Mercredi , 6 décembre 2023

Archives du blog

A Tabarka, la police mène la chasse aux «fattaras»

Les forces de l'ordre ont pris d'assaut, mercredi, des cafés et restaurants ouverts pendant la période de jeûne à Tabarka, ville touristique au nord-ouest. Les propriétaires de ces établissements, qui ont été conduits au poste de police, seront poursuivis en justice pour non respect du jeûne de ramadan. Ce n'est pas la première campagne menée par les forces d'ordre dans cette ville touristique contre les «fattaras» (non-jeûneurs), rapporte ''Tanitpress'', citant des témoins horrifiés par les pratiques de la police locale. Selon des habitants de la ville, les forces de l'ordre disent avoir reçu des instructions du ministère des Affaires religieuses de fermer cafés et restaurants et qu'elles ne font que les faire appliquer. Le gouvernement, via le ministère de l'Intérieur, a pourtant déclaré que les cafés et restaurants situés dans les zones touristiques ne sont pas concernés par la fermeture pendant la période du jeûne de ramadan. Il est à rappeler aussi qu'il n'y a aucun texte dans la loi tunisienne qui interdit aux citoyens de manger pendant ramadan.

Un individu oblige un agent de police à abandonner son jeûne

Un jeune homme a été arrêté, lundi 15 juillet à Jendouba, après avoir braqué et obligé un agent de police d’abandonner son jeûne. Un individu oblige un agent de police à abandonner son jeûne Un jeune homme a braqué un agent de police et a tenté de l’obliger à fumer une cigarette pour qu’il abandonne son jeûne. Les unités de la sûreté ont procédé à l’arrestation de ce jeune homme qui s’est avéré avoir des antécédents judicaires.

Agression d’un journaliste par 2 agents de police à Jendouba

Un journaliste a affirmé, vendredi 12 juillet, avoir été agressé verbalement et physiquement par deux agents de police à Jendouba. Le journaliste, Rafik Ayedi, a avancé, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM que les agents de police l’ont empêché de prendre des photos d'une scène d’accident dans lequel ils sont impliqués. Il a, par ailleurs, ajouté que des journalistes envisagent d’observer un sit-in de protestation, lundi 15 juillet, pour dénoncer cette agression.

Les cheikhs salafistes narguent le ministère de l’Intérieur

Les « Cheikhs » salafistes ont répondu, sur leur page Facebook le 9 mai, à la décision du ministère de l’Intérieur d’interdire les tentes de prédication dans les espaces publics. Les salafistes ont invité leurs partisans et sympathisants à mettre en place des tentes de prédication, samedi et dimanche, en précisant que celles-ci se feront devant les lycées, les facultés et les cafés avec pour slogan : «L’appel à Allah restera ». La décision du ministère de l’Intérieur a été interprétée par les salafistes comme étant une tentative des autorités de « repousser les gens du droit chemin ». Rappelons que, le 9 mai, une tente de prédication à Tabarka a été évacuée par les forces de l’ordre en utilisant du gaz lacrymogène.

Terrorisme à Jebel Chaâmbi-A chacun sa version

Les opérations de ratissage menées par les forces militaires et les forces de l’ordre il y a dix jours contre des terroristes à Jebel Chaâmbi se poursuivent encore. En effet, elles se sont élargies pour englober, depuis lundi, des lieux relevant des gouvernorats du Kef et de Jendouba. Mais le bilan de ces opérations n’est toujours pas clair et le flou persiste, vu la multitude des versions. Lors d’une conférence de presse, tenue hier à la cellule de communication de la présidence du gouvernement, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, a annoncé que les unités déployées à Jebel Chaâmbi ont arrêté 37 éléments terroristes. Il a également affirmé qu’il restait 20 terroristes, dont 9 Tunisiens et 11 Algériens qui s’abritent encore au mont Chaâmbi. Lequel mont se trouve aujourd’hui encerclé par l’Armée tunisienne et les forces de sécurité intérieure. Il a, en outre, indiqué que la poursuite des terroristes a permis la saisie d’armes et de 10 tonnes d’amonitrate utilisées dans la fabrication des mines ainsi que la mise en échec d’un complot contre la sûreté dans le pays. Afin de mieux s’enquérir de la situation au Nord-Ouest du pays et dudit complot contre la sécurité de la Tunisie, La Presse s’est adressé au porte-parole du ministère de l’Intérieur. Contacté par téléphone, il nous a, en effet, déclaré que l’arrestation de 37 terroristes est le résultat d’une opération qui a démarré depuis décembre dernier. Dans la même optique, il a noté qu’il a été procédé, lundi, à l’arrestation d’un autre élément dangereux, soulignant que ces terroristes sont en partie issus de pays voisins. Mais la question est plutôt de savoir combien de terroristes étaient neutralisés par l’Armée nationale et les forces de sécurité depuis le démarrage des opérations de ratissage déclenchées au lendemain de l’explosion de mines à Jbel Châmbi. A ce propos, le colonel Mokhtar Ben Nasr, porte-parole officiel du ministère de la Défense, a précisé que les militaires et les forces de sécurité intérieure n’ont arrêté jusque-là aucun terroriste, depuis le démarrage des dernières opérations de ratissage au mont Chaâmbi. Selon la même source, on n’a enregistré aucun échange de tirs entre les forces tunisiennes et les terroristes. Toutefois, cela n’exclut pas que les forces armées et de sécurité nationale sont exposées à de réelles menaces au quotidien. Revenant sur la situation actuelle, il a indiqué que les forces déployées sur le terrain poursuivent leurs opérations et sont déterminées à se sacrifier au service de la patrie. «Environ 16 abris contenant des couvertures, des correspondances et du matériel pour la fabrication d’explosifs, ont été découverts dans la montagne», a-t-il précisé, ajoutant que l’opération de ratissage à Jebel Chaâmbi constitue «un coup dur» pour ces groupes qui avaient pour projet de faire exploser des zones d’habitation. Reste à dire que la multitude des versions pour ce qui est du bilan des dernières opérations de ratissage laisserait croire que le flou persiste. Sinon que la coordination entre les deux institutions en ces temps délicats semble faire toujours défaut. Une coordination qui se veut aujourd’hui et plus que jamais utile pour faire face aux dangers qui guettent le pays sur les plans interne et externe.

Zones forestières du Nord-Ouest:Bruits de bottes et traque sans répit des terroristes

La traque des terroristes et la sécurisation se poursuivent inlassablement un peu partout dans le pays, notamment dans les zones forestières et montagneuses où les bruits de bottes et le ratissage des forêts sont devenus monnaie courante pour les habitants. En effet, depuis les événements sanglants de Kasserine, la découverte d’une voiture à Fernana bourrée de tenues militaires, d’armes à feu et d’explosifs et l’assassinat de Chokri Belaïd, leader du Parti des patriotes démocrates unifié, les forces de sécurité ont multiplié les opérations de ratissage et d’interception de certains terroristes et leur arrestation. Pour le moment, l’on remarque les liens de cause à effet entre les trois actions menées séparément dans le pays, notamment à la suite de l’arrestation, au Kef, d’un individu recherché qui aurait été identifié comme le chargé d’approvisionnement des groupes armés retranchés dans les forêts de Ouerghla. D’ailleurs, cette arrestation, opérée dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, a été précédée, la nuit de mardi à mercredi, de l’arrestation d’un autre terroriste activement recherché et qui serait en rapport avec les acteurs de la voiture appréhendée il y a plus d’un mois dans la localité de Fernana, dans le gouvernorat de Jendouba. Depuis plus d’une semaine, des hommes relevant des services antiterrorisme de la Garde nationale, appuyés par des unités de l’Armée nationale et des équipements lourds, dont des blindés et des hélicoptères, ont été déployés entre Sakiet Sidi Youssef et Touiref où ils ont réussi à arrêter les deux hommes. Les opérations de ratissage, dont l’ampleur est sans précédent, ont surpris la population qui y voit un indice de la présence d’éléments dangereux dans la région et même au-delà. En tout cas, si l’on se réfère au mode opératoire des unités armées, que ce soit celles relevant de l’Armée nationale ou de la Garde nationale, l’on ne peut qu’affirmer qu’il s’agit d’une opération de traque d’éléments terroristes beaucoup plus qu’une simple opération de sécurisation de la région, comme l’a souligné une source sécuritaire. Les services spécialisés ont pratiquement passé au peigne fin toutes les localités forestières, grâce à une étroite coopération de la population qui a toujours constitué un point de soutien solide aux forces de sécurité dans toute la région. Mardi dernier, un important déploiement des forces de sécurité et des unités de l’armée a passé au crible la zone d’El Hazim entre Le Kef, Touiref et Sakiet Sidi Youssef avec un survol de la zone pendant plusieurs heures par des hélicoptères de l’Armée nationale. Depuis le début des opérations de traque des éléments terroristes, six éléments en tout ont été appréhendés, alors que l’assassin présumé de Chokri Belaïd continue d’alimenter le suspense et de soulever plusieurs interrogations sur son sort, notamment après que le ministre algérien de l’Intérieur Dahou Ouled Kablia eut déclaré sur une chaîne de télévision arabe privée que l’Algérie n’a ni arrêté le meurtrier ni l’avoir livré à la Tunisie, infirmant ainsi les multiples informations faisant état de l’arrestation à la Tunisie du meurtrier par les autorités algériennes de l’extradition. Sans pour autant baigner dans l’euphorie qui suit certaines réussites à l’actif des forces de sécurité, l’on peut dire qu’il y a un revirement total dans le mode opératoire de la traque des terroristes et que les problèmes de sécurité commencent à inquiéter le gouvernement tunisien qui, semble-t-il, a pris la décision irrévocable de mettre fin au fléau du trafic de drogue, d’armes à feu et de crimes organisés. Mais parviendra-t-il à sécuriser réellement le pays dans la prochaine étape ? Cela semble difficile mais pas impossible.

Affaire Chokri Belaïd : L’audition d’un universitaire pourrait relancer l’enquête

Un universitaire a été entendu aujourd'hui, en tant que témoin, dans l'affaire de l'assassinat, le 6 février, du dirigeant de gauche Chokri Belaïd. Selon ''Assabahnews'', il s'agit du même juge d'instruction de la 13e chambre auprès du tribunal de première instance de Tunis qui a auditionné auparavant, en tant que témoins, dans la même affaire les journalistes Zied El-Hani, Soufiène Ben Farhat, Ramzi Bettaïeb, ainsi que la veuve du martyr Basma Khalfaoui et autres cadres du ministère de l'Intérieur. L'enseignant universitaire auditionné aujourd'hui semble avoir de nouveaux éléments pouvant aider à trouver la piste du meurtrier ou de ceux qui sont derrière cet assassinat politique. 28 jours après l'assassinat, le meurtrier court toujours dans la nature. Il se serait évaporé après avoir été observé, la dernière fois, dans les environs de Jendouba (nord-ouest), non loin de la frontière algérienne.

Des terroristes s’entrainent à djandouba

La mission de recrutement a été confiée à un certain Moussa Abou Daoud, l'un des commendataires de l'attaque avortée à Khenchela, il y a quelques jours. La situation est «gravissime» à la frontière algéro-tunisenne. Des sources sécuritaires très fiables rapportent qu'un recrutement massif de terroristes est en train de se faire au profit d'Al Qaîda au Maghreb islamique. Pas moins de 5000 nouvelles recrues ont subi des entraînements et une formation sur l'usage des armes au lieudit Djandouba situé au sud de la Tunisie. La mission de recrutement a été confiée par le présumé émir national d'Al Qaîda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud, à un certain Moussa Abou Daoud, l'un des commendataires de l'attaque avortée contre une caserne à Khenchela, il y a quelques jours. Désigné comme émir du groupe terroriste sévissant à Tébessa, ce chef terroriste tisse des liens avec des réseaux affiliés à la nébuleuse en Libye et en Tunisie. Les recrues sont de différentes nationalités, tunisienne, libyenne, égyptienne et algérienne, ajoutent les mêmes sources. Selon les besoins, ces recrues sont ensuite transférées vers le nord du Mali ou la Syrie. La Tunisie est-elle en train de devenir le bastion d'Al Qaîda au Maghreb islamique? Transformée en un terrain fertile pour la nébuleuse, notamment après le détournement de la révolution du Jasmin par Ennahdha de Ghannouchi qui a pris en otage toute la société, la Tunisie peine à retrouver sa stabilité politique et sécuritaire. Le malaise politique survenu après l'assassinat de Chokri Belaïd et l'absence d'un compromis autour du remaniement ministériel initié par Hamadi Jebali, le chef du gouvernement provisoire tunisien rendent la situation sécuritaire plus fragile et susceptible d'accentuer davantage la menace terroriste. Nul n'ignore à ce propos que l'activité terroriste a connu une recrudescence avérée relativement aux événements d'insécurité en Libye et la prolifération des armes. Les services de sécurité tunisiens ont d'ailleurs démantelé plusieurs réseaux terroristes et découvert d'importantes quantités d'armes en provenance de la Libye. Au moment où les forces de sécurité tunisiennes renforcent leur présence au niveau de la bande frontalière tuniso-libyenne, les autorités libyennes décident de fermer leur frontière avec la Tunisie pour quatre jours. Selon les médias tunisiens, des mesures sécuritaires ont été mises en oeuvre dans plusieurs régions du pays en raison également de la situation qui prévaut au Mali et en application, notamment des mesures prises lors de la réunion entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye, le 12 janvier de l'année en cours. Pour ces trois pays, les conséquences de la crise au Mali, au même titre que l'instabilité en Libye, ne laisseront pas à l'écart les pays de la région, surtout que les réseaux terroristes sont parvenus à tisser une véritable toile d'araignée sur le continent. Qu'auront donc préservé les pays arabes de leurs révolutions respectives? Un retour en force d'islamistes radicaux sur la scène politique, une recrudescence des activités terroristes, un trafic d'armes porteur d'insécurité potentielle qui menacent toute société aspirant à des lendemains plus sereins qui ne viendront pas de sitôt. L'expérience algérienne, chèrement payée, n'a servi de leçon à personne puisque l'Egypte, la Tunisie et la Libye font face aux conséquences «houleuses» de ce que les Occidentaux appellent le printemps arabe.

Affrontements à Jendouba: Des cas d’étouffement par gaz lacrymogène et blessure de 5 policiers

Les affrontements survenus entre les forces de l'ordre et des protestataires dans le gouvernorat de Jendouba dans la soirée de lundi 14 janvier ont fait 5 blessés dans les rangs de la police et plusieurs cas d'étouffement par gaz lacrymogène des protestataires. Selon notre correspondant, trois agents de la sécurité souffrent de fractures de la main tandis que les deux autres sont blessés à la tête.