Le porte-parole de la direction générale de la sûreté nationale (ministère de l'Intérieur), Mohamed Ali Aroui, a assuré ce vendredi 11 janvier que les unités sécuritaires sont de nouveau déployées en nombre dans la délégation de Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine), au lendemain de leur retrait. Mohamed Ali Aroui a renchéri en disant que les forces de sûreté sont épaulées par les unités de la garde nationale et de l'armée devant le siège du secteur de police de Ben Guerdane. Des patrouilles sont également présentes sur le terrain pour protéger les personnes et les biens. Le porte-parole de la direction générale de la sûreté nationale a expliqué que le retrait opéré hier soir par les unités sécuritaires après les affrontements avec un groupe de citoyens a été décidé pour éviter que des dégâts soient commis. Mohamed Ali Aroui a insisté sur le fait que l'institution sécuritaire n'est en aucun cas responsable des évènements survenus à Ben Guerdane ou de la fermeture du point de passage de Ras Jdir.
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Ben Guerdane: Reprise des affrontements entre citoyens et forces de l’ordre
Les affrontements ont repris ce jeudi 10 janvier entre un groupe d'habitants et les forces de sûreté à Ben Guerdane (gouvernorat de Medenine). Quelques heures après le début de la grève générale à Ben Guerdane, les forces de l'ordre ont employé le gaz lacrymogène en abondance pour disperser les regroupements de citoyens devant la place du Maghreb arabe. Des affrontements avaient déjà eu lieu à Ben Guerdane en début de semaine, entre des habitants protestant contre la poursuite de la fermeture du point de passage de Ras Jdir et les policiers.
L’armée nationale prend place à Ben Guerdane après le retrait des forces de sécurité
Suite aux affrontements entre les forces de l'ordre et les habitants de Ben Guerdane, l'incendie du district et celui du local d'Ennahdha, l'armée nationale s'est positionnée dans la délégation après le retrait des forces de sécurité. Les incidents de ce jeudi 10 janvier se sont soldés par le vol de 6 voitures saisies par la douane dans un local à proximité du district de sécurité, le vol d'une arme et de munitions et l'incendie d'un entrepôt.
Tunisie – Journée de colère et de troubles à Ben Guerdane
Plusieurs protestataires ont fait irruption dans le siège de la sécurité de Ben Guerdane ce jeudi 10 janvier et y ont mis le feu. Les forces de sécurité ayant déserté la ville en raison du manque de munitions et de gaz lacrymogènes pour faire face aux manifestants. Les affrontements entre les protestataires et les forces de sécurité ont fait 3 blessés qui ont été transportés à l’hôpital régional de Ben Guerdane.
La frontière tuniso-libyenne rouvre
Le principal poste frontière entre la Libye et la Tunisie, Ras Jdir, a rouvert aujourd'hui, permettant la reprise du commerce transfrontalier, après un mois de fermeture qui avait déclenché un mouvement social émaillé de violences en Tunisie. Les camions ont commencé à passer au compte-goutte ce matin dans les deux sens. Cette réouverture est intervenue dans la foulée de la visite lundi à Tripoli du Premier ministre tunisien Hamadi Jebali, au lendemain d'affrontements entre manifestants et policiers à Ben Guerdane, ville tunisienne située à une trentaine de kilomètres de Ras Jdir. Malgré la reprise du commerce entre les deux pays, les habitants de Ben Guerdane observaient aujourd'hui une grève générale dans la ville pour réclamer des investissements et des mesures contre le chômage. Seuls les pharmacies, les hôpitaux et les boulangeries étaient ouvertes. Ces mouvements sociaux se sont multipliés ces derniers mois en Tunisie, compte tenu des espoirs socio-économiques déçus après la révolution qui a poussé le président déchu Zine El Abidine Ben Ali à la fuite le 14 janvier 2011. Certains ont dégénéré en violences, comme dans la ville de Siliana (sud-ouest de Tunis) fin novembre-début décembre, lorsque plus de 300 personnes ont été blessées lors de cinq jours d'affrontements entre manifestants et policiers. Tripoli avait décidé de fermer le poste frontière de Ras Jdir le 4 décembre, après des plaintes de citoyens libyens indiquant avoir été agressés sur le sol tunisien. La frontière tuniso-libyenne est par ailleurs considéré comme un lieu important pour les trafics régionaux, en particulier pour les armes récupérées dans l'arsenal du régime de Mouammar Kadhafi.
عودة الحركة فى معبر رأس جدير وسط تجدد المناوشات بين الأمن والمواطنين
عادت الحركة تدريجيًا إلى معبر رأس جدير الحدودى بين ليبيا وتونس ودخلت صباح اليوم الخميس 10 جانفي 2013 أول الشاحنات التجارية القادمة من ليبيا فى اتجاه مدينة بن قردان من ولاية مدنين . من جهة أخرى تجددت المناوشات بين عدد من المواطنين في مدينة بن قردان وقوات الأمن الذين استخدموا الغاز المسيل للدموع بكثافة لتفريق المحتجين أمام ساحة المغرب العربي . ولا يزال الاضراب العام بمعتمدية بن قردان الذي شمل جميع المرافق بالقطاعين العام والخاص قائم حيث اكد الاتحاد المحلي للشغل بالجهة نجاجه .
Ben Guerdane-Les forces de l’ordre dispersent une manifestation à coup de gaz lacrymogène
Des affrontements ont lieu ce lundi 7 janvier entre les forces de l'ordre et un groupe de manifestants à Ben Guerdane (gouvernorat de Medenine). Les premiers ont fait usage du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation ayant réuni près de 3000 personnes, d'après le témoignage d'un citoyen originaire de la région. Les manifestants avaient incendié des pneus et bloqué avec plusieurs routes, pour protester contre la fermeture du poste frontalier de Ras Jdir depuis près de 4 semaines. Les manifestants réclament la réouverture du point de passage, par lequel passent d'importantes quantités de marchandises. La fermeture a eu des conséquences négatives sur la situation sociale et économique dans la région de Ben Guerdane, où les habitants reprochent aux autorités de ne pas faire le nécessaire pour trouver une solution au problème.
Ben Guerdane: La tension monte d’un cran
Décidément, malgré toutes les tentatives effectuées pour trouver une solution définitive au poste frontalier de Ras Jédir, le trafic entre les deux pays reste irrégulier et la sécurité n’est pas assurée de part et d’autre. Dans ce contexte, des chauffeurs libyens maintiennent leur sit-in, depuis un mois environ, de l’autre côté de la frontière.Ils ne laissent pas passer les camions chargés de marchandises dans les deux sens. Le camion libyen incendié à Gafsa, après avoir écrasé une fille, est la goutte qui a fait déborder le vase. Ces sit-inneurs revendiquent des indemnisations et exigent plus de sécurité, et par écrit, nous dit une source digne de foi, à Ras Jédir. Mais, en dépit des réunions bilatérales qui ont eu lieu entre les autorités des deux pays, la situation est toujours la même. Le poste est encore fermé du côté libyen et on ne laisse passer que les voitures privées, les ambulances et les piétons. Le gouverneur de Médenine a déclaré, la semaine écoulée, au terme d’une séance de travail tenue à Ben Guerdane, que pour plus de sécurité, des mesures de précaution vont être prises et les patrouilles mixtes vont être renforcées sur la route Ben Guerdane-Ras Jédir, pour assurer plus de sécurité à nos frères libyens, toujours en vain. Un mois sans échanges commerciaux a pesé sur l’activité économique au sud-est, en plus des promesses non tenues. C’est la raison pour laquelle les commerçants de Ben Guerdane ont organisé une manifestation pacifique, samedi soir, pour faire pression et obliger les autorités à intervenir au plus haut niveau ; surtout quand ils ont entendu parler dernièrement d’un éventuel aménagement du poste Wazen-Dhéhiba, d’un côté, et de l’utilisation de la voie maritime, à partir de Radès, Sfax et Zarzis, de l’autre. Des pneus ont été incendiés dans les ronds-points de la ville. Pour disperser ces manifestants, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes et la situation a vite dégénéré. Les confrontations entre les deux clans ont duré jusqu’à l’aube. Hier matin et après une accalmie de courte durée, les conflits ont repris de nouveau. Les protestataires ont tenté d’attaquer le poste de police, sis au début du tronçon qui mène vers Ras Jédir. Puis la tension est montée dans toutes les rues de la ville. Bombes lacrymogènes d’un côté et jets de pierres de l’autre. Une panique générale a sévi au centre-ville.Le souk maghrébin et le grand marché de légumes et fruits sont fermés. Les commerçants font de même et rentrent tôt, à midi, quand des forces de l’ordre sont venues en renfort. Quelques citoyens de la société civile cherchent à intervenir pour apaiser la tension. Ils tentent d’impliquer les sages et les chefs de tribus, surtout quand ils ont appris qu’une délégation spéciale présidée par le Premier ministre, M.Jebali, se rendra bientôt à Tripoli. Tout le monde est dans l’expectative et les deux clans sont aux aguets.A Ras Jédir par contre, la situation est calme.Le trafic est lent, mais pas de confrontation.
Manifestation contre la fermeture d’un point de passage vers la libye
Des affrontements ont opposé, hier, la police tunisienne et plus de 300 personnes dans la ville de Ben Guerdane, située à une trentaine de kilomètres de la frontière libyenne. Furieux contre la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir, décidée par Tripoli, il y a environ un mois, les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui ont riposté par des tirs massifs de gaz lacrymogène. Les manifestants, dont la plupart sont des commerçants tirant leurs ressources avec le voisin libyen, ont réclamé l’intervention des autorités tunisiennes auprès de Tripoli pour obtenir l’ouverture de ce principal point de passage au sud. Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de personnes ont incendié des pneus dans le centre ville de Ben Guerdane, pour protester contre la « passivité et le mutisme » du gouvernement, dirigé par les islamistes d’Ennahda face à cette décision libyenne.
Ben Guerdane: Des manifestants dispersés par des tirs de gaz lacrymogène
Les agents de la sûreté nationale ont fait usage, samedi soir, de gaz lacrymogène pour disperser près de 300 manifestants à Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine) qui ont bloqué des routes et incendié des pneus. Les protestataires ont manifesté contre la fermeture du point de passage de Ras Jedir, depuis plus de deux semaines, et ont demandé au gouvernement provisoire de prendre les mesures nécessaires pour rouvrir ce poste frontalier.