Le ministère de la justice et des droits de l’Homme a organisé ce lundi 16 juin 2014 une conférence internationale sur « Les prisons tunisiennes : Entre réalité et horizons ».

Kamel Eddine Ben Hassine, chargé du dossier des prisons auprès du ministre de la justice a indiqué dans une intervention sur les ondes de Jawhara FM, que le nombre des personnes arrêtés a atteint, jusqu’à ce jour, 24 mille.

Il a appelé dans ce sens à encourager les détenus à choisir les sanctions alternatives.

Pour sa part, le président de la direction chargée de l’exacution des sanctions, Sofiene Zeghich, a déclaré que plus de 50% des personnes arrêtés sont en détention provisoire, dans l’attente de leur jugement.

La direction générale des prisons a affirmé que Wissem Chelba, le détenu à la prison civile de Sfax, décédé vendredi dernier avait entamé une grève de la faim depuis le 30 avril dernier. Les services médicaux de la prison ont suivi son cas malgré son refus de toute intervention médicale, rapporte Mosaïque FM.

Le procureur de la République a ouvert une enquête pour connaitre les causes du décès en attendant la fin des investigations.

La direction de la prison de Sfax a déclaré, pour sa part, que les médecins du centre pénitentiaire ont suivi de près l’état de santé du prisonnier qui a été transporté au cours des 4 derniers jours à l’hôpital Hédi Chaker, où il a rendu l’âme le 9 mai 2014.

La prison de Sfax (sud-est) a annoncé la mort du prisonnier Wissam Chalba, originaire de Djerba, suite à une grève de la faim sauvage.

Des médias ont indiqué que le prisonnier était mort dans sa cellule après une grève de la faim sauvage ayant duré 4 jours dans l’indifférence totale des responsables de l’établissement.

La direction de la prison de Sfax a déclaré, pour sa part, que les médecins du centre pénitentiaire ont suivi de près l’état de santé du prisonnier qui a été transporté à l’hôpital Hédi Chaker, où il a passé 4 jours, avant de rendre l’âme dimanche 11 mai 2014.

La section de Médenine de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme a ouvert une enquête sur ce drame.

Ridha Zaghdoud, directeur de la direction générale des prisons et de la réforme a annoncé que le nombre de détenus a atteint les 25 mille.

Il a ajouté que les prisonniers sont répartis dans 28 établissements pénitentiaires du territoire de la république.

Ridha Zaghdoud a précisé que 60% des personnes arrêtées dans différentes affaires se trouvent dans ces prisons et que la capacité d'accueil a atteint les 150%.

Il a également évoqué l’état détérioré de plusieurs centres pénitentiaires et les formations des unités sécuritaires relevant de la direction générale des prisons et de la réforme.

Le président de la ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme à Médenine a déclaré à notre correspondant dans la région qu'un prisonnier en grève de la faim a rendu l'âme hier, dimanche 11 mai à la prison de Sfax.

Selon notre correspondant à Médenine, le défut est originaire de Djerba, arrêté à Médenine il fût transféré à la prison de Sfac puis décida d'entrer en grève de la faim qui a eu raison de lui.

Le terroriste présumé impliqué dans l’assassinat de Mohamed Brahmi, Ahmed Malki alias As-Somali a été transféré ce lundi 31 mars de sa prison d’arrêt vers un hôpital de la capitale, dans un état, parait-il critique.

Il a été ausculté à l’hôpital où il est arrivé dans un état quasiment comateux. Il s’est ensuite, avéré qu’il avait délibérément ingéré de grandes quantités de sucre, dans une tentative de déstabiliser son diabète.
Il a bénéficié d’une prise en charge médicale urgente et a pu réintégrer sa cellule au bout de quelques heurs après normalisation de son état.

Certains observateurs ont assimilé son geste à une tentative de suicide, mais d’autres ont redouté qu’il ne s’agisse plutôt, d’une tentative d’évasion qui aurait pu être possible, si jamais il y avait eu coordination entre le détenu et des complices à l’extérieur qui auront pu l’attendre sur le trajet vers l’hôpital ou à l’accueil de celui-ci.

Rappelons que le concerné a été arrêté dans les événements de Borj Louzir.

وجه الائتلاف النقابي للحرس الوطني اصابع الاتهام لوسائل الإعلام متهما إياها بتشويه سمعة المؤسسة الامنية واعوان الامن في بيان له. و استنكر ذات البيان الاعتداءات المتكررة على الامنيين خاصة منها الاعتداء بالعنف على دورية بدوار هيشر من ولاية منوبة واحداث معتمدية قلالة بجزيرة جربة من ولاية مدنين. وأكد ما جاء في البيان الناطق الرسمي باسم الائتلاف النقابي سليم عدالة في حوار له مع إذاعة شمس آف آم

Selon notre correspondant présent ce matin à la réunion de la cellule de communication du Premier Ministère, Khadem Zine El Abidine, représentant du ministère de la Justice a indiqué que le nombre des prisonniers avant la Révolution était de 31000, 11000 parmi eux se sont évadés et 8500 sont retournés en prison. Le nombre des résidents dans toutes les prisons de la Tunisie s’élève actuellement à 21150 prisonniers.

Plus de 800 détenus se sont évadés vendredi des prisons de Kasserine et de Gafsa, deux villes du centre-ouest de la Tunisie, à la faveur d’incendies survenus dans les deux établissements, rapporte l’agence officielle TAP.

A Kasserine, 522 prisonniers ont pris la fuite à la suite d’un incendie qui s’est déclaré dans deux cellules dans des circonstances indéterminées, précise l’agence de presse tunisienne.

Quelque 300 détenus ont aussi réussi à s’évader de la prison de Gafsa, à environ 150 km de Kasserine, suite également à un incendie dans une cellule. Cette évasion a été favorisée par une grève du personnel de l’établissement carcéral.

Selon des sources militaires citées par la TAP, des unités de l’armée et des forces de sécurité ont aussitôt entrepris des opérations de ratissage pour rechercher les fugitifs, dont 35 ont été arrêtés.

Lors des troubles qui ont suivi la fuite de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali en Arabie Saoudite le 14 janvier dernier, quelque 11000 détenus s’étaient évadés de plusieurs prisons tunisiennes. Depuis, plusieurs milliers ont été capturés tandis que près de 2000 se sont livrés de leur propre chef à la suite d’un appel lancé par le ministre de la Justice à « ne pas aggraver leur cas ».

Libération de 1800 détenus dont des prisonniers d’opinion du mouvement Ennahdha.