mardi , 28 mars 2023
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2 soldats tués et 4 blessés dans une attaque terroriste à Jebel Ouergha

 

Deux soldats ont été tués et 4 autres blessés dans des affrontements avec des éléments terroristes près de Sakiet Sidi Youssef, gouvernorat du Kef (nord-ouest).

 

Les affrontements ont eu lieu dans l’après samedi 26 juillet 2014, dans la zone de Ain Mazer, à Jebel Ouergha.

 

Le groupe terroriste, constitué de plus d’une vingtaine de personnes, a attaqué deux véhicules de type Hummer de l’armée, qui transportaient la nourriture pour la rupture du jeüne pour les soldats déployés dans cette zone montagneuse à la frontière tunisienne avec l’Algérie.

 

Le bilan provisoire : 2 morts et 4 blessés, dont certains très grièvement. 2 ont été transprtés à l'hôpital du Kef et 2 autres à celui de Jendouba.

Echange de tirs au Kef entre l’Armée et des éléments terroristes, deux soldats tués

 

Deux soldats ont été tués et quatre autres blessés, aujourd'hui, dans l'après-midi du samedi 26 juillet 2014, suite à un échange de tirs au Kef avec des éléments terroristes qui a eu lieu peu avant la rupture du jeûne. 

Il s'agit d'une embuscade organisée par des éléments terroristes, dans la région de Aïn Mazer à Jebel Ouergha au niveau de la route reliant Touiref à Sakiet Sidi Youssef, et visant deux véhicules de l'Armée. Le bilan actuel fait état de deux morts parmi les soldats et de quatre blessés selon un bilan officiel.

La brigade de Okba Ibn Nafaâ menace les soldats tunisiens de représailles

 

A la suite des multiples opérations menées par l'Armée tunisienne à Kasserine ainsi qu'aux nombreuses arrestations effectuées par les forces de l'ordre, suite à l’attaque terroriste de Henchir Tella, la brigade de Okba Ibn Nafaâ, dont les membres ont élu refuge à Jebel Châambi, a publié via la page Facebook du groupe Ansar Chariâa un avertissement à l’adresse de ce qu’ils appellent les « taghout »

 

Dans cet avertissement, ponctué de sourates du Coran et de hadiths du Prophète Mohamed, la brigade de Okba Ibn Nafaâ a proféré des menaces contre les agents de l’Armée pour leurs infliger des représailles, se vengeant des opérations récentes.

Gafsa : Echanges de coups de feu entre l’armée et des inconnus ayant attaqué la caserne militaire

 

Plusieurs inconnus ont attaqué tard hier soir la caserne militaire de Gafsa. Plusieurs coups de feu ont été échangés entre les forces de l'armée et les assaillants, sans qu'il y ait eu de blessés, selon une source bien informée.

Plusieurs renforts ont été dépêchés dans la région afin de suivre la trace de ce groupe qui pourrait s'être retranché dans la montagne avoisinant la caserne.

Gafsa : échange de coups de feu entre militaires et individus armés

 

Selon notre correspondant à Gafsa, des individus inconnus ont ouvert le feu sur une caserne et un échange de coups de feu a eu lieu dans cette zone entre les forces de l’armée nationale et ces individus, sans faire de victimes ni de blessés.

Les agresseurs ont pris ensuite la fuite, alors que des unités de l’armée nationale se sont lancées à leur poursuite.

La photo prise par les terroristes à Jbel Chaâmbi avant l’attaque des soldats tunisiens

 

Une page proche des terroristes vient de publier une nouvelle photo du groupe terroriste de Jebel Chaambi en train de faire la prière.

 

Selon Mosaïque Fm, la photo aurait été prise dans la journée du mercredi 16 juillet 2014 avant l'attaque de Henchir Talla qui avait fait 15 martyrs et 23 blessés parmi les soldats de l'Armée Nationale.

La même page avait déjà publié des photos de l'attaque de Henchir Talla il y a quelques jours, rapporte la même source.

Les terroristes de Jebel Chambi font de la Com’

 

Des photos de 4 terroristes retranchés à Jebel Chaambi, à Kasserine (centre-ouest), ont été publiées, mardi 8 juillet, par une page Facebook djihadiste.

 

La page en question, ‘‘Ifriqya Li-Îlam’’ (Afrique Média), se présente comme une source d’information sur le djihad au Maghreb et en Afrique du Nord. Les administrateurs appellent les Tunisiens à rejoindre les djihadistes dans leur «combat contre les taghout» et publient 4 photos de djihadistes appartenant au groupe Khatibat Oqba Ibnou Nafee.

 

Les 4 combattants armés posent cagoulés dans arrière-fond de bois, en faisant le signe du «tawhid» (unicité de Dieu).

 

Les services de lutte antiterroristes devraient authentifier les photos et identifier les personnes qui y posent, armes au bras, dans un geste de provocation aux forces de sécurité.

Kasserine : Jebel Semama bombardé par des hélicoptères militaires

 

Les unités militaires ont renouvelé hier le 06 juillet 2014 les bombardements de Jebel Semama du gouvernorat de Kasserine en utilisant les hélicoptères militaires et ce après avoir eu des doutes de l’existence d’un groupe terroriste retranché au Djebel.

Rappelons qu’une mine a explosé la semaine dernière au Djebel Semama et a couté la vie à un jeune homme.

Manoeuvres pour contrer le plan de déploiement de Daech au Maghreb

 

Des responsables égyptiens, algériens et tunisiens coordonnent, depuis le week-end, pour faire barrage au déploiement de groupe Daech en Afrique du Nord.

 

Le quotidien algérien ‘‘El-Khabar’’ a indiqué, dans sa livraison d’aujourd’hui, lundi 7 juillet, que des rapports de services de renseignements occidentaux parlent d’un plan d’invasion du Maghreb par les troupes de l’Etat islamique en Irak et en Syrie (Daech), conduite par Abou Bakr Al-Baghdadi, à partir de la Libye.

 

Les fonctionnaires de la sécurité et du renseignement des 3 pays sont en train d’œuvrer ensemble pour barrer la route aux Tunisiens et Libyens membres du Daech qui sont de retour dans leur pays et projettent de lancer des offensives militaires dans la région.

 

«Nous avons reçu des rapports indiquant le retour des djihadistes tunisiens et libyens dans leur pays pour créer des branches de Daech en Afrique du nord... Nous sommes réunis pour trouver une solution et empêcher les troupes d’Abou Bakr Al-Baghdadi de s’implanter dans la région», indique une source sécuritaire algérienne citée par ‘‘El-Khabar’’.

 

Ladite source ajoute que des fonctionnaires de la sécurité et du renseignement du Qatar sont associés aux réunions, car ce pays, qui est proche des groupes djihadistes en Libye, craint aujourd’hui la montée en puissance des groupes salafistes extrémistes tunisiens alliés à Daech qui oeuvrent à marginaliser le réseau Al-Qaïda conduit par l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri et à déstabiliser la région du Maghreb.

L’interview d’un présumé terroriste sur la chaîne nationale: Les aveux de l’apprenti jihadiste

 

 La chaîne de télévision nationale a présenté vendredi soir, en exclusivité, un document vidéo : l’interview d’un présumé terroriste, Wael Boussaidi. Cette séquence d’une quinzaine de minutes mérite commentaire et suscite des interrogationsContrairement à ce que l’on croit souvent, le jihadisme n’est pas homogène et les jihadistes ne sont pas semblables et interchangeables. Le Wael qu’on nous a présenté vendredi ne correspond pas au stéréotype classique du jihadiste, grand et opulent avec la barbe longue, les yeux rougis de haine, l’index pointé vers le ciel, vociférant contre la terre entière. Mais il faut savoir que des jihadistes, il y en a de différentes catégories.D’abord, il faut rappeler que le jihadisme est une chaîne. Une chaîne qui part de l’individu et qui aboutit à l’action terroriste. La chaîne commence par la radicalisation, et la radicalisation commence dans le groupe familial, amical, scolaire, professionnel. C’est un élément qui est maintenant connu, car il a été étudié dans de nombreux pays. Tuer son semblable de sang-froid, d’une manière cruelle et sanguinaire, n’est ni dans la nature de l’homme, ni dans celle de l’animal. Il y a donc une laborieuse préparation et le passage par cette longue chaîne pour aboutir au dernier maillon. Or, dans cette chaîne, il n’y a pas que des jihadistes purs et durs, déterminés et endurcis, capables de prendre le maquis. La palette est riche en profils. D’où Wael.Le processus de radicalisationLa radicalisation commence donc dans le groupe. Le jihadiste moyen, au moment où il rejoint le jihad, est âgé de 26 ans. Wael en déclare 28. Après la sensibilisation progressive et l’intégration à un groupe, les personnes les plus immatures, les plus impressionnables, sont approchées par un recruteur. Wael fait partie visiblement des personnes naïves et  impressionnables. Il est approché par un recruteur qui semble, lui, décidé et savoir ce qu’il fait. Il lui intime cet ordre : « il faut escalader la montagne », comprenez, rejoindre le maquis. Telle a été l’injonction faite à Wael. Celui-ci soumis à une forte pression, après quelques résistances et reports finit par craquer et obtempère.En plus du recruteur, on comprend qu’il y a ce que Wael appelle les « Ittissaliyoune » : les agents de liaison. Ceux-là restent dans la plaine, de préférence dans les villes pour s’acquitter de leur tâche. Dans ces maquis bien organisés, il y a également une vraie chaîne logistique d’approvisionnement en denrées alimentaires notamment.Dans le maquis de Jendouba, Wael n’était même pas chargé de logistique, mais de faire le ménage. Il aurait pu devenir, à terme, un « vrai » jihadiste. Mais il ne l’est pas, tout au plus a-t-il été, si l’on se base sur ses propres déclarations, un homme à tout faire. Et pour cause, craintif, trop douillet pour supporter la vie en montagne.Le vocabulaire limité, l’intelligence au ras-des-pâquerettes, l’absence de culture religieuse la plus élémentaire, tout cela dessine le profil d’un jihadiste de carnaval qui en passant aux aveux, ne manque pas d’administrer des conseils à ses compatriotes. « Je le dis aux Tunisiens, ne rejoignez pas la montagne, la vie y est trop dure, on doit dormir par terre ! » Mais contrairement à ce qui a été dit çà et la, à ceux qui ont vu à travers la vidéo une mise en scène, pire, un complot bien fomenté, Wael correspond parfaitement au profil type que ciblent les recruteurs à la base. Certes, il n’a pas, peut-être ne l’aura-t-il jamais, compte tenu de son tempérament, le profil du jihadiste national ou transnational aguerri. Mais il correspond au profil type du poseur de bombes facilement manipulable, du Kamikaze qu’on sacrifie en premier, de la chair à canon.Second point à soulever des confessions de l’apprenti jihadiste concerne la jonction entre les maquis tunisiens et algériens. Les neuf chefs du groupe étaient tous Algériens apprend-on. Les 7 Tunisiens (en comptant Wael et son recruteur) étaient, eux, chargés des tâches les plus ingrates. Ils n’étaient pas dans le secret des dieux. Les questions que l’on se pose ? Au-delà de ces constats, il y a des questions que l’on se pose nécessairement : qui a décidé qu’un présumé terroriste serait interrogé par la chaîne nationale de télévision? Qui a choisi Wael, lui, parmi tant d’autres arrêtés? Et, pourquoi avoir choisi un second couteau repenti, impressionnable, doux comme un agneau ? Pourquoi n’a-t-on pas choisi un jihadiste aguerri ?Voulait-on par ce choix légitimer l’appel à la reddition et au pardon lancé par Marzouki ? Et présenter les terroristes tous comme des victimes prêtes au repentir pour peu qu’on les aide ?Il faut savoir que pendant ce temps, quatre soldats sont morts, ils ont sauté sur une mine. Il faut savoir que cette mort aurait pu être évitée si on avait équipé l’armée tunisienne de véhicules Mrap anti-mines. Or, d’après les quelques informations recueillies, les seuls véhicules de ce genre ont été commandés en petit nombre à la Turquie et n’ont toujours pas  été livrés. Pourquoi ? Des vies humaines auraient pu être sauvées si l’armée était correctement équipée par lesdits véhicules. Quant à l’ANC, on continue à y palabrer à l’infini sur les droits de l’Homme, à chercher une définition adéquate au terrorisme, et, au final, à empêcher la finalisation de la loi antiterroriste.