Pour la première fois depuis le 23 octobre 2019, le président de la République a accordé une interview télévisée pour présenter le bilan de ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat.
Durant plus de 1h30, Kais Saied a abordé plusieurs points, comme le gouvernement Fakhfakh, la Palestine, la communication au Palais de Carthage, la Constitution, les élections anticipées, etc…
Voici l’essentiel de l’entretien :
- « L’accord de siècle » est une « injustice du siècle »
- Le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères pour dénoncer cet accord était insuffisant
- Tous ceux ceux qui normalisent avec Israël sont des traîtres
- L’Etat d’urgence et bel et bien inconstitutionnel
- Une demande a été effectuée afin d’ajouter un article permettant au ministre de l’Intérieur, après consultation du ministère public, de limiter cet état d’urgence à assigner à domicile les personnes soupçonnées de terrorisme
- Le sujet doit concerner la situation de quelques personnes
- Les erreurs de communication sont possibles, même au Palais de Carthage, mais certaines parties cherchent ces erreurs à la loupe
- Les parties libyennes m’ont demandé de poursuivre les efforts lancées dans le cadre d’une solution libyo-libyenne
- Erdogan a été reçu en tant que Chef d’Etat, et l’accueil serait le même si c’était Merkel ou Macron
- L’Algérie est un pays frère et un accord pourrait avoir lieu au sujet de la situation libyenne
- Le choix de Fakhfakh a été fait sur la base de concertations, sans aucune intervention ni pression
- On a choisi la personne qui peut être en harmonie avec la majorité
- La vraie compétence n’est pas essentiellement liée aux diplômes ni l’expérience administrative
- En cas de rejet du gouvernement Fakhfakh, toutes les parties assumeront la crise. La Constitution stipule des élections anticipées
- Les concertations de la formation du gouvernement est derrière mon absence du forum de Davos
- Je n’ai donné aucune promesse électorale
- Je suis contre l’exclusion
- Le dossier des martyrs de la révolution doit être traité et finalisé en se basant sur le rapport élaboré en 2011
- Je suis indépendant et je ne formerai aucun parti politique
Vous pouvez lire l'article depuis sa source sur Webdo