jeudi , 28 septembre 2023
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Le Pape François prochainement en Tunisie

 

Le Pape François effectuera prochainement une visite en Tunisie, a indiqué Adnen Mansar, porte-parole de la présidence provisoire de la république.

 

Le Pape François, à la tête du Vatican depuis mars 2013, a reçu, jeudi 11 septembre 2014 au Vatican, le président provisoire de la république Moncef Marzouki, en visite officielle en Italie les 10 et 11 septembre.

 

«Le Pape François a accepté avec bonheur l’invitation du président Marzouki et la date de la visite sera fixée ultérieurement», a indiqué Adnen Mansar, sans préciser si cette visite devra être effectuée sous le «règne» de M. Marzouki qui prendra fin en décembre prochain.

 

Lors de leur rencontre d’hier, le pape François et le président Marzouki se sont engagés pour le dialogue inter-religieux et le rejet de l'extrémisme et de la violence. Ils ont dénoncé les violences infligées par l'Etat islamique (Daâch), notamment aux chrétiens d'Irak, contraints à l'exode.

 

Rappelons que le dernier pape à avoir visité la Tunisie était feu Jean-Paul II, le 14 avril 1996.

 

La Tunisie, rappelons-le, est une vieille terre de la chrétienté. Elle a donné naissance à 3 papes : Saint Victor 1er (élu pape à Rome en 189 et mort martyr vers l'an 198), Saint Miltiade (élu pape le 2 juillet 311 et mort le 10 janvier 314) et Saint Gélase (élu pape le 1er mars 492 et mort le 21 novembre 496).

Moncef Marzouki : « Si Daech n’est pas maîtrisé, ce sera l’enfer »

 

Dans le cadre de sa visite officielle à Rome, Le président de la république Moncef Marzouki s’est exprimé aujourd’hui devant la cour du Sénat italien à propos de la menace que constitue actuellement Daech.

 

Dans son discours, Moncef Marzouki a clairement annoncé que « Si Daech n’est pas éliminé, ce sera l’enfer » .

 

D’après notre envoyé spécial en Italie, Marzouki a appelé à résister au terrorisme, rappelant la menace qu’encourt la Tunisie du côté libyen.

 Enfin, le président Tunisien a rejeté toute intervention étrangère en Libye.

Conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques -Marzouki: « La diplomatie n’est plus un prolongement du rôle du ministère de l’Intérieur »

 

 Le président de la République a insisté sur le rôle de soutien de la diplomatie aux communautés expatriées et au soutien à l’économie nationale

Le président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a souligné que la diplomatie tunisienne fait partie intégrante de la dynamique qui anime le pays face à la crise. Désormais, a-t-il dit, « il n’y a plus de place ni pour la diplomatie-cocktail ni pour la représentation routinière de l’Etat ».

« Le pouvoir en Tunisie n’a plus besoin, aujourd’hui, qu’on redore son image. C’est pourquoi le rôle de la diplomatie dans ce domaine est fini, du moins dans sa conception antérieure comme prolongement du rôle du ministère de l’Intérieur », a-t-il lancé à l’ouverture de la conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires, au Palais de Carthage.

Marzouki a, par contre, mis en avant la nécessité de faire en sorte que les efforts de la diplomatie tunisienne tendent de plus en plus à soutenir l’effort national destiné à réunir les meilleures conditions pour la participation des communautés tunisiennes expatriées aux prochaines élections et le maintien d’un contact permanent avec les Tunisiens à l’étranger, « non pas comme administration de contrôle mais comme administration de service ».

 

Rôle sécuritaire et économique

La diplomatie joue un rôle tout aussi essentiel pour ce qui est de servir la sécurité du pays, en se tenant partout à l’affût de soutiens à la Tunisie et de nouvelles relations, a-t-il ajouté.

Le président de la République a d’autre part mis l’accent sur l’importance du rôle économique de la diplomatie tunisienne qui doit se faire un devoir de contribuer à attirer les investissements extérieurs, recommandant d’aller vers de nouveaux marchés, ceux d’Afrique en particulier, qu’il a qualifiés de « porteurs ».

«Le stéréotype tenace de la diplomatie tunisienne doit changer », a encore déclaré Marzouki dans son allocution, ce qui, a-t-il dit, commande de « reconsidérer le système, réformer les organes de l’Etat sur des bases professionnelles et procéder aux nominations selon des critères de compétences et non d’allégeance, loin de toute forme de sectarisme et de tout ce qui aurait un quelconque

rapport avec l’ancien système ».

 

Cellule de suivi

Le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a mis en exergue, quant à lui, le rôle pivot de la diplomatie tunisienne face aux défis sécuritaires et économiques auxquels le pays est confronté, soulignant que la situation nécessite de changer de méthodes, de redoubler d’efforts et d’adopter une vision claire du monde ».

Pour lui, la diplomatie économique constitue l’un des principaux piliers sur lesquels s’appuie l’effort national de développement.  Donnant un aperçu de l’action menée dans ce sens, il a rappelé que le ministère s’était doté d’une cellule spécialement en charge du suivi des dossiers et de la conception d’une stratégie nationale de diplomatie économique.

Hamdi a d’autre part souligné la nécessité d’élargir le champ de la représentation diplomatique afin de l’étendre aux espaces économiques porteurs et émergents d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine car, dit-il, il y va des efforts des entreprises économiques tunisiennes désireuses de prendre pied sur ces marchés.

Le ministre a d’autre part mis en avant le rôle de la diplomatie en matière de soutien aux efforts nationaux de lutte contre le terrorisme, au moyen de la sensibilisation des pays frères et amis à l’impératif de développement de la coopération avec la Tunisie en la matière.

La conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires (11 et 12 août) a, cette année, pour thème «La diplomatie tunisienne et les défis sécuritaires et économiques au plan régional et international ».

Vidéo : Marzouki : Il n’y a plus de place à la diplomatie ‘des cocktails’…

 

Le Président provisoire de la République, Moncef Marzouki, est revenu, lors de la conférence annuelle des Chefs de délégations diplomatiques et consulaires, sur la situation actuelle du pays.

Moncef Marzouki a mis l’accent sur la gravité de la situation actuelle tout en ajoutant que les 75 jours précédant les élections seront les jours les plus dangereux.

Il a, par ailleurs, ajouté que la Tunisie n’a pas besoin de redorer son blason tout en mettant l’accent sur la nécessité de changer les objectifs de la diplomatie.

« ll n’y a plus de place à la diplomatie ‘des cocktails’, de la ‘comédie’ et du ‘travail monotone’ » a ajouté le Président de la République.

Moncef Marzouki demande aux Etats-Unis de donner 12 hélicoptères à la Tunisie

 

La Tunisie a demandé aux Etats-Unis de lui fournir douze hélicoptères militaires pour que ses forces armées combattent le "terrorisme" jihadiste qui menace ce pays du Maghreb, a dit son président Moncef Marzouki, en visite à Washington.



"Nous avons besoin d'hélicoptères, nous en avons besoin d'environ douze. Nous avons demandé aux Etats-Unis de nous donner environ douze Black Hawk", a déclaré le chef de l'Etat tunisien devant un centre d'études de Washington, en marge du sommet Etats-Unis/Afrique (voir vidéo ci-dessus, à parti de la 32ème minute).


Il a estimé qu'un tel achat serait "extrêmement onéreux" et qu'il faudrait à Tunis "deux ou trois ans" pour obtenir les appareils.


M. Marzouki a également réclamé pour équiper son armée "des instruments de vision nocturne et de communication".


Il a invoqué la "lutte contre le terrorisme", une "nouvelle menace" représentée par "des terroristes extrêmement bien entraînés au Mali ou pendant 20 ans contre l'armée algérienne".


"Si la Tunisie échoue..."


Dans son discours d'introduction à l'Atlantic Council (un think tank américain basé à Washington), le président de la République a déclaré que l'aide de l'Occident à la Tunisie n'était pas suffisante.


"Si nos amis occidentaux ne nous donnent pas tout ce dont on a besoin en matière d'armement pour combattre le terrorisme, si vous n'investissez pas en Tunisie pour que nous puissions donner du travail à nos jeunes, si la Tunisie échoue, vous pouvez dire adieu à la démocratie dans le monde arabe", a-t-il dit.


Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a récemment revendiqué pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur.


Président du premier pays du Printemps arabe, M. Marzouki a donné échos aux propos laudateurs tenus la veille par le secrétaire d'Etat John Kerry qui voit dans la Tunisie "une lueur d'espoir" pour le monde arabe.


La Tunisie "est le dernier espoir (...) et nous avons l'obligation d'être une 'success story'", a lancé le chef de l'Etat tunisien.


Dans sa transition vers la démocratie, la Tunisie a connu une crise politique de plusieurs mois qui ne s'est apaisée qu'en janvier dernier avec l'adoption d'une Constitution puis le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahda, remplacé par une équipe de technocrates.

La Tunisie livre 63 prisonniers ayant bénéficié de l’amnistie à la Libye

 

La Tunisie a récemment livré 63 prisonniers libyens, ayant bénéficié de l’amnistie accordée par le président provisoire de la République à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, aux autorités libyennes. Il est à rappeler que le président de la République avait amnistié 1630 prisonniers à l’occasion de l’Aïd.

La présidence de la République appelle la HAICA et le Parquet à agir contre ses détracteurs

 

Dans un communiqué rendu public, vendredi 18 juillet 2014, la présidence de la République dénonce les déclarations « irresponsables » et les dires « mensongers » accusant les responsables au sein de l’Etat de complicité avec le terrorisme.

Le communiqué pointe du doigt des parties connues pour leurs « idées putschistes » et leur « rejet du processus électoral » ainsi que par leurs « appels à dissoudre les institutions élues au suffrage ». Ces parties instrumentalisent toutes souffrances et douleurs nationales au profit de leurs intérêts politiques et pour tromper l’opinion publique, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, la présidence de la République se dit être étonnée du silence du Parquet et de la HAICA face à ces infractions et incitations contre les institutions de l’Etat et face également aux « menaces » diffusées par les médias. A ce propos, elle indique qu’elle poursuivra en justice les auteurs des déclarations « dénigrant les forces de sûreté » ainsi que tous ceux qui ont entretenu des propos « mensongers ».

Moncef Marzouki reçoit l’ambassadeur de Tunisie en Libye

 

Le président de la République, Moncef Marzouki, a rencontré, aujourd’hui, 16 juillet 2014, au palais de Carthage, l’ambassadeur de Tunisie en Libye, Ridha Boukadi. La discussion a porté sur la situation sécuritaire en Libye et le processus de transition démocratique en ce pays.

 

Nous rappelons, par ailleurs, que M.Boukadi avait déjà déclaré qu’il songeait sérieusement à démissionner à cause des menaces de meurtre et de kidnapping qu’il reçoit quotidiennement, selon ses dires.

La lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale, selon Marzouki

 

Lors de la remise des diplômes de la 31ème session de formation de l’Institut de la Défense Nationale, Moncef Marzouki a affirmé que la lutte contre le terrorisme en Tunisie nécessite une approche globale. Cette approche se base sur le côté sécuritaire, social ,éducatif, culturel et économique.

Il a, par ailleurs, signalé que la Tunisie a choisi son chemin en adoptant la démocratie afin de mettre les bases d’un état-civil démocratique qui vaincra les groupes terroristes.