Sans pour autant toucher au calendrier électoral…
Plusieurs mouvements de la société civile -dont 3ich Tounsi ou encore le Lions Club-, partis politique -dont le parti de Nabil Karoui “au coeur de la Tunisie”, Afek Tounes ou encore Bani Watani-, personnalités politiques nationales -dont les anciens ministres Faouzi Ben Abderrahman, Fadhel Abdelkefi ou encore Ahmed Néji Chebbi-, députés, élus locaux, avocats, médecins, experts-comptables et personnalités du monde culturel, ont appelé samedi le président de la République Béji Caid Essebsi à faire passer la question de l’amendement de la loi électorale via référendum, et à travers une pétition qui lui a été adressée.
Dénonçant cet amendement en pleine année électorale et la façon dont il a été voté -sans débat en plénière à l’ARP- , les parties signataires expliquent que cela entrave la liberté de choix accordée aux électeurs.
Par ailleurs, ils regrettent les termes “flous” contenus par cet amendement de la loi électorale qui pourraient être utilisés pour exclure des candidat, ainsi que le seuil électoral de 3% qui vise à exclure les petits partis et mettre en péril un ”équilibre politique et parlementaire”.
Face à ce constat, les signataires ont appelé le président de la République à faire passer la question via référendum, sans pour autant toucher au calendrier électoral.
Depuis plusieurs jours plusieurs partis politiques et organisations de la société civile ont appelé au référendum.
Le mouvement 3ich tounsi avait lancé sur les réseaux sociaux la campagne “Khalini Nakhtar” (Laisse-moi choisir). Idem pour le parti “Au coeur de la Tunisie” de Nabil Karoui. Plusieurs personnalités avaient également exprimé la même position dans différents médias.
This is only an excerpt. You can read the full article on HuffPost Tunisie