Le centre d’analyse des conflits ICG a mis en garde dans un rapport publié le 11 janvier contre les dérives autoritaires et la tentation d’un retour à un régime dur en Tunisie, sept ans après la révolution de 2011. Le think tank International Crisis Group (ICG) reproche au président Béji Caïd Essebsi de “présidentialiser le régime” et de “légitimer les voix qui appellent à amender la Constitution de 2014 afin d’élargir ses prérogatives”. Le rapport relève que “La classe politique n’a pas encore cédé à cette tentation autoritaire”, mais “dans un contexte de marasme économique, la nostalgie d’un Etat fort, à l’image de celui que l’ancien régime prétendait défendre, se répand”.
