Le Chef du Gouvernement, Mehdi Jomaa, a déclaré que ce qui se passe actuellement en Libye est une guerre et n'est pas une crise passagère.

Il a par ailleurs assuré que toutes les mesures requises ont été prises pour protéger les frontières tunisiennes et éviter à notre pays toutes les répercussions de cette guerre.

Mehdi Jomaâ a réitéré la position tunisienne appelant au dialogue entre les différentes factions libyennes, à ne pas négocier avec les terroristes et à faire face à ceux qui approvisionnent les groupes extrémistes en Libye, en armes.

Le Chef du gouvernement Mehdi Jomaâ a salué, au micro de notre correspondant Rassem Fessi, à l'issue d'une réunion de la cellule de crise chargée du suivi de la situation sécuritaire dans le pays, le parachèvement des différentes étapes du processus électoral dans de bonnes conditions, et ce grâce aux institutions de l’Etat et l’administration tunisienne qui s’est montrée neutre et ayant gardé la même distance vis-à-vis de toutes les parties politiques.

Les contrôleurs publics se rebiffent et décident de ne plus se taire sur les dossiers de corruption et de malversation relégués aux oubliettes par les gouvernements de la Troïka I et II et de Mehdi Jomâa. Ils menacent de débrayer si leurs revendications ne sont pas satisfaites

 « Les terroristes n’ont pas leur place en Tunisie, ni aujourd’hui ni demain, et il est hors de question de les laisser gagner du terrain». Ces propos ont été tenus par le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomâa,  dans une allocution, lors de la cérémonie d’inauguration, hier, du Pôle sécuritaire contre le terrorisme et le crime organisé et du Pôle judiciaire antiterroriste.

Anouar Ben Khélifa, Secrétaire d'Etat auprès du chef du gouvernement, chargé de la Gouvernance et de la Fonction publique a déclaré que le 16 décembre sera la date du lancement de la mise en place de la charte de la bonne conduite au sein de l’administration tunisienne. L’objectif étant de lutter contre la corruption tout en instaurant les fondements de la bonne gouvernance.

Anouar Ben Khalifa, secrétaire d’Etat pour la gouvernance et la fonction publique, a indiqué ce lundi 8 décembre 2014 que l’Allemagne a accordé à la Tunisie un don de 1.6 million d’euros pour la construction d’une académie tuniso-allemande. Cette académie aura pour but de former ses futurs étudiants en gouvernance et lutte contre la corruption.

Le syndicat de base des conseillers-rapporteurs des services du contentieux de l’Etat a vivement dénoncé, lundi, « la position de la présidence du gouvernement face aux revendications de ce corps ». « La présidence du gouvernement n’a pas pris la peine de recevoir les représentants du syndicat pour écouter leurs doléances malgré qu’ils soient restés trois heures devant le siège de la présidence du gouvernement 

Le quotidien « Achourouk » a rapporté que les services spécialisés relevant de la présidence du gouvernement a décidé de dissoudre environ 100 associations qui s’adonnent à la collecte des dons sous le prétexte de la collecte « des zakats ». La même source a précisé que ces associations ont été créees entre 2012 et 2013, pendant l’ère de la troïka dans le but rechercher de collecter la « Zakat », mais les recherches ont démontré qu’elles sont en train de collecter de dons de manière illégale.

La Tunisie vient de perdre deux places, par rapport à 2013, en se classant au 79ème rang mondial dans l'indice de perception de la corruption publié, en décembre 2014, par l'organisation anti-corruption Transparency International.

Intervenant, jeudi 4 décembre, au micro de Wassim Ben Larbi dans la matinale Expresso, Anouar Ben Khelifa, secrétaire d'Etat à la gouvernance et à la fonction publique, a indiqué que ce classement n’est pas objectif. 

Le chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, qui assiste au sommet de la Francophonie à Dakar, a indiqué, lundi 1er décembre 2014, que la situation sécuritaire dans le Moyen-Orient et en Tunisie a été au cœur de ses réunions avec différents chefs d'Etat et de gouvernement. Jomâa a déclaré que lors de son entrevue avec le président français, François Hollande, ce dernier avait réitéré le soutien de la France à la transition démocratique en Tunisie prenant