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Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri, a déclaré à Mosaïque FM, que les révisions et les corrections apportées par le président de la République sur le projet de la Constitution qui sera soumis au référendum le 25 juillet, n’ont pas pris en considération le fond des réserves et des remarques formulées par la Centrale syndicale.
Tahri a noté que le projet de la Constitution ne garantit pas les équilibres entre les pouvoirs et que le président est au-dessus de toute poursuite ou contrôle. “Cela ne fait que renforcer le pouvoir individuel”, a-t-il estimé.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a, également, assuré que la Centrale syndicale campe sur sa position concernant le référendum. Cette position a été exprimée, suite à une commission administrative et en présence d’experts en droit constitutionnel, accordant à ses adhérents la latitude de voter par oui ou par non.
Notons aussi que l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a annoncé, hier lundi, que tous les participants à la campagne du référendum peuvent changer d’avis.
Elle a décrété cette possibilité, suite à la publication du décret présidentiel numéro 607 de l’année 2022, promulgué le 8 juillet 2022, qui concerne la “correction d’erreurs”, contenues dans le projet de la Constitution, publié le 30 juin dernier au JORT.
