samedi , 23 septembre 2023
Home / page 30

Blog Archives

Les deux journalistes Tunisiens enlevés par Ansar Al Chariaa à Syrte

 

Selon le journaliste libyen Malek Cherif, expert dans les mouvements terroristes, le mouvement d’Ansar Al Chariaa à Syrte en Libye, est derrière l’enlèvement de deux journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari de la chaîne privée First TV.

Les deux journalistes en question ont été kidnappés dans la région de Syrte puis ils ont été transférés vers la région de Brigua, relève la même source.

A noter que, cela fait plus d'un mois et demi que les deux journalistes ont été portés disparus, alors qu’ils réalisaient un reportage en Libye.

La famille de Chokri Beläid porte plainte contre Al Jazeera

 

Indigné, Abdelmajid Belaïd, a réagi vendredi matin au micro de Jawhara Fm l'enquête intitulée la « boîte noire », consacrée à l’assassinat de Chokri Belaïd qui a été diffusée jeudi soir par Al Jazeera.

« Par ce qui a été diffusé, Al Jazeera a de nouveau fait preuve de sa bassesse et de son immoralité », a déclaré le frère du défunt leader du parti unifié des patriotes démocrates (Watad).
Il a fait savoir que le comité de défense dans l'affaire de l'assassinat de Chokri Belaïd va porter plainte contre la chaîne de télévision qatarie pour diffamation et atteinte portée à la réputation de la veuve du martyr et de tenter d’influencer la décision de la justice.
Il a également indiqué que le bureau politique du parti Watad se réunit en ce moment pour examiner les décisions nécessaires à prendre dans cette affaire.

La famille de Chokri Belaïd portera plainte contre Al Jazeera

 

Intervenu ce matin du vendredi 31 octobre 2014, au micro de radio Mosaique FM, le frère de Chokri Belaïd, Abdelmajid Belaïd a annoncé que sa famille a décidé de porter plainte contre la chaîne qatarie Al Jazeera pour le documentaire dit « Boîte noire » diffusé dans la soirée du jeudi 30 octobre 2014.  Abdelmajid Belaïd a expliqué que nombreux détails présentés dans le reportage, dont l’objet est de lever le voile sur l’assassinat de Chokri Belaïd, sont erronés, truqués et défigurent de ce fait, la vérité. Et de noter que ce documentaire vise à redorer l’image du parti islamiste Ennahdha, à l’encontre de laquelle, la famille du militant insiste à porter des accusations pour son meurtre.

Al Jazeera diffuse, ce jeudi 30 octobre un reportage sur l’assassinat de Chokri Belaid

 

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera va diffuser, jeudi 30 octobre 2014 à 20h (heure tunisienne), soit 4 jours après les élections législatives, un numéro de l’émission d’investigation «La boîte noire», consacrée à l’assassinat de l’opposant politique Chokri Belaid.

Au cœur du débat – Médias professionnels: Une tâche historique si mal assumée

 

Alors que la campagne électorale bat son plein et que les multiples listes concurrentes alignent, dans le désordre, des idées et propositions disparates se voulant alléchantes, plusieurs médias professionnels continuent d’opter exclusivement pour l’audimat facile et de rechercher le buzz de manière obsessionnelle.

La «performance» d’Ettounsiya à ce niveau s’est de nouveau spectaculairement illustrée, passant carrément à l’apologie du terrorisme jihadiste, par le biais d’une déclaration solennelle d’un journaliste s’honorant de revendiquer son amitié pour le numéro un de Ansar Echaria.

Un dangereux tournant

Quels que soient le verdict de la justice et les suites que prendra la décision de la Haïca sur ce programme faisant commerce de «l’audace», cette déclaration favorable à un dangereux chef terroriste sur le petit écran représente un dangereux tournant investissant l’espace public, en pleine campagne électorale. Surtout que l’émission n’était pas en direct et que ce buzz, en l’apparence fortuit puisque sans lien avec le thème de l’émission, aurait bien pu être écarté au niveau du montage.

À l’heure où le pays et ses forces sécuritaires s’évertuent à battre en brèche l’encerclement et la terreur que tente de nous imposer le jihadisme international, des chevaux de Troie se manifestent çà et là. Comme cet engouement d’avocats, engagés politiquement auprès de la Troïka, à courir défendre en justice le journaliste fautif. Un geste qui suggère une campagne de charme bien ordonnée en direction des ennemis mortels de notre pays et de leurs sympathisants locaux, heureusement fort minoritaires.

Information professionnelle et audimat

Tous les journalistes professionnels, et même les animateurs que la Révolution a propulsés au-devant de la scène, maîtrisent parfaitement les techniques journalistiques capables de structurer l’information et le débat politique qu’attendent aujourd’hui les Tunisiens, à la veille d’un vote qu’ils savent essentiel pour l’avenir du pays. Et le souci de booster l’audience d’une chaîne où le lectorat d’un journal peut parfaitement se passer des recours illicites ou folkloriques pouvant créer artificiellement le buzz. Car l’édification de la IIe République et la promotion des moyens pouvant garantir un fonctionnement démocratique efficient au service de la souveraineté populaire exigent que la prise en charge du débat politique soit sérieuse, professionnelle et de qualité. Sans le moindre parasitage !

Sauver la campagne électorale

Il est clair désormais que la Haïca n’a malheureusement ni les moyens ni l’autorité de maîtriser et corriger cette dérive menaçante. De sorte qu’il faille recourir d’urgence, auprès des organisations de patrons de médias, à une intervention concertée de la part de l’Isie et de l’ensemble des partenaires du débat national que chapeauterait le Quartet qui l’a si bien parrainé, afin de rationaliser et professionnaliser le débat. Le but devant être une sécurisation de l’information politique et du débat entre listes et partis, aux fins d’offrir à l’électeur une grille de lecture accessible, pouvant rendre plus aisé et rationnel le choix des électeurs. Des initiatives dans ce sens ont été certes engagées par le Centre Kheireddine pour les cadres et par le Capjc pour les journalistes, sur les questions économiques et sociales : elles gagneraient à faire école.

Le pays s’apprête à arbitrer, à travers le verdict des urnes, son avenir sur cinq ans et plus. Il est essentiel que le débat soit dépourvu de buzz malvenus et ne se contente pas de propositions flashs spectaculaires, du genre gratuités, aides et subventions miraculeuses sans véritable programme cohérent pouvant les porter. Que dire de l’impact essentiel du projet de société à ce niveau ?

HAICA : Suspension de l’émission « Liman Yajrôo fakat »et amende de 10 000 dt contre Zitouna Tv

 

La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle( HAICA ) a décidé mardi 7 octobre 2014, de suspendre l’émission « Liman Yajrôo fakat » pour un mois, et ce, pour apologie du terrorisme.

La HAICA a également sanctionné la chaîne Zitouna Tv d’une amende de 10 000 dt, pour la diffusion d’un spot publicitaire politique.

l’UNSFST indigné par les propos de Nasreddine Ben Hadid sur Abou Iyadh et le terrorisme

 

L’Union Nationale des Syndicats des Forces de Sécurité Tunisiennes (UNSFST) a exprimé son indignation par les propos de Nasreddine Ben Hadid sur Abou Iyadh et le terrorisme dans l’émission « Seulement à celui qui ose » du dimanche 5 octobre2014.

L’UNSFST a jugé les déclarations de Nasreddine Ben Hadid qui a affirmé que Abou Iyadh est son ami et qu’il est honoré par cette amitié, offensantes à l’égard des ministères de la Justice et de l’Intérieur et du Gouvernement qui ont classé Ansar Chariaa, sur la base de preuves irréfutables comme une organisation terroriste, suite à l’implication de cette organisation dans l’assassinat de des soldats et des agents de sécurité.

L’UNSFST qui a vu dans ces propos un défi lancé par Nasreddine Ben Hadid à l’Institution sécuritaire et à ses différents services, a appelé les autorités prendre toutes les dispositions légales à l’encontre de ce discours qui porte atteinte à la sécurité nationale et à la souveraineté du pays .

Nasreddine Ben Hadid : je n’ai pas été convoqué

 

Les propos tenus par le journaliste Nasreddine Ben Hadid lors de l’émission « Pour ceux qui osent » ont crée la polémique. Ce dernier avait affirmé qu’Abou Iyadh est son ami et qu’il est honoré par cette amitié.

Intervenant sur Express Fm, le journaliste Nasreddine Ben Hadid a affirmé qu’aucune convocation ne lui a été adressée, et ce contrairement aux informations selon lesquelles le ministère public avait adressé une assignation à comparaitre devant le procureur de la république adjoint à son encontre.

« J’ai eu tort » a souligné le Nasreddine Ben Hadid tout en ajoutant que ses propos ont été mal interprétés.

Les dessous de l’arrestation du directeur de Binaa News

 

La mise en garde à vue d’Aymen El Ajmi, directeur et rédacteur à l’agence de presse à orientation islamique Binaa News, a surpris. L’arrestation a eu à la caserne d’El Aouina où il y a une brigade spécialisée souvent chargée par le procureur de la République dans les affaires de presse. La brigade en question a interrogé des dizaines de journalistes (dont de Business News) et les interrogatoires ont toujours été réalisés en parfait respect de la loi et en toute courtoisie. Pourquoi donc celui d’Aymen El Ajmi s’est-il soldé par une garde à vue totalement inhabituelle, voire même illégale au regard de la loi réglementant la presse ?

D’après une dépêche de l’agence islamique, publiée hier tard le soir (voir notre article à ce sujet http://www.businessnews.com.tn/le-directeur-de-lagence-bina-news-arrete,520,49917,3), l’affaire est liée à un article publié en avril dernier et évoquant un présumé mauvais traitement dont aurait fait l’objet le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi de la part des autorités de l’aéroport français Roissy Charles de Gaulle à Paris. Un article largement repris par les médias proches de la troïka à l’époque, sans vérification aucune de la véracité de l’information. D’après la dépêche, l’agence a bien été démentie mais elle déclare qu’elle n’a jamais reçu de droit de réponse à publier.

 

Business News a contacté différentes sources judiciaires et policières pour savoir ce qu’il en est réellement.

Les services du MAE ont immédiatement contacté le directeur de l’agence qui se trouve être également le rédacteur de l’article, pour lui dire que l’information est totalement erronée, dénuée de tout fondement et que M. Hamdi n’était même pas à Paris ce jour-là. Aymen El Ajmi a refusé de prendre acte de l’information et de relayer le démenti, demandant aux services du ministère que ce soit Mongi Hamdi en personne qui lui témoigne de l’erreur. Bien que ce soit étrange et non coutumier, le ministre a appelé en personne le directeur de l’agence à qui il a démenti l’information. Ce dernier a refusé néanmoins de retirer son article ou de publier le démenti demandant au ministre de lui envoyer un droit de réponse ou d’aller déposer plainte, comme le stipule la loi. Ce qui est vrai puisque le décret 115 n’oblige pas le journal à publier un démenti sur de simples propos verbaux et ne prévoit pas un retrait d’un article. Cela dit, déontologiquement, un journal se doit de retirer une information qui s’est avérée erronée. Et si le journal est sûr de ses sources et de l’authenticité de son information, il se doit de relayer le démenti, même s’il est verbal, sans attendre un droit de réponse écrit quand il y a une grande urgence ou qu’il s’agit d’informations pouvant semer le trouble dans l’opinion publique.

Après le refus qui lui a été opposé, Mongi Hamdi a engagé les procédures légales pour le dépôt de la plainte sans envoyer un droit de réponse. Ce qui est légal. Il a naturellement informé les services de la présidence du gouvernement. Mofdi Mseddi chargé de l’information à la présidence du gouvernement a appelé Aymen El Ajmi pour lui demander de retirer son article ou de publier un démenti immédiat vu qu’il s’agit de relations entre pays et qu’il est inconcevable de laisser une information erronée en ligne, sans démenti alors qu’elle est reprise par plusieurs médias.  Certaines sources au MAE évoquent par ailleurs des questions de diplomatie parallèle où certaines parties utilisent leurs contacts dans cette agence et les médias qui tournent autour (Al Dhamir, Assada…) pour transmettre les informations dont ils ont besoin. L’objectif de cette information erronée serait de décrédibiliser le ministre des Affaires étrangères qui avait, alors, un bras de fer avec l’ancienne équipe au pouvoir et l’actuel président de la République. Information utile à rappeler, aussi bien l’agence que les journaux qui gravitent autour ont des sources de financement inconnues puisque la vente kiosque du quotidien islamiste ne couvre théoriquement pas les charges et que les sites d’informations ne contiennent pas de publicité.  La plainte a suivi son chemin en parallèle et le patron de l’agence a été convoqué pour être interrogé mercredi 1er octobre. L’interrogatoire a tourné au vinaigre cependant, contrairement à tous les précédents interrogatoires de journalistes dans cette même brigade de l’Aouina. Selon des sources policières, le patron de presse se serait montré arrogant et défiant les forces de l’ordre, à tous les stades de l’interrogatoire. Alors qu’ils ne devaient que prendre sa déposition pour remplir un PV et le remettre ensuite au procureur de la République, ils se seraient trouvés face à un accusé qui leur dictait les lois et ce qu’ils devaient faire et ne pas faire. Les agents de la brigade ont alors contacté les services du procureur qui leur a demandé d’appliquer la loi. Et la loi les autorise à le placer en garde à vue pour les besoins de l’interrogatoire.  Aymen El Ajmi devrait être déféré aujourd’hui, jeudi 2 octobre 2014, devant le procureur sur la base du code des télécommunications, alors qu’il devrait être déféré sur la base du décret 115 relatif à la presse. Est-ce illégal ? « Ce n’est peut-être pas déontologique, mais c’est tout à fait légal et il peut toujours faire valoir ses droits devant le procureur », répond cyniquement une de nos sources.