Le conseiller auprès de la présidence de la République, Walid Hajjem, est revenu, vendredi 3 septembre 2021, sur les violences policières survenues mercredi lors d’une manifestation revendiquant de lever le voile sur les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Jeudi, lors d’une rencontre avec des organisations nationales, le chef de l’Etat a signalé qu’il n’avait pas eu connaissance des violences qui ont éclaté mercredi entre des manifestants et des agents de la police déployés à l’avenue Habib Bourguiba pour disperser la foule qualifiant ces agissements de dépassements isolés.
Walid Hajjem a avancé que les heurts qui ont eu lieu étaient inacceptables et a noté que Kaïs Saïed avait bien insisté sur la garantie des libertés et le maintien de l’ordre public lors de sa dernière rencontre avec le chargé de la gestion du ministère de l’Intérieur, Ridha Gharsallaoui.
« Le président a beaucoup de respect pour le ministère de l’Intérieur et ses agents (…) ils les considèrent comme des citoyens tunisiens qui ont la capacité de contribuer à la réforme nationale que nous visons », a-t-il déclaré notant que « l’erreur est humaine ».
Interpellé au sujet des rumeurs sur le limogeage de certains cadres sécuritaires en réaction à la répression policière, le conseiller auprès de la présidence de la République a signalé qu’il n’en était rien soulignant que de telles décisions sont annoncées publiquement.