Lors d’un point de presse tenu hier mercredi 7 juin 2017, Ahmad al-Mesmari, porte-parole de l’Armée nationale libyenne, autoproclamée par Haftar, a pointé du doigt le Qatar en ce qui concerne la déstabilisation de la Libye et le financement du terrorisme.
En effet, al-Mesmari a indiqué que le Qatar, suite à la chute du régime de Kadhafi, a essayé à tout prix de déstabiliser la Libye en finançant les groupes extrémistes.
Selon ses affirmations, le tout passe par la Tunisie. En effet, il a indiqué même qu’une salle d’opération qatarie est installée en Tunisie pour mener ces opérations.
« Des agents des services de renseignements qataris ont mené des opérations à partir d’une salle d’opération installée en Tunisie » a-t-il dit.
Preuves à l’appui, al-Mesmari a encore indiqué qu’un officier qatari au grade de colonel en poste à Tunis est chargé de recruter et engager des mercenaires et des extrémistes pour porter atteinte à la sécurité de la Libye et ce en moyennant de grosses sommes d’argent.
Le gouvernement de transition en Libye a annoncé, ce lundi 5 juin 2017, la rupture de ses relations avec le Qatar, l’accusant de financer le terrorisme.
A l’aube de lundi 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, l’Egypte, Bahreïn, le Yémen, et les Emirats arabes ont rompu avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme.
Le Qatar a également été exclu de la coalition militaire arabe qui combat des rebelles pro-iraniens au Yémen.
La Tunisie, fidèle à ses habitudes diplomatiques, a opté pour la neutralité et a appelé toutes les parties au calme en vue de trouver une solution à cette crise que connait le Moyen-Orient.
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