jeudi , 1 juin 2023
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H. Idriss nie toute parenté entre Habib et Ahmed Ellouze, arrêté pour suspicion de terrorisme

 

 

Habib Idriss, secrétaire général du bureau régional du Mouvement Ennahdha à Sfax est revenu mercredi 9 octobre 2013 sur les ondes de radio Mosaïque fm, sur l’arrestation d’Ahmed Ellouze annoncé par certains médias comme le fils d’Habib Ellouze, dirigeant au sein d’Ennahdha.

 

Habib Idriss a nié les informations sur un quelconque lien de parenté entre Habib Ellouze, dirigeant au sein du parti, et Ahmed Ellouze, arrêté plus tôt dans la journée, pour suspicion d’implication d’une une affaire de terrorisme.

 

Habib Idriss a indiqué que les accusations portées à l’encontre d’Ahmed Ellouze concernant son implication dans la planification d’attentats terroristes, visent à ternir l’image du parti.

Amnesty International réclame justice pour Faysal Baraket

 

Amnesty International réclame justice contre les auteurs des tortures infligées, en 1991,  à un opposant islamiste, mort à l'âge de 25 ans après avoir été sodomisé et torturé par la police sous le régime déchu de Ben Ali.

 

Faysal Baraket, étudiant membre du parti islamiste Ennahdha, interdit sous le régime de Ben Ali, avait été arrêté le 8 octobre 1991 et placé en garde à vue après avoir critiqué les autorités lors d'un entretien télévisé.

 

Un rapport publié à l'occasion du 22e anniversaire du décès de Faysal Baraket revient en détail sur les épreuves traversées par sa famille dans sa quête de vérité et de justice, ainsi que sur l'action de longue haleine menée par Amnesty International pour contrecarrer la version des autorités qui avaient toujours affirmé que cet étudiant était mort dans un accident de circulatio.

 

Le corps de Faysal Baraket a été exhumé en mars 2013, deux ans après la révolution ayant chassé Ben Ali, ce qui a permis de recueillir des éléments médico-légaux supplémentaires prouvant qu'il avait été torturé.

Shili et Meherzi risquent sept ans de prison

 

 

Le cinéaste Nasreddine Shili et le vidéaste Mourad Meherzi, seront jugés, ce jeudi et encourent sept ans de prison. Ils sont poursuivis pour “complot en vue de commettre une agression préméditée contre un fonctionnaire, diffamation, atteinte aux bonnes mœurs et outrage à autrui.

 

Le 16 août dernier, lors d’une cérémonie à la mémoire d’un comédien décédé, le cinéaste a jeté un œuf sur le ministre de la Culture Mehdi Mabrouk, une scène en partie filmée par le caméraman d’Astrolab TV.

Journée mondiale contre la peine de mort: La FIDH lance un appel aux partis politiques

 

A l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, jeudi 10 octobre 2013  la Fédération des Ligues des Droits de l’Homme et Amnesty International ont décidé un appel aux partis politiques, et en particulier les partis de la Troïka à clarifier leur position sur la peine de mort. 

 

Plusieurs développements encourageants en matière de promotion des standards internationaux des droits humains ont pu être observés en Tunisie très rapidement après la chute de Ben Ali. Il est essentiel que la Tunisie rejoigne le camp des abolitionnistes et consacre l’abolition de la peine capitale non seulement en pratique mais également en droit.

 

Un moratoire sur les exécutions est observé en Tunisie depuis 1991.

 

A l’occasion du premier anniversaire de la révolution, le 14 janvier 2012, le président Mohamed Moncef Marzouki, a commué les condamnations définitives à la peine capitale de 122 détenus en peine de prison en perpétuité. La Tunisie est également signataire de la résolution de l’Assemblée générale des ONU du 21 décembre 2012 portant sur le moratoire. Ces démarches sont encourageantes mais insuffisantes.

 

En dépit des appels réitérés des ONG tunisiennes et internationales des droits de l’Homme [1], la Tunisie n’a ainsi toujours pas ratifié le deuxième protocole facultatif du Pacte international relatif aux droits civils et politiques portant sur l’abolition de la peine de mort. Les tribunaux tunisiens continuent par ailleurs de prononcer des condamnations à mort en application du code pénal en vigueur.

 

Amnesty International a lancé avant les élections du 23 octobre 2011, « le manifeste pour le changement en 10 points ». L’Institut arabe des droits de l’Homme a de son coté, initié en collaboration avec l’Union générale des travailleurs tunisiens, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, l’Association tunisienne des femmes démocrates, l’Ordre national des avocats, et le Syndicat national des journalistes tunisiens le « Pacte de Tunisie pour les droits et libertés ». L’abolition de la peine de mort figure parmi les grands principes de ces deux textes.

 

Certains partis politiques tunisiens, et principalement les partis de la Troïka qui avaient été directement appelés à signer le Manifeste des 10 points et à se prononcer en faveur de l’abolition, se sont abstenus.

 

Par conséquent et alors que l’année 2014 sera immanquablement marquée par des scrutins importants pour la Tunisie, les organisations signataires appellent l’ensemble des partis politiques et plus particulièrement ceux ne s’étant pas prononcés précédemment à :

 

Se prononcer en faveur de l’abolition de la peine de mort ;

 

Prendre des mesures efficaces pour garantir le moratoire ;

 

Encourager et soutenir l’inscription du droit à la vie dans la nouvelle constitution. La rédaction de la nouvelle constitution est en effet une occasion historique pour garantir les engagements internationaux de la Tunisie en matière des droits humains.

Manifestation de soutien aux Ansar Chariâa

 

 

Une manifestation a été organisée de la Mosquée Al-Fath , après la prière du vendredi , par les adeptes des Ansars Chariâa . Les manifestants , qui se sont orientés vers l'Avenue Habib Bourguiba , via l'Avenue de Paris , ont scandé des slogans contre le gouvernement qui a classé Ansar Chariâa comme organisation terroriste .

 

Des forces de l'ordre ont été dépêchées en renfort pour empêcher la manifestation ,qui n'a pas été autorisée , d'atteindre l'Avenue Habib Bourguiba .

Olfa Riahi entendue par le juge d’instruction, suite à la plainte qu’elle a déposée contre Maher Zid

 

Suite à la Plainte qu’elle a déposée avec Ramzi Bettibi contre le greffier Maher Zid, la blogueuse Olfa Riahi comparait aujourd’hui 07 octobre 2013 devant le juge.Après avoir accusé les deux journalistes de comploter contre la sureté de l’Etat en direct sur la chaîne Al Moutawasset, Maher Zid a dévoilé des informations classées secrètes, relatives à une enquête que les autorités Tunisiennes étaient entrain de mener.En effet, les deux journalistes auraient découvert qu’une importante quantité d’explosifs (300 kg) avait été subtilisée à une société de génie civil.

 

Redoutant l’utilisation de ces explosifs à des fins terroristes, les deux plaignants avaient transmis l’information aux autorités concernées et attendaient la fin de l’enquête.Olfa Riahi considère que l’intervention à la télé de Maher Zid, a dû alerter les terroristes et nuire gravement à la sécurité du pays.

Justice transitionnelle-Ça trébuche encore

 

Le parachèvement du processus de la justice transitionnelle demeure tributaire du degré d’intérêt que les Tunisiens lui portent.

 

Le président de la Coordination nationale indépendante de la justice transitionnelle, Amor Safraoui, a souligné que la justice.

 

transitionnelle piétine en Tunisie, d’autant plus que la crise politique s’installe dans le pays.

 

Amor Safraoui a estimé hier, lors d’une conférende de presse à Tunis, que le parachèvement de ce processus reste tributaire du degré d’intérêt que les Tunisiens lui portent, mais aussi de la volonté politique et du dévouement de la société civile en faveur de l’avènement d’un système de justice transitionnelle répondant aux critères d’objectivité, de transparence et d’égalité de traitement.

 

La plupart des intervenants ayant pris la parole lors de cette rencontre ont admis que si la justice transitionnelle piétine tant en Tunisie c’est parce qu’elle a été négligée, contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres pays ayant connu des révolutions et qui ont réussi à mener en concomitance le processus de justice.

 

transitionnelle et celui de transition démocratique. Ils en ont porté la responsabilité au gouvernement d’avant les élections, au gouvernement actuel et, dans une moindre mesure, à la société civile. Négliger le dossier de la justice transitionnelle reviendrait à reproduire le passé, ont-ils estimé.

Lina Ben Mhenni tabassée par les policiers pour avoir filmé l’agression d’un manifestant

 

Ce matin, lors d'une manifestation qui a eu lieu devant le ministère de la Culture, Lina Ben Mhenni a communiqué lundi 23 septembre 2013 sur sa page Facebook avoir été agressée par des agents de l’ordre.

 

Lina Ben Mhenni, blogueuse, a révélé avoir été agressée par des agents de l’ordre pour avoir filmé une scène où un policier a frappé un citoyen protestant pacifiquement.

Les assassins de Brahmi seraient des membres de la brigade anti terroriste

 

Témoignant sur les ondes de Mosaïque Fm, Adnen Brahmi, fils du martyr Mohamed Brahmi a affirmé aujourd'hui avoir reçu dans la soirée du dimanche 22 septembre, chez lui une lettre anonyme comportant plusieurs révélations sur l'assassinat de son père.

 

Il a déclaré: "J'ai trouvé l'enveloppe devant la porte de la maison, vers 22 heures, hier soir. Cela nous a semblé louche, donc on a préféré en aviser les forces de l'ordre avant de l'ouvrir. La lettre était signée par "les hommes intègres du ministère de l'Intérieur". On a pu déchiffrer quelques lignes, où on mentionne que l'arme avec laquelle on a abattu Mohamed Brahmi se trouverait actuellement dans un bureau au MI. On a également pu lire que deux personnes appartenant au corps de la brigade anti terroriste et habitant dans notre quartier, auraient participé à l'assassinat. La lettre disait également que le fils de Ghannouchi aurait appelé Ali Lâarayedh juste avant l'exécution, afin de s'assurer du bon déroulement de l'opération".



Adnen Brahmi a conclu par dire: "On a livré la lettre à la police. Pour le moment, on s'abstient à tout commentaire en attendant l'authentification de la lettre".

Officiel-Internationalisation des affaires Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi

 

 

Taïeb Laguili, membre de l'Initiative nationale pour la recherche de la vérité sur les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, a annoncé ce lundi 23 septembre qu'il a été officiellement de porter les dossiers des deux affaires devant la justice internationale.

 

Dans une déclaration à l'agence de presse TAP, Taïeb Laguili a indiqué que les avocats français William Bourdon et Jean-Pierre Ménard ont assuré que les deux assassinats présentent les caractéristiques de crimes d'Etat, et que les dossiers peuvent en conséquence être confiés à une juridiction internationale.

 

Taïeb Laguili estime que l'internationalisation des affaires Belaïd et Brahmi s'effectue alors que la troïka au pouvoir demeure silencieuse au sujet des deux assassinats, commis respectivement le 6 février et le 25 juillet.