La Tunisie a été élue en juin 2019, membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU. Une élection n’ayant lieu que deux fois par siècle. Cela dit, pour donner une bonne image de la Tunisie post-révolution, les responsables de la diplomatie tunisienne n’ont pas trouvé mieux que de changer pour la troisième fois son ambassadeur à l’ONU en l’espace de quelques mois.
Les deux premiers ambassadeurs ont été limogés, non sans scandales. En effet, le limogeage de Moncef Baâti, tout comme celui de Kaïs Kabtni, ont suscité une vive polémique.
Rappelons qu’en février 2020, le ministère des Affaires étrangères avait expliqué sa décision de rappeler Moncef Baâti par les mauvaises performances de l’ambassadeur et l’absence de coordination et d’interaction avec le département sur des questions importantes en discussion au sein de la communauté internationale, « d’autant plus que l’adhésion non permanente de la Tunisie au Conseil de sécurité nécessite une consultation et une coordination permanentes » a-t-il souligné.
Pour ce qui est de Kaïs Kabtani, il a donné une déclaration incendiaire à l’AFP, lorsqu’il a appris sa mutation dans le cadre du mouvement annuel des ambassadeurs. Il a, également, annoncé qu’il quitte la diplomatie tunisienne, assurant, toujours selon la même source qu’il ne fait plus confiance au président de la République Kaïs Saïed. En réaction, le ministère des Affaires étrangères a décidé de convoquer Kaïs Kabtani et d’annuler son transfert, l’accusant de mauvaise gestion.
Aujourd’hui, c’est Tarek El Adab qui est nommé à la tête de la représentation permanente de la Tunisie auprès des Nations Unis à New York.
Tarek El Adab avait été nommé par intérim représentant permanent auprès des Nations unies à New York, en replacement de Moncef Baâti. Auparavant, il a occupé le poste d’ambassadeur de Tunisie à Amman en 2011. Selon des sources diplomatiques, il est spécialiste du monde arabe et islamique et parfait arabisant.
This is only an excerpt. You can read the full article on Business News