Le représentant du Fonds monétaire international (FMI) en Tunisie, Jérôme Vacher, a indiqué que des «réformes très profondes», notamment la réduction de la masse salariale de la fonction publique qui atteint l’un des niveaux les plus élevés au monde, sont impératives.
Vacher a souligné à l’AFP qu’en raison du coronavirus, la Tunisie est confrontée à la pire crise économique depuis son indépendance. Toutefois, il a souligné que » les problèmes du pays étaient bien présents avant la pandémie, en particulier les déficits budgétaires et la dette publique (près de 100% du PIB fin 2021) qui se sont aggravés.
Et de rappeler qu’après l’effondrement du PIB d’environ 9% en 2020, la croissance est revenue de plus de 3% en 2021 et devrait être la même en 2022.
Malgré ceci, il a estimé que la croissance « reste faible et insuffisante » pour absorber le taux de chômage supérieur à 18%, soulignant qu’«une main-d’oeuvre qualifiée, un capital humain de très bonne qualité et une localisation géographique favorable» sont des atouts pour le pays.