La crise de production des phosphates n’en finit pas en Tunisie. Les différents sites de production sont sous l’emprise des protestataires et des sit-inneurs qui les bloquent dans l’ambition de se faire entendre.
Bloqué depuis plus de deux mois, le site de production des phosphates de Mdhila à Gafsa, a repris du service après la levée du sit-in observé par des manifestants.
En effet, selon Shems FM, la production a repris au matin de ce jeudi 19 novembre 2020, dans ce site paralysé depuis plus de deux mois par les différentes formes de protestation.
Au fait, les protestataires, des chômeurs et des ouvriers de chantiers, réclament l’emploi et l’amélioration de leurs conditions sociales.
Il y a quelques jours les agents de la société des travaux ferroviaires, (SOTRAFER), ont levé leur sit-in à Metlaoui, ce qui a relancé le processus de transport des phosphates par train vers les usines du Groupe chimique tunisien (GCT).
La Tunisie fait partie des principaux exportateurs mondiaux de phosphates et passer au statut d’importateur révèle certainement un épisode historique de mauvaise gestion des ressources naturelles en Tunisie.
Récemment, on annonçait pour la première fois que la Tunisie, classée jusqu’en 2010 au cinquième rang des producteurs mondiaux de phosphates, est contrainte d’importer ce produit de l’étranger. Un revirement qui s’explique, selon plusieurs experts en énergies, par une décennie de mauvaise gestion, de laisser-aller et de laxisme observés dans le secteur des phosphates, connu auparavant comme l’un des piliers de l’économie nationale.
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