Une source sécuritaire a indiqué à l’agence TAP que des parties sécuritaires libyennes ont remis, aujourd’hui, jeudi 18 février 2016, aux forces de la garde nationale à Ben Guerdane au gouvernorat de Médenine, cinq éléments soupçonnés d’appartenir à une organisation terroriste. Les cinq individus se sont infiltrés sur le territoire libyen avant d’être interceptés et arrêtés par des parties sécuritaires en Libye, a ajouté la même source précisant que ces individus sont recherchés.

La démonstration est édifiante. Effectuée lors de la visite, samedi dernier, du ministre de la défense, Farhat Horchani à Meguissem (Ben Guerdane), sur la frontière de la Tunisie avec la Libye, l’opération blanche devait simuler la neutralisation de deux suspects qui tentaient à bord d‘un véhicule, de s’infiltrer à l’intérieur du territoire tunisien. « Des formations militaires avancées, explique le commandant de l’opération, avaient détecté grâce au radar, leur présence. Le renseignement a été immédiatement transmis aux unités opérationnelles qui ont reçu instruction d’intervenir.

Les autorités ont installé un scanner de contrôle de véhicules au niveau du passage frontalier de Dhehiba afin de perfectionner la surveillance des personnes provenant du pôle Libyen, rapporte Mosaïque FM. Rappelons qu’après l’attentat qui a visé un bus de la garde présidentielle le 24 novembre 2015, à Tunis, un appareil de scanner a été mis en place au poste frontalier de Ras Jedir (gouvernorat de Médenine).

Les Tunisiens vivent dans la hantise de voir des millions de réfugiés libyens affluer vers notre pays aussitôt que les avions occidentaux commenceront à bombarder les «jihadistes daechistes» installés en Libye. On se prépare, avec tous les moyens disponibles, afin que la Tunisie évite de s’enliser, contre son propre gré, dans une guerre qui menace l’ensemble de la région nord-africaine.

Le juge d’instruction au Tribunal de première instance à Médenine, a émis, ce jeudi 11 février, un mandat de dépôt en prison contre trois agents de la garde nationale  dans la prison civile à Harboub. Les trois agents sont accusés de s’accaparer une grande quantité de tabacs en contre bande qui a été saisie et de la vendre. 

Alors que le consensus social se fissure et que le gouvernement a du mal à répondre aux attentes des Tunisiens, une mince lueur d’espoir nous parvient de nos frontières méridionales où l’armée veille jour et nuit sur notre sécurité aujourd'hui menacée. Le ministère de la Défense a été bien inspiré d'inviter ces derniers jours des journalistes à visiter les positions tunisiennes sur la frontière tuniso-libyenne après le parachèvement du dispositif défensif qui s'étend sur près de 250 km. 

La Tunisie n’interviendra pas militairement en Libye, mais toute intervention militaire contre Daech nécessite la coordination avec les pays voisins et en premier la Tunisie. La barrière de sécurité en terre est achevée. Un système de contrôle électronique sera prochainement installé. Au terme de sa visite d’inspection à la zone militaire tampon dans l’extrême sud tunisien, où il a fait le tour de la barrière de sécurité Dhehiba-Ras Jedir,

Le stade municipal et l'hôpital régional de Médenine ont été la scène d'une opération blanche pour parer à toute éventualité en cas d'intervention militaire en Libye. L'exercice effectué aujourd'hui, 7 février 2016, simule le traitement de diverses blessures de 50 personnes, a indiqué Fayçal Challouf, directeur régional de la santé à Médenine.

Le ministre de la Défense, Farhat Horchani, a annoncé aujourd’hui, samedi 6 février 2016, que les travaux de la barrière de sable entre la Tunisie et la Libye ont été achevés. Cette barrière, longue de 250 Km, est donc opérationelle. Farhat Horchani s’en félicite dans la mesure où elle a été finalisée au bout de seulement quatre mois au lieu d’une année comme cela a été prévu au départ.

Le ministère de l’intérieur a annoncé, lundi 11 janvier 2016, que l’unité spéciale de la Garde nationale a arrêté dans la région de Ben Guerdène, un terroriste qui était en fuite. Cet élément est, selon le communiqué du ministère, impliqué dans plusieurs affaires de nature terroriste et était recherché.