Intervenant le 18 juillet 2022 durant l’émission Expresso animée par Wassim Belarbi sur les ondes de la radio Express Fm, Bassem Maatar a considéré que la modification du registre des électeurs était un événement très dangereux et que ceci pouvait remettre en doute l’authenticité des données. Il a déploré le manque de transparence de la part de l’Isie quant au nombre de modifications survenues. Il a rappelé que plusieurs associations et composantes de la société civile avaient mis en garde contre l’absence d’information au sujet de la plateforme utilisée dans le cadre de l’enregistrement automatique des électeurs.
Bassem Maatar a expliqué que la modification du centre de vote était possible en ayant seulement recours au numéro de la carte d’identité nationale. Ainsi, toute personne ayant accès à ces numéros, même par le fruit du hasard et en les devinant, pourrait procéder à la modification des lieux d’enregistrement des autres électeurs. Il a affirmé que ceci allait conduire à une situation de chaos dans les centres de votes. Il a mis en garde contre la réaction des électeurs qui n’auront pas la possibilité de participer au référendum alors qu’ils s’étaient enregistrés sur le registre. Ces derniers découvriront la modification du centre de vote auquel ils ont été affiliés le jour même du référendum et lorsqu’ils s’y rendront pour faire leur choix.
Bassem Maatar a assuré que plusieurs jeunes avaient volontairement été enregistrés dans des centres de votes éloignés de leur lieu de résidence. Ceci les empêchera de participer au référendum. Il a, également, critiqué l’absence de données et de statistiques au sujet de l’inscription des électeurs.