mercredi , 7 juin 2023
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Égypte et Tunisie opposées à l’opération française au Mali

Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention militaire française au Mali. Soutenir leurs partisans intégristes plutôt que la lutte antiterroriste menée par la France. Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention militaire française au Mali contre les djihadistes. Ils ont été soutenus par leur sponsor du Qatar, pourtant l'un des plus proches alliés de Paris au Moyen-Orient. La charge la plus franche est venue du président égyptien Mohammed Morsi, issu de la Confrérie. «Nous ne serons jamais d'accord avec une intervention militaire au Mali parce que cela va attiser le conflit dans cette région», a déclaré le raïs égyptien en déplacement en Arabie saoudite, n'hésitant pas à parler d'une «agression». Pour Morsi, «l'intervention doit être pacifique et (…) des fonds doivent être investis dans le développement. Ce que nous ne voudrons jamais, c'est séparer le Nord arabe du cœur de l'Afrique». Soucieux de coller à une rue islamiste prompte à dénoncer «les invasions étrangères», les dirigeants tunisiens ont commencé par se montrer opposés à l'offensive militaire française, avant de se rétracter quelque peu. Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, membre des Frères musulmans, Rafik Abdelsallem, estimait que «les problèmes en Afrique doivent être résolus dans un cadre africain», tout en se disant «contre une intervention étrangère, dans tous les cas de figures». Quelques jours auparavant, le président Moncef Marzouki - un laïc - s'était déjà gardé d'apporter son soutien à Paris, indiquant qu'il aurait «préféré une solution politique négociée». Y a-t-il eu des réactions courroucées de Paris en coulisses? Toujours est-il qu'après une rencontre entre l'ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, et Rafik ­Abdelssalem, ce dernier a adouci sa position, disant «comprendre» l'opération française. «La Tunisie est bien consciente des exigences de l'intervention militaire française et des problèmes de sécurité qui ont nécessité ce processus pour empêcher la transformation du Mali en un foyer de terrorisme et de violence», indiquait alors le ministère tunisien des Affaires étrangères dans un communiqué cousu de fil blanc. Tout aussi embarrassante pour la France a été la réaction de ses alliés qatariens. Le premier ministre, Hamad Ben Jassem, a mis en doute le bien-fondé de l'intervention française, estimant que le recours à la force ne réglerait pas le problème au Mali. Dans la foulée, le très influent cheikh Youssef Qaradaoui, hébergé à Doha, critiquait «la précipitation de la France à déclencher la guerre, avant d'avoir épuisé tous les moyens de parvenir à une solution pacifique et à la réconciliation nationale». Une attaque émise au nom de l'Union internationale des oulémas musulmans, l'organisme que dirige Cheikh Qaradaoui, un ami des dirigeants qatariens, qui n'a pas pu s'exprimer sans un feu vert de l'émir Cheikh Hamad, lui-même. L'activisme humanitaire du Qatar au Mali est regardé avec suspicion par les services de renseignements français.

Volonté tuniso-libyenne de rouvrir, au plus tôt, les frontières

Dans sa déclaration sur les ondes de radio Mosaïque FM, Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères, a annoncé que la Tunisie et la Libye insistaient sur la nécessité de conclure un accord afin de rouvrir les frontières entre les deux pays voisins pour que l’échange commercial reprenne. Par ailleurs, le ministre précise qu’il est en contact permanent avec les autorités libyennes et notamment avec le ministre libyen des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Mohamed Abdelaziz, afin d’échanger les informations et de déterminer les circonstances dans lesquelles le citoyen tunisien a trouvé la mort, abattu par les forces du bouclier des frontières dans la région de Ben Guerdane. En outre, Rafik Abdessalem a souligné que les autorités tunisiennes étaient soucieuses de protéger le territoire national autant que de garder de bonnes relations avec les pays voisins, notamment la Libye.

Rafik Abdessalem confirme le décès du Tunisien aux frontières tuniso-libyennes et précise

Le ministère des Affaire étrangères a confirmé le décès d’un citoyen tunisien originaire de Ben Guerdane, Mohamed Ben Amor Mansouri, qui a été tué, ce lundi matin 14 janvier 2013, sur la frontière tuniso-libyenne, victime de tirs nourris d'un groupe Libyen qui a pourchassé la voiture qu'il conduisait. le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem a indiqué à la TAP, alors qu’il était en visite dans le gouvernorat de Médenine, dans le cadre de la célébration du 2ème anniversaire de la révolution, que la victime se dirigeait vers la localité frontalière d'El Faouar, pour s'approvisionner en nourriture pour son troupeau de camélidés et qu'il avait été attaqué par trois voitures libyennes qui avaient tiré massivement sur la voiture. Il a ajouté que «cet événement douloureux et inacceptable porte atteinte à la sécurité du territoire tunisien», émettant, en même temps, l'espoir qu'il «ne nuira pas aux relations tuniso-libyennes». Le ministre des Affaires étrangères a, en outre, expliqué que toutes les données seront vérifiées et que des contacts seront établis avec les autorités libyennes pour demander une intervention, une coordination sécuritaire et l'ouverture d'une enquête. Pour sa part, le gouverneur de Médenine, Hamadi Mayara, a précisé que la victime était accompagnée d'un autre citoyen, Mohamed Ben Khechira Mansouri, qui a été atteint au niveau des jambes et transporté à la clinique El Amen de Zarzis.

Hamadi Jebali en Libye

Le chef du gouvernement Hamadi Jebali effectuera, ce lundi 7 janvier 2012, une visite de travail en Libye. Il sera accompagné du ministre de la Défense nationale Abdelkrim Zbidi et de celui des Affaires étrangères Rafik Abdesslem. En effet, une réunion tripartite regroupera M. Jebali avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et celui de la Libye Ali Zidane, à Ghadamès en Libye, selon une déclaration de M. Abdessalem à Radio Tataouine dimanche soir 6 janvier 2013. Cette réunion permettra d’étudier les relations entre les trois pays, notamment le dossier sécuritaire outre celui du passage frontalier de Ras Jedir bloqué depuis quelques jours.

Qui envoie des Tunisiens se faire tuer en Syrie?

Damas a remis à l’Organisation des Nations unies (Onu) une liste de 108 étrangers arrêtés en Syrie. Plus du tiers sont Tunisiens. Faut-il s’en féliciter? La Tunisie est-elle devenue un vivier du jihadisme mondial... La liste des djihadistes – ou présumés tels – établis par la Syrie sur la base des arrestations qu’elle a effectuées dans les rangs des combattants de l’Armée syrienne libre (Asl) ou parmi les personnes entrées illégalement dans le pays, contient des noms d’Irakiens, d’Egyptiens, de Libanais, de Jordaniens, de Libyens, de Palestiniens et, surtout, de Tunisiens. Ces derniers sont, en effet, au nombre de 46, près de la moitié. Combien d’autres Tunisiens combattent encore en Syrie? Combien sont déjà morts? Combien sont, aujourd’hui, sur le chemin de Damas? Et, surtout, que fait le gouvernement pour arrêter les recruteurs de candidats au jihad qui écrèment les mosquées tunisiennes? Ou, plutôt, pourquoi ferme-t-il les yeux sur ces activités terroristes? Ou cherche-t-il ainsi, par son laxisme, à rendre service aux commanditaires qataris et saoudiens de la sale guerre qui se déroule aujourd’hui en Syrie?

Rafik Abdessalem se réjouit de « l’absence » de morts lors des événements de l’ambassade US

Lors d’une apparition télévisée accordée à la chaine Hannibal TV, Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères se réjouit « de l’absence de morts lors des derniers événements de l’ambassade américaine, le 14 septembre dernier », qu’il qualifie d’événement regrettable pour les deux parties et qui n’honore pas la Tunisie ou la Révolution. A la remarque du journaliste qui a pris soin de lui rappeler qu’il y a eu, effectivement, des décès lors des affrontements devant l’ambassade américaine, M. Abdessalem a acquiescé que des décès ont été enregistrés du côté tunisien, mais il a tenu à expliciter son raisonnement en précisant que les conséquences diplomatiques auraient été nettement plus regrettables si des ressortissants américains avaient été victimes des actes de violence.

Violences 14 Sept.-Evacuation de l’ambassadeur: Ben Abbès contredit la version d’Ali Laaryedh…

Hédi Ben Abbès, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères chargé de l’Amérique et de l’Asie, a révélé, lundi 24 septembre, sur les ondes de Radio Express FM, que l’ambassadeur desEtats-Unis et ses collaborateurs n’ont pas quitté, le vendredi 14 septembre, leur bunker, au siège de la chancellerie et y ont passé toute la nuit. Selon lui, «seul le personnel tunisien, une trentaine sur un total d’une centaine, avait quitté, le soir, l’ambassade avec l’aide des forces de sécurité tunisiennes, particulièrement de la garde présidentielle qui était, d’après ses dires, plus aguerrie à ce genre d’exercice». Ce qui donc contredit les propos du ministre de l’Intérieur, avait annoncé, ce jour là, que l’ambassadeur avait été évacué, mais sans préciser ni les circonstances ni l’heure.

Plus heureux que Rafik Abdessalem tu meurs

Tout va très bien en Tunisie qui, depuis le 23 octobre 2011, a connu un réel développement et un épanouissement sans précédent! Quant à la sécurité, les Tunisiens doivent se débrouiller, c’est leur affaire! C’est, à peu près, ce qu’a déclaré Rafik Abdessalem, un grand optimiste devant l’Eternel, passé maître dans l’art tout peindre en rose. Quatre jours avant de se rendre aux Etats-Unis, où, on l’imagine, il sera attendu (sans jeu de mots déplacé!), le ministre des Affaires étrangères a rencontré mardi les médias pour leur débiter sa langue de bois redondante habituelle. «Depuis le 23 octobre (date des premières élections post Ben Ali, Ndlr), la Tunisie est sur la voie du développement et tout va vers le mieux», a-t-il affirmé aux confrères, qui ont dû l’attendre plus d’une heure sans avoir droit à des excuses. Et les 800.000 chômeurs? Et les agitations sociales dans les régions? Et les vagues de migrants clandestins qui échouent en pleine mer? Et les prix qui explosent? Et le pouvoir d’achat qui plonge? Et les violences infligées aux populations par les extrémistes religieux? Et l’image complètement ternie de la Tunisie sur le plan international? Et le sentiment d’insécurité des Tunisiens, aggravé par les affrontements du vendredi 14 septembre entre les hordes salafistes djihadistes et les forces de l’ordre? De tout cela M. Abdessalem, sur son nuage nahdhaoui, n’en a cure. Pour le gendre de Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste d’Ennahdha, la sécurité n’est pas l’affaire du gouvernement, mais «de tous les Tunisiens, qui sont concernés par le maintien de la sécurité», c’est-à-dire «les partis, les représentants des associations, les citoyens et pas seulement les forces de sécurité», a précisé M. Abdessalem. Quant à ceux qui sont impliqués dans l’attaque de l’ambassade américaine et de l’incendie de l’Ecole américaine de Tunis, vendredi dernier, c’est promis: ils seront traduits devant la justice car ils ont cherché à «écorner l’image du pays». M. Abdessalem n’a pas indiqué, bien sûr, quand ces casseurs violents vont être relâchés par son collègue Noureddine Bhiri, ministre de la Justice. Sinon, il l’aurait dit. Un optimiste invétéré comme lui aurait été heureux d’annoncer une nouvelle si agréable au cœur de son beau-père. Au lendemain des violences menées par des salafistes djihadistes à l’ambassade américaine aux Berges du Lac, Washington a mis la Tunisie dans la liste des pays à risque déconseillés aux Américains, à côté du Soudan. Et a restreint son staff diplomatique au strict nécessaire après avoir demandé à ses ressortissants de quitter le pays. C’est à peine si M. Abdessalem admet que ces événements sont regrettables. Mais ils n’entacheront pas la qualité des relations tuniso-américaines. Sommes-nous tenus de croire encore ce beau parleur qui ne prend même pas la précaution de tourner sa langue sept fois dans la bouche avant de débiter des énormités?

L’ambassadeur des Etats-Unis rappelle les autorités tunisiennes à leurs devoirs

Jacob Walles a reproché aux autorités tunisiennes leurs manquements au devoir de protection de l’ambassade américaine, assaillie et dégradée vendredi par des extrémistes religieux. Dans une déclaration publiée aujourd’hui, l’ambassadeur américain à Tunis annonce avoir rencontré, le lundi 17 septembre, le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem. L’ambassadeur ajoute, dans un langage diplomatique à peine mesuré, avoir «rappelé au ministre des Affaires étrangères qu’il est du devoir des pays hôtes, en vertu de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, de prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la sécurité des missions diplomatiques.» L’ambassadeur a souligné que «les mesures prises par les autorités tunisiennes, le 14 septembre, étaient insuffisantes pour protéger l’ambassade américaine» et «demandé aux autorités tunisiennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’ambassade américaine et d’autres établissements en Tunisie, y compris l’Ecole américaine de Tunis». Contrairement donc aux affirmations de M. Abdessalem et des autres membres du gouvernement, qui ont cherché à minimiser l’impact des événements de vendredi sur les relations tuniso-américaines, quelque chose s’est bel et bien cassé dans ces relations traditionnellement bonnes et chaleureuses et il va falloir du temps, et beaucoup de doigté et de diplomatie pour faire oublier l’affront infligé à Washington par une poignée d’extrémistes islamistes chauffés à blancs.

Deux pêcheurs égyptiens tués par des gardes-côtes au large des îles Kerkennah

Le ministère des Affaires étrangères a exprimé lundi 3 septembre, "ses regrets" suite à l'accrochage entre un navire garde-côtes tunisien et des bateaux de pêche égyptiens, faisant deux tués et deux blessés, parmi les Egyptiens qui se sont infiltrés dans les eaux territoriales tunisiennes. "Le règlement de cette affaire se fera conformément aux dispositions prévues dans de telles circonstances" a indiqué le ministère mettant l'accent sur "les relations de fraternité privilégiées entre la Tunisie et l'Egypte". Deux marins égyptiens ont été tués et deux autres blessés lors d'une course poursuite, dimanche, à l'Est des îles Kerkennah, entre une vedette garde-côte tunisienne et un bateau de pêche égyptien, a indiqué lundi le ministère de la Défense nationale. Des tirs de sommations, lancés par les gardes-côtes tunisiens, ont atteint "accidentellement" les pêcheurs égyptiens qui s'étaient infiltrés dans les eaux tunisiennes refusant d'obtempérer aux ordres des gardes-côtes tunisiens. L'embarcation égyptienne a aussi procédé à des manœuvres risquées avec l'appui d'un autre bateau égyptien cherchant à percuter le navire garde-côtes tunisien. Le bateau de pêche égyptien, avec à son bord 12 marins, les corps des deux marins égyptiens tués ainsi que les deux autres blessés, a été conduit vers la base maritime de Sfax où il a été perquisitionné. Les deux marins égyptiens blessés ont été hospitalisés à l'hôpital régional de Sfax. Samedi à 21h, une altercation a eu lieu entre un contingent de dix bateaux de pêche égyptiens et des embarcations de pêche tunisiennes dans la zone d'El Attaya aux îles Kerkennah. Les autorités tunisiennes avaient informé à plusieurs reprises les autorités égyptiennes concernant des tentatives d'infiltration de bateaux de pêche égyptiens dans les zones maritimes tunisiennes, précise le ministère de la Défense. Selon la défense nationale, un incident similaire avait eu lieu l'année dernière à la même époque de repos biologique dans la région, entre un bateau de pêche égyptien qui, en prenant la fuite, a percuté le navire garde-côtes tunisien lui occasionnant d'importants dégâts matériels.