L’avocate Mouna Salmi, la tante du takfiri qui a tenté de poignarder des agents de sécurité devant le ministère de l’Intérieur, vendredi, a nié que son client s’était déjà rendu dans une zone de conflit, en Syrie ou en Libye.
Salmi a déclaré sur les ondes de Shems FM que le père de Zied Soua avait demandé l’internement de son fils à l’hôpital Razi, à la Manouba, depuis le mois de mai après avoir attaqué un citoyen à Ksar Helal en utilisant une arme blanche.
Salmi a déclaré que l’agresseur se plaignait de troubles psychologiques et d’une sorte de schizophrénie à un stade avancé. Elle se base sur un certificat médical délivré par son propre médecin à Sousse.
La même source a souligné que son proche avait reçu un baccalauréat en 2010 avec une moyenne de 19,53, ce qui lui a permis de voyager pour poursuivre ses études supérieures en Suisse puis aux États-Unis d’Amérique, où il a été recruté par des groupes extrémistes ce qui lui a provoqué des perturbations psychologiques qui l’ont transformé en une figure violente, a-t-elle déclaré.
En 2015, Soua a agressé un agent de sécurité dans le métro de Monastir, après quoi il a été condamné à payer une amende, pour découvrir plus tard (en 2019) par accident qu’il avait été classé comme interdit de voyager en raison de son agression contre un sécuritaire.
En 2018, Zied Soua a tenté de mettre fin à ses jours après avoir été interné à l’hôpital Farhat Hached de Sousse en service de psychiatrie.