Dimanche , 10 décembre 2023
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Livre noir : L’Association des directeurs des journaux porte plainte en Tunisie et à l’étranger Share on Facebook Share on twitter

 

Le président de l’Association des directeurs des journaux tunisiens et directeur de la revue Réalités, Taïeb Zahar, a annoncé, ce jeudi 12 décembre 2013, dans une interview accordée à Shems Fm, l’intention de son association de porter plainte en Tunisie et à l’étranger contre Marzouki et tous ceux qui ont coopéré dans l’élaboration du livre noir, soulignant au passage qu’il n’a pas peur des menaces du conseiller de la présidence de la République, Adnène Mansar, et selon lesquelles si des plaintes sont déposées auprès de la justice la présidence de République divulguera tous les dossiers concernant le plaignant.

M. Zahar a rappelé dans ce contexte, les atteintes du livre en révélant des données personnelles et des archives dont le secret est protégé par la loi. Il note, également, que les derniers comportements hésitants (annulation de la conférence de Mansar et les déclarations de Samir Ben Amor que le livre n’est pas encore sorti) démontrent que la présidence a compris ses torts et commence à faire marche arrière.

Le président de l’Association des directeurs des journaux tunisiens a expliqué qu’il ne s’attendait pas que les réactions contre ce livre seraient de cette virulence, notant que seules les 3 ou 4 personnes ayant collaboré à ce livre le défendent et que les politiciens ou activistes des droits de l’Homme ont incendié ce livre.

Tous s’accordent sur le fait que la publication de cette liste ne fait pas partie des prérogatives de la présidence de la République. Ainsi, pour lui, ce livre fait partie de la campagne électorale de Marzouki qui a pour objectif de redorer son image et réduire le rôle des opposants qui ont choisi de rester en Tunisie pour militer. Il s’est même attaqué aux personnes qui l’ont aidé en France notamment Slim Bagga, Ahmed Bennour et Ahmed Mannai.

«Chaque fois, on disait qu’on ne pouvait pas tomber plus bas mais avec ce livre là on atteint les plus bas niveaux avec des atteintes à l’honneur des personnes et des mensonges», a-t-il souligné.

M. Zahar reconnaît que le système était corrompu et qu’il utilisait la publicité pour faire pression sur les médias. L’ATCE a été créée pour partager avec équité la publicité publique. Tous les journaux ont le droit d'avoir une part de cette publicité et tous les pays démocratiques aident leurs médias avec des milliards d’euros car ce secteur rencontre plusieurs difficultés.

Il a souligné, dans ce contexte, que les chiffres présentés dans le livre sur le fait que Réalités touche 2.000 dinars par page sont faux et qu’à plusieurs reprises ses magazines ont été punies en les privant de publicité pendant une année à chaque fois. Et que chaque fois que l’ATCE considérait qu’il a fait un faux pas, la pub diminuait automatiquement.

Taïeb Zahar considère que ce livre est une tentative pour la mise à genoux des médias en place et leur remplacement par d’autres médias partisans et serviles, ce qui est très dangereux.

Autre point relevé par le président de l’Association des directeurs des journaux tunisiens, ce sont les divergences au sein de la présidence de la République sur ce livre qui, au delà de Moncef Marzouki, touche la présidence et son prestige.

Moncef Marzouki accorde la grâce présidentielle à 79 prisonniers Share on Facebook Share on twitter

 

Le président de la République, Moncef Marzouki, a accordé, aujourd’hui 9 décembre 2013, la grâce présidentielle à 79 prisonniers et ce, à l’occasion de la journée mondiale des Droits de l’Homme.

Selon la chaîne nationale Wataniya 1, les prisonniers qui bénéficieront de cette grâce ne sont pas inculpés dans des affaires de terrorisme ni écopant de lourdes peines.

Sami Remadi : la justice doit saisir les archives de la présidence de a République Share on Facebook Share on twitter

 

Le président de l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière, Sami Remadi, a indiqué, vendredi 6 décembre 2013, que la justice doit saisir les archives en possession de la présidence de la république suite aux dépassements ayant conduit à la publication du Livre Noir.

Lors d’une conférence organisée par l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière (ATTF), Sami Remadi, a déclaré que le président de la république, Moncef Marzouki fait partie de ceux qui ont écrit à la gloire du président déchu et qu’il est allé au-delà de ses prérogatives en publiant des données de l’archive nationale sans aucune décision de justice.

Le président de l’ATTF appelle la justice à saisir les archives de la présidence de la république et à les mettre à l’abri de toute instrumentalisation politique. Il a ajouté que ceux qui gouvernent actuellement doivent savoir que c'est la société civile, les forces démocratiques et la presse libre qui vont gagner ce combat.

Samir Dilou : Je ne comprends ni les motivations, ni le timing de la publication du livre noir

 

Le ministre de la Justice transitionnelle et des Droits de l'Homme, Samir Dilou, a déclaré que réagir à l'édition du livre noir des journalistes par la présidence le mettait dans l'embarras car il s'agissait de critiquer les organismes de l'Etat et qu'il avait un devoir de réserve.

Lors d'une interview accordée à Jawhara FM, le lundi 2 décembre, Samir Dilou a ajouté que son ministère avait envoyé une correspondance à la présidence de la République afin d'obtenir une copie de ce livre noir et pour clarifier ses modalités d'édition et de préparation. Il a également rappelé que la gestion et l'utilisation des archives étaient soumises à des lois.

Samir Dilou a tenu à préciser que le rôle des institutions de l'Etat, y compris la présidence, était de conserver les archives tant que la loi sur la justice transitionnelle n'est pas votée. Le ministre a ajouté qu'il ne comprenait pas les motivations ni le timing d'une telle publication.

La présidence de la République réagit aux attentats de Sousse et de Monastir

 

La présidence de la République a réagit, à travers un communiqué publié aujourd’hui 30 octobre 2013, aux deux tentatives d'attentats ayant eu lieu le matin même à Sousse et à Monastir.

 

La présidence de la République déclare que le conseil sécuritaire tenu le 25 octobre 2013 avait dressé une stratégie complète pour contrer toute « action terroriste » et c’est ce qui a permis aux unités de la police et de l’armée d’affronter ces menaces avec une grande efficacité.

 

La présidence de la République invite tous les citoyens à collaborer avec les appareils sécuritaires dans leurs efforts pour contrer la menace terroriste en rapportant tout événement suspect et en donnant toute information pour atteindre une efficacité maximale dans la lutte contre le terrorisme.

 

La présidence de la République assure que ces opérations et les menaces qui entourent le pays ne réussiront pas à affaiblir l’effort national pour faire réussir le processus transitionnel. La présidence a également réitéré sa confiance aux unités de la sécurité intérieure et de l’armée pour gagner cette bataille.

Sami Sik Salem premier conseiller auprès du président de la République

 

Le président de la république a décidé de nommer Sami Sik Salem premier conseiller auprès du président de la république chargé des affaires sécuritaires et ce conformément à la décision présidentielle datée du 28 septembre 2013.Autre nomination, celle de Taoufik Guesmi comme conseiller auprès du président de la République chargé de la direction générale de la sécurité présidentielle et des personnalités officielles.

L’origine de la fuite du document de la CIA concernant l’assassinat de Brahmi est désormais connue

 

Dans une déclaration accordée à radio Jawhara FM, le porte-parole de la présidence de la République, Adnane Mansar est revenu, en ce lundi 30 septembre, sur l’affaire du document de la CIA divulgué par l’IRVA et alertant sur l’assassinat de Mohamed Brahmi.

 

Adnane Mansar a indiqué que l'inspection générale du ministère de l'Intérieur a réussi à connaître l'origine de la fuite dudit document, ajoutant qu’elle a, de même, établi un rapport quant aux raisons de l'absence prise des mesures nécessaires pour protéger Mohamed Brahmi qui était visé selon le document de la CIA.A noter que M. Mansar avoue qu'il s'agit là d'informations personnelles et que le ministère pourrait présenter, ultérieurement, à l'opinion publique.

L’état d’urgence prolongé de trois mois à partir du 3 juillet

Selon une déclaration de la présidence de la République, lundi 8 juillet 2013, l’état d’urgence a été prolongé de trois mois à partir du 3 juillet courant. Une décision qui fait suite à des propositions de responsables militaires et sécuritaires et après concertation avec Ali Laârayedh, chef du gouvernement, et Mustapha Ben Jaâfar, président de l’ANC, rapporte l’agence TAP qui ajoute que cette disposition intervient dans un contexte d’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays.

Lecture critique du décret n°97/2011 relatif aux martyrs et blessés de la révolution

Le décret n°97/2011 du 24 octobre 2011 relatif à l’indemnisation des Martyrs de la révolution et de ses blessés tel que modifié et complété par le projet de loi présenté par le Chef du gouvernement : traduction de l’arabe au français et commentaires. Dans le nouveau projet de loi La dénomination « Premier Ministre » dans le décret est remplacée par « Chef du gouvernement » et la dénomination «  Commission des martyrs de la révolution » est remplacée par « Commission des martyrs de la révolution et ses blessés »