Sachant de plus que ces élections concernent ces jeunes citoyens dont l’âge sera, le 6 mai prochain, supérieur ou égal à 18 ans, il ne sera pas possible de s’inscrire à distance, car ils devront, explique l’Isie, présenter des papiers officiels obligatoires. Dont la teneur n’est même pas communiquée, ni les délais d’obtention.
Mais l’Isie s’empresse de conclure, dans son communiqué daté du 28 décembre et diffusé — fin d’année oblige — le 2 janvier, que «5.371.000 Tunisiens sont concernés par ces élections». Preuve que l’on se soucie peu des jeunes qui viennent d’atteindre l’âge légal d’être électeur. Que dire de ceux qui, lors des législatives et de la présidentielle, étaient inscrits dans des circonscriptions où ils ne résident pas.
Franchement, l’Isie ne donne pas l’impression de se soucier de voir les élections municipales drainer les foules. À force de voir les observateurs «craindre un faible taux de participation», elle a fini par se décider à y mettre du sien par ces délais pour le moins étriqués.
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