lundi , 5 juin 2023
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Les autorités libyennes appellent à une alliance sécuritaire régionale

 

 

Les autorités libyennes envisagent de mettre en place des forces communes avec l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie pour sécuriser les frontières, lutter contre l'immigration clandestine et arrêter les trafics d'armes et de drogue.

 


Le Premier ministre par intérim Abdullah al-Thani a déclaré la semaine dernière que son pays envisageait de créer ces unités pour mettre un terme au chaos sécuritaire qui règne en Libye depuis la chute de Kadhafi.

 


Il a souligné que la demande en avait été faite après que ces pays aient tiré la sonnette d'alarme à propos de la situation en Libye.

 


 Alors que la Libye brûle sous le feu des luttes entre factions rivales, les autorités intérimaires du pays se tournent vers l'extérieur pour trouver de l'aide.

 


"Les pays voisins de la Libye sont extrêmement préoccupés par la situation sécuritaire sur notre territoire, et nous nous efforçons donc de mettre en place des unités communes avec l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte en activant des accords de forces conjointes", a-t-il déclaré le 12 août.
Il a ajouté que son pays comptait renouveler l'expérience de forces conjointes entre les forces armées soudanaises et l'armée libyenne, en signant des accords avec le Tchad, le Niger, la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte.

 


"Nous tentons d'activer des accords de forces conjointes, dont l'expérience avec le Soudan s'est avérée positive", a-t-il ajouté.

 


Il a confirmé que le terrorisme, devenu désormais une menace tant régionale que mondiale, exigeait des pays  voisins et de la région dans son ensemble qu'ils mettent en place une stratégie plus complète.

 


La sécurité est aujourd'hui une responsabilité partagée, a-t-il poursuivi.

 


Cette initiative lancée par les autorités libyennes intervient après qu'elles aient échoué à contrôler et récupérer les armes aux mains des milices ; un échec qui constitue désormais une menace, non seulement pour la sécurité intérieure, mais aussi pour celle des pays voisins.
Plus tôt, le Président tunisien Moncef Marzouki avait déclaré que la solution idéale pour contrer la menace sécuritaire croissante était de mettre en place des forces communes entre la Libye et ses voisins, en vue de sécuriser leurs frontières communes.

 


"Cette solution est acceptée par la Libye, et nous travaillerons à sa mise en œuvre", avait-il indiqué le 13 juillet.

 

 

Pour le professeur de relations internationales Mohamed Ben Zekri, il est temps de renforcer la coopération militaire et sécuritaire entre la Libye et ses voisins, parce que ce qui se passe en Libye affecte également la situation intérieure des Etats voisins.

 


"L'ensemble des parties prennent aujourd'hui conscience que le terrorisme est devenu un phénomène transfrontalier, régional et mondial, contre lequel il convient de lutter par une coordination entre tous les acteurs concernés", a-t-il expliqué.

 


"Après qu'elles aient refusé d'intervenir militairement en Libye, elles doivent mettre en place une stratégie conjointe visant à éradiquer le terrorisme et à préserver la sécurité", a-t-il expliqué à Magharebia.

 


Le week-end dernier, les voisins de la Libye ont en effet déclaré qu'ils refusaient une intervention étrangère dans le pays, préférant apporter une solution politique à cette crise.

 


Le chef de la diplomatie tunisienne Mongi Hamdi a confirmé le 11 août que les pays voisins n'envisageaient aucune frappe en Libye, pas plus qu'ils n'encourageraient une quelconque intervention dans ce pays, et qu'ils rejetaient catégoriquement une intervention extérieure.

 


La semaine dernière, les députés libyens ont pour leur part voté en faveur d'une aide étrangère.
Mercredi, la Chambre des représentants a adopté "par 111 voix sur les 124 députés présents une résolution appelant à une intervention rapide de la communauté internationale pour protéger les civils en Libye, en particulier à Tripoli et Benghazi", a expliqué le député Abu Bakr Biira à l'AFP.

Un militaire légèrement blessé

 

Un militaire a été légèrement blessé, mardi soir, dans un échange de tirs entre forces de l’armée nationale et éléments terroristes au mont Chaambi, a indiqué à la TAP le porte-parole du ministère de la Défense, le lieutenant colonel, Belhassen Oueslati.

 

Dans leurs traques des terroristes au mont Chaambi, les forces armées avaient ouvert le feu contre des éléments terroristes interceptés dans la zone, a ajouté la même source, précisant qu’un militaire a été légèrement blessé dans cette opération.

La Libye appelle à une alliance sécuritaire régionale

 

Les autorités libyennes envisagent de mettre en place des forces communes avec l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie pour sécuriser les frontières, lutter contre l'immigration clandestine et arrêter les trafics d'armes et de drogue.

 


Le Premier ministre par intérim Abdullah al-Thani a déclaré la semaine dernière que son pays envisageait de créer ces unités pour mettre un terme au chaos sécuritaire qui règne en Libye depuis la chute de Kadhafi.

 


Il a souligné que la demande en avait été faite après que ces pays aient tiré la sonnette d'alarme à propos de la situation en Libye.

 


 Alors que la Libye brûle sous le feu des luttes entre factions rivales, les autorités intérimaires du pays se tournent vers l'extérieur pour trouver de l'aide.

 



"Les pays voisins de la Libye sont extrêmement préoccupés par la situation sécuritaire sur notre territoire, et nous nous efforçons donc de mettre en place des unités communes avec l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte en activant des accords de forces conjointes", a-t-il déclaré le 12 août.
Il a ajouté que son pays comptait renouveler l'expérience de forces conjointes entre les forces armées soudanaises et l'armée libyenne, en signant des accords avec le Tchad, le Niger, la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte.

 


"Nous tentons d'activer des accords de forces conjointes, dont l'expérience avec le Soudan s'est avérée positive", a-t-il ajouté.

 


Il a confirmé que le terrorisme, devenu désormais une menace tant régionale que mondiale, exigeait des pays  voisins et de la région dans son ensemble qu'ils mettent en place une stratégie plus complète.

 


La sécurité est aujourd'hui une responsabilité partagée, a-t-il poursuivi.

 


Cette initiative lancée par les autorités libyennes intervient après qu'elles aient échoué à contrôler et récupérer les armes aux mains des milices ; un échec qui constitue désormais une menace, non seulement pour la sécurité intérieure, mais aussi pour celle des pays voisins.

 

 

Plus tôt, le Président tunisien Moncef Marzouki avait déclaré que la solution idéale pour contrer la menace sécuritaire croissante était de mettre en place des forces communes entre la Libye et ses voisins, en vue de sécuriser leurs frontières communes.

 


"Cette solution est acceptée par la Libye, et nous travaillerons à sa mise en œuvre", avait-il indiqué le 13 juillet.

 


Pour le professeur de relations internationales Mohamed Ben Zekri, il est temps de renforcer la coopération militaire et sécuritaire entre la Libye et ses voisins, parce que ce qui se passe en Libye affecte également la situation intérieure des Etats voisins.

 


"L'ensemble des parties prennent aujourd'hui conscience que le terrorisme est devenu un phénomène transfrontalier, régional et mondial, contre lequel il convient de lutter par une coordination entre tous les acteurs concernés", a-t-il expliqué.

 


"Après qu'elles aient refusé d'intervenir militairement en Libye, elles doivent mettre en place une stratégie conjointe visant à éradiquer le terrorisme et à préserver la sécurité", a-t-il expliqué à Magharebia.

 


Le week-end dernier, les voisins de la Libye ont en effet déclaré qu'ils refusaient une intervention étrangère dans le pays, préférant apporter une solution politique à cette crise.

 


Le chef de la diplomatie tunisienne Mongi Hamdi a confirmé le 11 août que les pays voisins n'envisageaient aucune frappe en Libye, pas plus qu'ils n'encourageraient une quelconque intervention dans ce pays, et qu'ils rejetaient catégoriquement une intervention extérieure.

 


La semaine dernière, les députés libyens ont pour leur part voté en faveur d'une aide étrangère.
Mercredi, la Chambre des représentants a adopté "par 111 voix sur les 124 députés présents une résolution appelant à une intervention rapide de la communauté internationale pour protéger les civils en Libye, en particulier à Tripoli et Benghazi", a expliqué le député Abu Bakr Biira à l'AFP.

Jacob Walles : Nous allons faciliter la livraison des 12 hélicoptères militaires à l’Armée tunisienne (vidéo)

 

L’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Jacob Walles a annoncé, jeudi 14 août 2014, qu’il était entrain d’œuvrer pour que son pays délivre dans les plus brefs délais, douze hélicoptères Black Hawk à l’Armée tunisienne, dans le but de combattre le terrorisme.

 

En effet, l’ambassadeur a précisé, en marge de la cérémonie qui a eu lieu le jour même à la caserne de l’Aouina, que la semaine prochaine verra le lancement de réunions de travail avec le ministère de la Défense nationale. Ces réunions auront pour finalité, selon M. Walles, l’entente sur les détails de l’opération et la détermination des critères des hélicoptères. Et d’expliquer que ce modèle d’hélicoptère est très sophistiqué et coûteux.

 

L’ambassadeur américain a par ailleurs souligné que la nature de la livraison (s’il s’agit d’un don ou d’une transaction commerciale entre les deux pays) sera abordée au cours des prochains jours avec les responsables du ministère de la Défense.

Armée : Ali Hajji remplacera-t-il Mohamed Salah El-Hamdi?

 

Le lieutenant colonel Ali Hajji remplacerait Mohamed Salah El-Hamdi, le chef d’Etat major de l’armée de terre, démissionnaire depuis le 23 juillet 2014.

 

Cette information a été publiée vendredi 1er juillet 2014 par "Bizerte Révolution", une page Facebook proche du Congrès pour la république (CpR), parti du président provisoire de la république Moncef Marzouki, chef suprême des forces armées.

 

«Moncef Marzouki prépare une surprise. C’est du poids lourd. Rira bien qui rira le dernier. Il s’agit du remplacement du général El-Hamdi par le lieutenant colonel Ali Hajji, originaire de Sidi Bouzid, et qui faisait partie des victimes de l’affaire de Barraket Essahel», lit-on dans ‘‘Bizerte Révolution’’, qui ajoute que le général El-Hamdi serait nommé, de son côté, inspecteur général des trois armées, un poste qui, à notre connaissance, n’existe pas dans la hiérarchie militaire. Ce qui jette un doute sur la crédidibilité d’une telle information.

 

Mohamed Salah Hamdi, ex-chef d’état major de l’armée de terre, a présenté sa démission, le 23 juillet dernier l’expliquant par de vagues raisons personnelles. La présidence provisoire de la république a affirmé connaître les véritables raisons de cette démission, mais qu’elle se garde de les divulguer.

 

Deux jours plus tard, le 25 juillet, à l’occasion de la Fête de la république, Moncef Marzouki a organisé au Palais de Carthage une cérémonie officielle pour rendre hommage aux quelque 244 militaires poursuivis, en 1991, par l’ancien régime pour tentative de pusch militaire islamiste, dans ce qui était alors appelé«affaire de Barraket Essahel».

 

 

«Avec la réhabilitation du groupe de militaires de Barraket Essahel, la Tunisie tourne aujourd’hui la page de l’arbitraire et efface une injustice de son histoire et de celle de la relation de l’Etat avec l’armée et avec les droits de l’Homme», a-t-il alors déclaré.

 

Ce que M. Marzouki ne dit pas, en revanche, et que l’histoire retiendra, c’est que parmi les 244 militaires poursuivis, la majorité étaient innocents et ont été torturés et incarcérés injustement, mais beaucoup d’entre eux avaient réellement trempé dans une tentative de putsch militaire déjoué par l’ancien régime. Le fait que ce régime était despotique ne saurait justifier, a posteriori, un tel acte foncièrement anti-républicain.

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C’est ce qu’affirme, par ailleurs, Kaddour Ayari, un ancien militaire qui a connu de près cette affaire, aujourd’hui réfugié aux Etats-Unis, dans une vidéo diffusée récemment sur les réseaux sociaux. 

 

Reste à savoir si le lieutenant colonel Ali Hajji appartenait au groupe des officiers non impliqués dans la tentative de putsch. Ou le contraire. Auquel cas, sa nomination – si elle se confirmait – poserait un vrai problème...

Lutte antiterrorisme: Les forces de sécurité marquent des points

 

Le ministère de l’Intérieur affirme avoir arrêté 221 présumés terroristes et 53 extrémistes religieux qui ont célébré la mort des 15 militaires récemment à Kasserine.

 

Selon le ministère de l’Intérieur, qui ne précise pas depuis quand ces arrestations ont été effectuées (1 semaine, 1 mois, 1 an?), le renforcement du dispositif sécuritaire a permis de mener des opérations plus précises et de mettre ainsi la main sur plusieurs personnes impliquées dans des activités terroristes: présumés terroristes, personnes finançant les groupes terroristes, administrateurs de pages Facebook prônant le jihad et autres.

 

Les 53 individus arrêtés pour avoir célébré le meurtre des 15 soldats, dans une attaque terroriste, le 16 juillet dernier, à Henchir Ettalla, à Jebel Chaambi, gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), risquent jusqu’à un an de prison ferme.

 

Par ailleurs, le ministère des Affaires religieuses a repris le contrôle de 6 mosquées jusque-là occupées par des extrémistes religieux et a eu recours la force publique pour imposer la neutralité des prêches dans 22 autres où seront nommés des imams dépendant de sa tutelle.

 

Ces données ont été données dans un communiqué de la présidence provisoire du gouvernement à l’issue de la réunion, jeudi, à la Kasbah, de la cellule de crise chargée du suivi de la situation sécuritaire dans le pays.

 

Jendouba : Affrontements entre les forces sécuritaires et un groupe terroriste armé

 

Un échange de tirs a eu lieu ce jeudi 31 juillet 2014 dans la région de Fouazîa relevant du gouvernorat de Jendouba entre des unités sécuritaires et d’autres militaires, d’un côté, et un groupe terroriste de l’autre, suite à une opération de ratissage menée conjointement par l’armée et la garde nationale, selon l’agence TAP.

 

Par ailleurs, les deux porte-paroles des ministères de l’Intérieur et de la Défense, Mohamed Ali Aroui et Lamjed Hami ont déclaré, à la TAP, que les bombardements sont en cours pour traquer les terroristes et les tuer. On notera que la région de Fouazîa est située sur la frontière avec l'Algérie et les terroristes traqués n'ont pas d'issue pour s'enfuir, un affrontement est donc inévitable. Les échanges de tirs se poursuivent à l'heure de la rédaction de ces lignes.