Lundi , 11 décembre 2023

Archives du blog

Renseignement : quand Tunis “découvre” ses agents en Libye

 

Des déclarations des autorités tunisiennes ont révélé l'existence d'un réseau de renseignement en Libye. Une imprudence qui a mis un certain nombre d'agents en danger.

 

À en croire une source au ministère de l'Intérieur, les agents de renseignements tunisiens opérant en Libye, sous couverture et non armés, ne sont plus en sécurité. En annonçant le 24 septembre qu'Abou Iyadh, le chef salafiste d'Ansar al-Charia - réfugié en Libye depuis que son groupe a été classé parmi les organisations terroristes -, avait été localisé (alors qu'Interpol Tripoli est en veilleuse) et qu'il allait être exfiltré, les autorités ont involontairement révélé l'existence d'une antenne du renseignement tunisien en territoire libyen. Et mis en danger le réseau patiemment mis en place.

Washington met en garde ses ressortissants contre le voyage en Tunisie

 

Washington a mis en garde les citoyens américains contre les dangers de voyager en Tunisie et a appelé ses ressortissants en Tunisie à être prudents et à élaborer des plans d'urgence qui leur sont propres, en raison de l'instabilité de la situation sécuritaire dans le pays.Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué: " En raison de l'imprévisibilité de la situation sécuritaire en Tunisie, nous appelons les citoyens américains à être vigilants».

Enlèvement de deux Tunisiens à Zaouia en Libye

Enlèvement de deux Tunisiens par un groupe d'individus armés de Zaouia, en Libye. Le consul serait en train de négocier avec ces derniers pour leur libération. Alors que les deux bergers étaient le 12 février avec leurs hebdomadaires dans la zone frontalière tuniso-libyenne, un groupe armé les a obligés à le suivre jusqu'à Zaouia en Libye. Le consul tunisien a déclaré sur les ondes de radio Tataouine que les deux hommes sont en bonne santé. Et qu'il est entré en contact avec ce groupe pour trouver une solution et libérer les deux bédouins.

Les autorités libyennes promettent de libérer deux tunisiens enlevés depuis le 12 février 2013

Les autorités libyennes ont promis de libérer les tunisiens détenus depuis le 12 février 2013 à Zaouia après avoir été enlevés à EL Four (Gouvernorat de Méednine) alors qu'ils gardaient du bétail sur la frontière algéro-libyenne. Le consul tunisien s'était rendu à Zaouia où il s'est entretenu avec les responsables libyens qui ont promis de libérer les otages après la finalisation des procédures juridiques nécessaires.

ABOU IYADH n’ a pas rappelé les Tunisiens de Syrie et leur nombre est inférieur à 12 mille.

Le porte-parole d' « Anasr Echaria », Seif Eddine Errais, a démenti catégoriquement sur les ondes d’Express FM, l’information véhiculée par le journal algérien Echourouk qui dit que le leader salafiste Abou Iyadh a ordonné aux 12 000 salafistes tunisiens qui participent à la guerre en Syrie de rentrer au pays.Errais a estimé : « que ces rumeurs malintentionnées de la part d’un média connu par ses relations douteuses avec les services secrets français et britanniques visent à déstabiliser la Tunisie pour faire échouer cette révolution, par crainte qu’elle n’inspire les Algériens. » Il a, d’un autre côté, jugé le nombre avancé de Tunisiens qui participent à la guerre en Syrie (12000) fantaisiste et alarmant, estimant que leur nombre est très inférieur aux 12 000 indiqués par ceux qui veulent du mal à la Tunisie. Erraies a aussi précisé qu’aucune source ne peut chiffrer avec exactitude le nombre de Tunisiens en Syrie ajoutant qu’Abou Iyadh n’a aucun pouvoir sur eux. «En partant personne ne l'a consulté, de même que pour le retour. C’est un choix personnel et ces Tunisiens n’ont de contact ni avec Abou Iyadh, ni avec « Ansar Echaria » dont les médias ne cessent de salir l’image en propageant des rumeurs infondées visant à servir certaines parties qui se reconnaitront.»

Égypte et Tunisie opposées à l’opération française au Mali

Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention militaire française au Mali. Soutenir leurs partisans intégristes plutôt que la lutte antiterroriste menée par la France. Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention militaire française au Mali contre les djihadistes. Ils ont été soutenus par leur sponsor du Qatar, pourtant l'un des plus proches alliés de Paris au Moyen-Orient. La charge la plus franche est venue du président égyptien Mohammed Morsi, issu de la Confrérie. «Nous ne serons jamais d'accord avec une intervention militaire au Mali parce que cela va attiser le conflit dans cette région», a déclaré le raïs égyptien en déplacement en Arabie saoudite, n'hésitant pas à parler d'une «agression». Pour Morsi, «l'intervention doit être pacifique et (…) des fonds doivent être investis dans le développement. Ce que nous ne voudrons jamais, c'est séparer le Nord arabe du cœur de l'Afrique». Soucieux de coller à une rue islamiste prompte à dénoncer «les invasions étrangères», les dirigeants tunisiens ont commencé par se montrer opposés à l'offensive militaire française, avant de se rétracter quelque peu. Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, membre des Frères musulmans, Rafik Abdelsallem, estimait que «les problèmes en Afrique doivent être résolus dans un cadre africain», tout en se disant «contre une intervention étrangère, dans tous les cas de figures». Quelques jours auparavant, le président Moncef Marzouki - un laïc - s'était déjà gardé d'apporter son soutien à Paris, indiquant qu'il aurait «préféré une solution politique négociée». Y a-t-il eu des réactions courroucées de Paris en coulisses? Toujours est-il qu'après une rencontre entre l'ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, et Rafik ­Abdelssalem, ce dernier a adouci sa position, disant «comprendre» l'opération française. «La Tunisie est bien consciente des exigences de l'intervention militaire française et des problèmes de sécurité qui ont nécessité ce processus pour empêcher la transformation du Mali en un foyer de terrorisme et de violence», indiquait alors le ministère tunisien des Affaires étrangères dans un communiqué cousu de fil blanc. Tout aussi embarrassante pour la France a été la réaction de ses alliés qatariens. Le premier ministre, Hamad Ben Jassem, a mis en doute le bien-fondé de l'intervention française, estimant que le recours à la force ne réglerait pas le problème au Mali. Dans la foulée, le très influent cheikh Youssef Qaradaoui, hébergé à Doha, critiquait «la précipitation de la France à déclencher la guerre, avant d'avoir épuisé tous les moyens de parvenir à une solution pacifique et à la réconciliation nationale». Une attaque émise au nom de l'Union internationale des oulémas musulmans, l'organisme que dirige Cheikh Qaradaoui, un ami des dirigeants qatariens, qui n'a pas pu s'exprimer sans un feu vert de l'émir Cheikh Hamad, lui-même. L'activisme humanitaire du Qatar au Mali est regardé avec suspicion par les services de renseignements français.

Volonté tuniso-libyenne de rouvrir, au plus tôt, les frontières

Dans sa déclaration sur les ondes de radio Mosaïque FM, Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères, a annoncé que la Tunisie et la Libye insistaient sur la nécessité de conclure un accord afin de rouvrir les frontières entre les deux pays voisins pour que l’échange commercial reprenne. Par ailleurs, le ministre précise qu’il est en contact permanent avec les autorités libyennes et notamment avec le ministre libyen des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Mohamed Abdelaziz, afin d’échanger les informations et de déterminer les circonstances dans lesquelles le citoyen tunisien a trouvé la mort, abattu par les forces du bouclier des frontières dans la région de Ben Guerdane. En outre, Rafik Abdessalem a souligné que les autorités tunisiennes étaient soucieuses de protéger le territoire national autant que de garder de bonnes relations avec les pays voisins, notamment la Libye.

Rafik Abdessalem confirme le décès du Tunisien aux frontières tuniso-libyennes et précise

Le ministère des Affaire étrangères a confirmé le décès d’un citoyen tunisien originaire de Ben Guerdane, Mohamed Ben Amor Mansouri, qui a été tué, ce lundi matin 14 janvier 2013, sur la frontière tuniso-libyenne, victime de tirs nourris d'un groupe Libyen qui a pourchassé la voiture qu'il conduisait. le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem a indiqué à la TAP, alors qu’il était en visite dans le gouvernorat de Médenine, dans le cadre de la célébration du 2ème anniversaire de la révolution, que la victime se dirigeait vers la localité frontalière d'El Faouar, pour s'approvisionner en nourriture pour son troupeau de camélidés et qu'il avait été attaqué par trois voitures libyennes qui avaient tiré massivement sur la voiture. Il a ajouté que «cet événement douloureux et inacceptable porte atteinte à la sécurité du territoire tunisien», émettant, en même temps, l'espoir qu'il «ne nuira pas aux relations tuniso-libyennes». Le ministre des Affaires étrangères a, en outre, expliqué que toutes les données seront vérifiées et que des contacts seront établis avec les autorités libyennes pour demander une intervention, une coordination sécuritaire et l'ouverture d'une enquête. Pour sa part, le gouverneur de Médenine, Hamadi Mayara, a précisé que la victime était accompagnée d'un autre citoyen, Mohamed Ben Khechira Mansouri, qui a été atteint au niveau des jambes et transporté à la clinique El Amen de Zarzis.

Hamadi Jebali en Libye

Le chef du gouvernement Hamadi Jebali effectuera, ce lundi 7 janvier 2012, une visite de travail en Libye. Il sera accompagné du ministre de la Défense nationale Abdelkrim Zbidi et de celui des Affaires étrangères Rafik Abdesslem. En effet, une réunion tripartite regroupera M. Jebali avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et celui de la Libye Ali Zidane, à Ghadamès en Libye, selon une déclaration de M. Abdessalem à Radio Tataouine dimanche soir 6 janvier 2013. Cette réunion permettra d’étudier les relations entre les trois pays, notamment le dossier sécuritaire outre celui du passage frontalier de Ras Jedir bloqué depuis quelques jours.

Qui envoie des Tunisiens se faire tuer en Syrie?

Damas a remis à l’Organisation des Nations unies (Onu) une liste de 108 étrangers arrêtés en Syrie. Plus du tiers sont Tunisiens. Faut-il s’en féliciter? La Tunisie est-elle devenue un vivier du jihadisme mondial... La liste des djihadistes – ou présumés tels – établis par la Syrie sur la base des arrestations qu’elle a effectuées dans les rangs des combattants de l’Armée syrienne libre (Asl) ou parmi les personnes entrées illégalement dans le pays, contient des noms d’Irakiens, d’Egyptiens, de Libanais, de Jordaniens, de Libyens, de Palestiniens et, surtout, de Tunisiens. Ces derniers sont, en effet, au nombre de 46, près de la moitié. Combien d’autres Tunisiens combattent encore en Syrie? Combien sont déjà morts? Combien sont, aujourd’hui, sur le chemin de Damas? Et, surtout, que fait le gouvernement pour arrêter les recruteurs de candidats au jihad qui écrèment les mosquées tunisiennes? Ou, plutôt, pourquoi ferme-t-il les yeux sur ces activités terroristes? Ou cherche-t-il ainsi, par son laxisme, à rendre service aux commanditaires qataris et saoudiens de la sale guerre qui se déroule aujourd’hui en Syrie?