samedi , 10 juin 2023
Home / page 118

Blog Archives

Hédi Jabari:La sécurité présidentielle a sauvé le pays du chaos et récolte aujourd’hui l’injustice.

 

Le conseil  national de  sécurité a considéré à plusieurs reprises que le plus grand coup porté à la sureté tunisienne et à ses capacités dans la lutte contre le terrorisme consiste dans la décision de mise à la retraite forcée des 42 cadres du ministère de l’intérieur  alors que Rajhi Farhat était  à la tête de cette institution.

 

Cette décision avait causé une secousse  dans l’appareil de sûreté et ses capacités à pister les terroristes ainsi qu'au niveau de l’appareil de renseignement. Le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa serait, d’après le journal Attounssia dans son édition du lundi 24 février 2014,du même avis  que le conseil national de sécurité.

 

De son côté le président du départements des armes et des munitions  de la sûreté présidentielle l'ex  commandant Hédi Jabari a, dans une interview au journal Essarih, précisé que le gel d’environ 70 % des cadres sécuritaires compétents a été un coup pour le moral de ces derniers qui vivent dans la peur d’être juger injustement. Il a par ailleurs indiqué que la sécurité présidentielle a sauvé le pays du chaos  et récolte aujourd’hui l’injustice.

Le 06 février journée nationale de lutte contre la violence politique

 

Le président de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a décidé de décréter le 06 février de chaque année comme journée nationale pour la lutte contre la violence politique.

 

 D’après un communiqué oublié aujourd’hui par la présidence de la République, cette décision a été prise suite au danger palpable de la violence politique et ses répercussion sur l’avenir de la bonne entente entre les différentes composantes de la société tunisienne et la menace qu’elle représente face à l’expérience démocratique en Tunisie.

A l’occasion de la fête de la révolution, Moncef Marzouki gracie 1.806 détenus

 

 

A l’occasion de la Fête de la Révolution, le président de la République, Moncef Marzouki, a décidé, ce mardi 14 janvier 2014, en présence du ministre de la Justice Nadhir Ben Ammou, une grâce spéciale en faveur de 1.806 détenus. Cette décision a été prise en concertation avec la commission d'amnistie.

 

Les dossiers de 2.238 détenus ont été étudiés par la commission  qui a sélectionné les cas réunissant les conditions adéquates permettant aux détenus de bénéficier de cette amnistie. 689 d'entre eux seront libérés alors que les autres ont eu droit à des réductions de peine. Cette décision a concerné 401 personnes dont la peine restante est de 3 mois, mais aussi des femmes, des élèves, des étudiants, des personnes handicapées et des ressortissants libyens.

 

La présidence souligne qu’aucun prisonnier condamné pour terrorisme n’a été gracié. On notera qu'aucun parmi les prisonniers d'opinion détenus ne figure sur la liste d'amnistiés, selon des sources judiciaires.

Report de l’examen de l’appel de la nomination d’administrateurs judiciaires au 26 décembre courant.

 

La cour d’appel examine l’affaire de nomination d’administrateurs judiciaires sur l’archive de la présidence.

La chambre civile de la cour d’appel de Tunis a reporté l’examen de l’affaire de la nomination d’administrateurs judiciaires au 26 décembre courant.

Et ce pour étudier l’appel de la présidence de la république émis le 18 décembre 2013, concernant la désignation de 3 administrateurs judiciaires. L’avocat Azeddine Mhadhbi avait intenté un procès en urgence suite à la publication du livre Noir

S.Dilou: Le Livre Noir a permis aux tunisiens d’estimer la loi de la justice transitionnelle à sa juste valeur

 

Interrogé par l'un de nos auditeurs sur les crimes de droit public, le ministre a déclaré que l'article 43 de la Loi portant sur la Justice Transitionnelle précise que certains domaines concernés par la corruption verront l'Instance de la Dignité et de la Vérité intervenir à certains niveaux pour demander la mise à l'écart de certains corrompus. Cependant ces interventions n'auront pas pour but de permettre à certains de se venger.

De retour sur la loi d'immunisation de la Révolution, Samir Dilou a précisé que son ministère n'est pas concerné par cette loi dont la validation revient à l'Assemblée Constituante. Il a aussi déclaré que la publication du Livre Noir par la Présidence de la République a permis à tous les tunisiens de connaître les retombées de l'absence d'une loi sur la Justice Transitionnelle.a

Polémique autour du Livre Noir : La Garde Présidentielle menace de porter plainte

 

Le porte-parole du syndicat des agents et cadres de la sécurité présidentielle, Hichem Gharbi, a affirmé, dans une déclaration accordée au journal Al Chourouk, que des plaintes seront déposées à l’encontre de ceux qui ont accusé les agents de la garde présidentielle d’avoir participé à la diffusion du Livre Noir.

Hichem Gharbi a, par ailleurs démenti la présence des agents de la Garde Présidentielle à l’imprimerie officielle le 1er novembre 2013.

Il a, par ailleurs, appelé les parties politiques à ne pas impliquer la Garde présidentielle dans leurs conflits politiques.

Mise sous séquestre des archives retrouvées aux palais présidentiels?

 

Maître Ezeddine Mhadhebi a annoncé lundi 23 décembre 2013 qu’il avait mandaté des huissiers de justice pour l’application du jugement rendu mercredi 18 décembre 2013 par le Tribunal de première instance de Tunis

Le jugement rendu concerne la désignation d’administrateurs judiciaires pour les archives présidentielles ainsi que pour tous les documents retrouvés auprès de la commission nationale pour l’investigation à propos des malversations et de corruption.

Et d’ajouter qu’en cas de refus de la présidence de la République d’appliquer le jugement, il demanderait le recours à la force publique. Quant à l’appel interjeté par la présidence de la République, Me Mhadhebi a annoncé que le jugement sera rendu le 26 décembre.

Mohamed Bouazizi, l’immolation qui a déclenché le printemps arabe

 

"Ce matin-là, il ne voulait rien entendre. Il était tellement en colère", se rappelle Fayda Hamdi, agent de police à Sidi Bouzid. Le 17 décembre 2010, un jeune vendeur de fruits et légumes tunisien se voit confisquer sa marchandise par des policiers. Ce n'est pas la première fois : c'est celle de trop. Mohamed Bouazizi, 26 ans, s'immole par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid.

Le syndicat de la sécurité présidentielle réplique sur les propos de Safi Saïd Share on Facebook Share on twitter

Dans une déclaration rendue publique jeudi soir, le syndicat des agents de la sécurité présidentielle et des personnalités nationales annonce que le syndicat demeure attaché à la neutralité de l’institution sécuritaire et aux principes de la sureté républicaine et se tient à égale distance de toutes les forces politiques et civiles. Et ce, en réaction aux propos du journaliste Safi Saïd, cité dans le Livre noir.

Livre noir : L’Association des directeurs des journaux porte plainte en Tunisie et à l’étranger Share on Facebook Share on twitter

 

Le président de l’Association des directeurs des journaux tunisiens et directeur de la revue Réalités, Taïeb Zahar, a annoncé, ce jeudi 12 décembre 2013, dans une interview accordée à Shems Fm, l’intention de son association de porter plainte en Tunisie et à l’étranger contre Marzouki et tous ceux qui ont coopéré dans l’élaboration du livre noir, soulignant au passage qu’il n’a pas peur des menaces du conseiller de la présidence de la République, Adnène Mansar, et selon lesquelles si des plaintes sont déposées auprès de la justice la présidence de République divulguera tous les dossiers concernant le plaignant.

M. Zahar a rappelé dans ce contexte, les atteintes du livre en révélant des données personnelles et des archives dont le secret est protégé par la loi. Il note, également, que les derniers comportements hésitants (annulation de la conférence de Mansar et les déclarations de Samir Ben Amor que le livre n’est pas encore sorti) démontrent que la présidence a compris ses torts et commence à faire marche arrière.

Le président de l’Association des directeurs des journaux tunisiens a expliqué qu’il ne s’attendait pas que les réactions contre ce livre seraient de cette virulence, notant que seules les 3 ou 4 personnes ayant collaboré à ce livre le défendent et que les politiciens ou activistes des droits de l’Homme ont incendié ce livre.

Tous s’accordent sur le fait que la publication de cette liste ne fait pas partie des prérogatives de la présidence de la République. Ainsi, pour lui, ce livre fait partie de la campagne électorale de Marzouki qui a pour objectif de redorer son image et réduire le rôle des opposants qui ont choisi de rester en Tunisie pour militer. Il s’est même attaqué aux personnes qui l’ont aidé en France notamment Slim Bagga, Ahmed Bennour et Ahmed Mannai.

«Chaque fois, on disait qu’on ne pouvait pas tomber plus bas mais avec ce livre là on atteint les plus bas niveaux avec des atteintes à l’honneur des personnes et des mensonges», a-t-il souligné.

M. Zahar reconnaît que le système était corrompu et qu’il utilisait la publicité pour faire pression sur les médias. L’ATCE a été créée pour partager avec équité la publicité publique. Tous les journaux ont le droit d'avoir une part de cette publicité et tous les pays démocratiques aident leurs médias avec des milliards d’euros car ce secteur rencontre plusieurs difficultés.

Il a souligné, dans ce contexte, que les chiffres présentés dans le livre sur le fait que Réalités touche 2.000 dinars par page sont faux et qu’à plusieurs reprises ses magazines ont été punies en les privant de publicité pendant une année à chaque fois. Et que chaque fois que l’ATCE considérait qu’il a fait un faux pas, la pub diminuait automatiquement.

Taïeb Zahar considère que ce livre est une tentative pour la mise à genoux des médias en place et leur remplacement par d’autres médias partisans et serviles, ce qui est très dangereux.

Autre point relevé par le président de l’Association des directeurs des journaux tunisiens, ce sont les divergences au sein de la présidence de la République sur ce livre qui, au delà de Moncef Marzouki, touche la présidence et son prestige.