Lors de son audition par la commission parlementaire Sécurité et Défense, le ministre de l’Intérieur par intérim Ghazi Jeribi a fait savoir qu’aucune preuve matérielle ne confirme que l’ancien ministre Lotfi Brahem a rencontré des responsables de services de renseignements étrangers.
Lotfi Brahem était à la caserne de Bouchoucha, le jour où il aurait rencontré un responsable émirati à Djerba, comme indiqué par l’article de Mondafrique, a expliqué Jeribi qui a souligné l’importance d’éléments concrets et non de spéculations pour prouver ces faits.
Ghazi Jeribi a ajouté que le ministre de l’Intérieur est en droit de conduire la mission qui lui est dévolue par la loi, y compris rencontrer un chef de service de renseignement ou un représentant d’un service de renseignement étranger.
« Ces rencontres ne peuvent justifier son accusation de vouloir ‘vendre le pays’ « , a-t-il estimé.
Et selon le journaliste, le plan de Brahem était très semblable à celui de Ben Ali à l’issue duquel il a pris le pouvoir en 1987 : « Révocation du Premier ministre, Youssef Chahed ; possible nomination à la tête du gouvernement de l’ancien ministre de la Défense de Ben Ali, Kamel Morjane ; mise à l’écart finalement du président Beji lui même, pour raisons médicales. »
Toujours selon le journaliste, le plan du ministre limogé « visait avant tout à écarter définitivement de la vie politique tunisienne les islamistes du mouvement Ennahdha ».
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