dimanche , 2 avril 2023
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Le juge au tribunal administratif répond au comité de défense de Moncef Marzouki

 

Le juge au tribunal administratif, Ahmed Saweb, est revenu dans une déclaration à Jawhara Fm, aujourd’hui lundi 8 décembre 2014, sur les propos du comité de défense de Marzouki. Tout en affirmant que la demande de justification et de motivation des verdicts du Tribunal administratif est « tout à fait légitime », il a précisé que ceci se fera dans les jours à venir. Cependant, le juge a critiqué les propos de ceux, en l’occurrence les membres du comité de défense de Marzouki

Moncef Marzouki dépose 8 recours auprès du Tribunal Administratif

 

“Huit recours auprès du Tribunal administratif ont été déposés aujourd’hui, vendredi 28 Novembre 2014, par le candidat aux élections présidentielles et président sortant, Mohamed Moncef Marzouki.

 

Le candidat aurait attendu le dernier jour pour déposer les recours concernant les résultats des élections présidentielles, sachant que les délais des recours commencent mercredi 26 novembre et s’achèvent le vendredi 28.

 

Le membre de l’ISIE, Anouer Ben Hassen, a déclaré à Shems FM, que suite aux recours déposés, le second tour de la présidentielle n’aura pas lieu à la date du 14 décembre mais pourrait avoir lieu le 21.”


Tunis – Présidentielle 2014 – Crise institutionnelle : Marzouki met la transition en ballotage

Une crise institutionnelle de dernière minute semble se profiler. Un coup de théâtre imprévu et imprévisible du président sortant. Ira-t-on vers une crise politique? Le deuxième tour est-il, lui-même, en ballottage? Quel risque probable de déstabilisation du pays? On refait le match.

 


On a voté au premier tour de la présidentielle. Hélas, l’euphorie n’était pas au rendez-vous. On avait de l’espoir mais le cœur n’y était pas, vraiment comme à tous les autres scrutins post-révolution. Les scrutins se suivent et se ressemblent. La loi des grands nombres nous plombe par des scrutins arrache-cœurs.

 


Damned! Le clivage politique refait surface

 


On a voté avec une majorité non pas silencieuse mais blasée car elle ne se mobilise pas. Shocking! La majorité ne fait pas nombre. Un déni de démocratie? Allez comprendre.

 


Les jeunes, comme à chaque fois, ont joué aux abonnés absents. Leur révolution leur a été volée, soit! Ce n’est pas une raison pour qu’ils se déconnectent totalement. On a voté à frontières fermées. Le gosier serré et la peur au ventre, à cause des menaces terroristes. Quel paradoxe!

 


L’empreinte islamiste nous marque avec des préceptes chrétiens puisqu’on nous fait enfanter la démocratie dans la douleur absolue. Et, ceci après avoir enfreint le premier commandement puisqu’il y a eu trois assassinats politiques sous la Troïka et que les candidats sont encore sous la menace.

 


Et puis, les soirées électorales manquaient de panache. Elles tournaient aux joutes d’experts à cause de la menace d’interdiction des sondages. C’était byzantin et ennuyeux. On a fait jurisprudence en bravant les interdits.

 


Pourquoi tout doit être fait au forceps durant cette transition? A leur tour, les cabinets de sondage ont aidé à la cacophonie. S’étant bousculés en ordre dispersé, leurs fourchettes étant trop larges, ils nous ont plongés dans l’expectative. On a vu les sondages contestés par certains directeurs de campagne, puis validés, dans un geste de pis-aller.

 


A chaque scrutin, le même dépit. Le clivage entre théocrates et laïcs, imposé dès les premiers jours de l’ère de la transition refait surface sous une forme ou une autre. Cette fois on veut nous faire croire qu’il est géographique, opposant le sud au nord. On veut en faire une fatalité. Quel acharnement! Et, ce qui pèse par-dessus tout, c’est le concert des louanges. On est en pole position des pays qui n’ont pas la démocratie. La belle affaire. On a surtout voté sans tirer les conséquences du scrutin des législatives. C’est à se demander si le pays est gouvernable en l’état! Dans cette ambiance surchauffée vient l’initiative du président provisoire et sortant d’inviter le chef du parti arrivé en tête des législatives à désigner un chef de gouvernement. Intrigue!

 


Une tension constitutionnelle

 


Le pays traverse une situation de haute fragilité, car à la veille du basculement d’un dispositif provisoire vers des institutions démocratiques pérennes. Cette initiative tombe comme un cheveu sur la soupe. Elle vient brouiller la visibilité durement acquise en ce dernier quart d’heure sur la dernière ligne droite. Le Dialogue national avait tranché la question, le 10 novembre, en imputant cette responsabilité au futur chef de l’Etat. Le président actuel n’avait pas contesté cette résolution. Elle n’est pas contraignante, faut-il le rappeler. Mais au vu de la place occupée par le Dialogue dans la résolution des tensions politiques nationales, elle devient une prescription morale. Alors, qu’est-ce qui a bien poussé l’actuel président à transgresser la résolution du Dialogue national? Il y a le motif avancé, publiquement, de se conformer au texte de la Constitution.

 


Pourquoi ce conformisme soudain, se demandent les observateurs? Le parti concerné crie à la manœuvre. A coup sûr, s’il devait être contraint d’obtempérer, sous peine de voir le parti concurrent investi à sa place, il dévoilerait des cartes précieuses qui gêneraient son candidat, en l’occurrence BCE, dans son score lors du deuxième tour. Le coup est très bien ciblé, cela ne fait pas de doute. BCE, déstabilisé à coup sûr, a fait appel devant le Dialogue national lequel a reconfirmé sa position ce lundi 24 novembre et en a aussitôt informé le président de la République provisoire. Ce dernier n’a pas encore fait connaître sa position publiquement. Ayant ignoré cet avis, la première fois, il pourrait récidiver. Quel scénario possible?

 


Réactiver le Conseil d’Etat?

 


A l’évidence, si le président maintient sa position, cette tension constitutionnelle tournerait à la crise car le point de litige ne peut être tranché en l’absence d’une Cour constitutionnelle. Il ne fait pas de doute qu’elle se transformerait en crise politique car on imagine bien que Nidaa Tounes ne se laissera pas déposséder facilement de son privilège de former le gouvernement.

 


Cependant, Ennahdha sera contente de revenir aux affaires à la faveur de ce détour constitutionnel et ne manquera pas, en bonne logique, de s’emparer de l’occasion, c’est bien naturel. De plus, elle pourra toujours se réfugier derrière l’alibi de contribuer à empêcher l’hégémonie de Nidaa. Ce faisant, elle sera bien contrainte de renvoyer l’ascenseur et de se jeter de tout son poids dans la bataille électorale pour aider à l’élection du président sortant. Ce scénario met d’emblée la transition en ballotage.

 


Cette lecture n’est pas tout à fait virtuelle, nous la trouvons plausible. Bien entendu, Nidaa en arriverait à contester cette issue et le pays connaîtrait une crise politique d’ampleur.

 


En l’absence d’un dispositif institutionnel, est-ce que le pays pourrait réactiver l’idée du Conseil supérieur d’Etat comme cela était le cas en Algérie pour dénouer la situation si elle venait à s’envenimer?

Le Dialogue National désavoue Moncef Marzouki : le président élu demandera la formation du prochain gouvernement

 

À l'issue de la réunion du Dialogue National du lundi 24 novembre 2014, le secrétaire général de l’UGTT et membre du Quartet, a déclaré qu’ils vont prendre contact avec le président sortant de la République, Moncef Marzouki, pour le convaincre de réviser sa position vis-à-vis de la lettre qu’il a adressé à Béji Caïd Essebsi dans laquelle il lui demande de procéder à la formation du prochain gouvernement.

 

Houcine Abassi a précisé que le Dialogue National a maintenu aujourd’hui sa décision de charger le prochain président de la République de la charge de convoquer le président du parti vainqueur des législatives pour lui demander de former le prochain gouvernement, "le Dialogue National s’est déjà prononcé sur la question depuis la réunion du 31 octobre dernier… c’est au nouveau président de la République de demander la formation du prochain gouvernement".

 

Houcine Abassi a ajouté que le Dialogue National a chargé le Quartet d’entrer en contact avec le président de la République, Moncef Marzouki, pour se concerter autour de cette problématique et trouver une solution afin d’offrir les meilleures conditions pour le déroulement du deuxième tour de l’élection présidentielle

Marzouki charge Caid Essebsi à la Présidentielle, de désigner un chef de gouvernement

 

Le président de la République Moncef Marzouki et candidat à l’élection présidentielle du 23 novembre a annoncé, dans une intervention sur la chaîne TNN, ce vendredi 21 novembre, avoir officiellement chargé Beji Caid Essebsi en tant que président de Nidaa Tounes, le parti vainqueur des législatives du 26 octobre, de désigner et lui soumettre le nom du prochain chef de gouvernement dans un délai de sept jours.

 


Moncef Marzouki a précisé qu’une demande officielle par écrit a été envoyée au président de Nidaa Tounes et candidat la présidentielle et que cette demande a été faite conformément à la Constitution, article 89 :
« Dans un délai d’une semaine après la proclamation des résultats définitifs des élections, le Président de la République charge le candidat du parti politique ou de la coalition électorale ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, de former le gouvernement dans un délai d’un mois pouvant être prorogé une seule fois. En cas d’égalité du nombre des sièges, la nomination s’effectue selon le nombre de voix obtenues. »

 

Publication by ‎TNN | Tunisia News Network | شبكة تونس الإخبارية (Official)‎.

 

Rappelons que lors de la réunion du dialogue national, le 31 octobre, il a été décidé de ne pas se conformer à la Constitution, puisque les participants voulaient que ce soit le futur président de la République charge le chef du gouvernement. 

Le prochain président de la République doit activer l’appareil de la sécurité de l’Etat

 

Mazen Cherif, expert des questions stratégiques, des affaires sécuritaire et militaire et en terrorisme a déclaré que les groupes terroristes ont perdu tout espoir et ils ont échoué à constitué un Etat et de détruire l’infrastructure dans plusieurs pays. Ceci pousse ces groupes à passer à la vengeance. Mazen Chérif a considéré que le prochain président de la République est appelé à activer l’appareil de sécurité de l’Etat et de coopérer avec les compétences de l’armée et de la sécurité nationale.

Marzouki: La situation libyenne est parmi mes principales préoccupations

 

Le président de la République et candidat à la présidentielle, Moncef Marzouki, a indiqué, jeudi, dans une interview accordée à Wassim Ben Larbi dans le cadre de son émission Expresso, que la situation en Libye est parmi ses principales préoccupations. Il a indiqué que durant sa campagne électorale, il n’a pas cessé de suivre l’évolution de la situation libyenne et d’accueillir les principaux acteurs concernés

Marzouki reçoit les familles des militaires victimes de l’attentat terroriste de Nebeur

 

Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a reçu, mercredi, au palais de Carthage, les familles des militaires victimes de l'attentat terroriste de Nebeur.

Selon un communiqué de la présidence de la République Marzouki a rendu un hommage posthume aux martyrs pour les sacrifices qu'ils ont consentis au service de la défense de la patrie." Forte de ses forces de sécurité et de son armée et de l'appui de tous les Tunisiens, la Tunisie va sortir gagnante de sa guerre contre ces groupes terroristes ", a-t-il promis."Ces actes terroristes ne pourront point entraver le processus démocratique engagé par la Tunisie " a-t-il assuré.
Cinq militaires ont trouvé la mort et 10 autres ont été blessés, dans un attentat terroriste perpétré, le 5 novembre 2014, près de Nebeur, à mi-chemin entre le Kef et Jendouba, contre un autocar affecté au transport des militaires et de leurs familles.

Le centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLJ) dénonce l’agression de journalistes pendant la visite de Moncef Marzouki à Kairouan

 

Le centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLJ) a rendu public un communiqué daté du 9 novembre 2014 pour dénoncer l’agression de journalistes pendant la couverture de la campagne présidentielle de Moncef Marzouki à Kairouan.

Selon le CTLJ, un agent de la Sécurité présidentielle a interdit un journaliste de Hakaek Online, Maher Ghidaoui, d’obtenir une déclaration du président de la République lors de sa visite à Kairouan. Selon lui, cet agent de la Sécurité présidentielle l’aurait bousculé en ajoutant que la brigade présidentielle avait poussé une citoyenne qui a perdu le contrôle et s’est accrochée au journaliste, détruisant ainsi sa caméra.

Par ailleurs, un groupe de sympathisants du président Marzouki a intimidé deux journalistes, Khalifa Kasmi de Mosaïque FM et Aymen Maherzi de Sabra FM, suite à leur correspondance depuis Kairouan. Selon M. Kasmi, les deux journalistes auraient reçu des appels téléphoniques leur reprochant leur couverture de l’événement. « Un adepte de Marzouki est allé jusqu’à m’insulter et me menacer à cause de ma couverture journalistique de l’événement », a-t-il expliqué.

Le centre de Tunis pour la liberté de la presse a exprimé, dans le communiqué, son soutien aux journalistes et s’est élevé contre les pratiques de la garde présidentielle ainsi que celles des supporters de Moncef Marzouki. Le CTLJ a également insisté sur la nécessité de préserver la neutralité des journalistes et a alerté quant aux menaces sur la sécurité des journalistes lors de la couverture de ce type d’événements.