L’Unité de monitoring relevant du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) atteste avoir enregistré, au mois de juillet, une hausse considérable, des restrictions exercées par les politiques et les employés d’administration sur les journalistes.
La fréquence des agressions commises par les responsables a doublé par rapport au mois de juin.
Les atteintes à la liberté de presse ont quant à elles, régressé pendant cette même période. On a enregistré neuf agressions envers des journalistes et des entreprises de presse, contre 24 en juin dernier.
Au cours du mois de juillet, 3 agressions de journalistes ont été commises par les forces de sécurité et une seule par les agents publics.
Les neufs agressions se sont réparties sur tout le Territoire, avec à Tunis (03), Nabeul (02), Médenine (01), Kasserine (01), Monastir (01) et une agression à Tripoli en Libye.
Dans ces conditions, le SNJT appelle au respect des spécificités du travail journalistique, qui de son côté ne s’oppose guère à la confidentialité des enquêtes policières.
Il réclame le retrait immédiat du projet de loi relatif à la répression des atteintes aux forces armées dans sa version actuelle.
Le message est aussi adressé aux établissements de presse, les incitant à séparer la rédaction de la direction, et respecter les droits syndicaux des journalistes.
Enfin, le SNJT préconise le respect de la liberté de presse, appelant les politiques à ne pas intervenir dans le contenu médiatique.
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