notre source, les dirigeants tunisiens n’ont pas manqué à cette occasion d’évoquer la situation en Syrie et ce en dépit de la divergence totale des approches des deux pays sur ce dossier, Moscou étant le plus solide allié du régime syrien alors que Tunis a été parmi les premiers pays à avoir   rompu ses relations avec Damas. Tunis qui souhaite disposer très rapidement d’une «antenne consulaire» en Syrie pour pouvoir dispenser ses prestations aux milliers de ressortissants tunisiens installés dans ce pays sans pour autant reprendre ses liens diplomatiques avec Damas veut que Moscou soutient sa démarche.

 

Pour toutes ces raisons réunies, la visite de M.Sergei Lavrov une première dans les annales des relations entre les deux pays, pour « brève » qu’elle fut revêt « une grande importance »,  résume enfin notre source.

Frontières tuniso-algériennes : Démantèlement d’un réseau de recrutement djihadites en Syrie

 

Les autorités algériennes ont récemment démantelé un réseau de recrutement des jeunes pour le jihad en Syrie. Il s’agit d’une bande composée de six personnes qui opèrent dans la région de Constantine . Deux personnes ont également été arrêtés dans la région de Tebssa , (frontière tuniso-algérienne), et ce pour une affaire d’incitation au terrorisme , rapporte le quotidien Attounisia.