A propos du Centre national de renseignements, que le chef du gouvernement, Youssef Chahed, projette de mettre sur pied, Mohamed Meddeb, général à la retraite et ancien directeur de la direction générale de la sécurité militaire, a déclaré, sur Mosaïque FM, ce jeudi, que les ministères de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères avaient des services de renseignement.
Il a par ailleurs déclaré, concernant l’assassinat de Mohamed Zouari, que les autorités tunisiennes ne disposaient pas des informations sur ses activités. «Cela a empêché aux services de sécurité de concentrer leurs efforts sur sa protection. Veiller sur tous les citoyens est impossible» matériellement, a-t-il indiqué.
L’ancien général a ajouté que la Tunisie est confrontée à des menaces régionales, notamment avec les évènements en Libye. Les organes de renseignement ne sont pas bien structurés en Tunisie et il n’y pas de coordination. Il faut confier à une seule structure la coordination avec l’étranger, suggère Meddeb.
Il a affirmé que le fait de mettre cette structure sous la tutelle de la présidence du gouvernement est un gage d’efficacité, mais que le principal est de regrouper des agents qui ont un vrai savoir-faire dans leur domaine.
Enfin il a confié que le service de sûreté de l’Etat aurait dû être réformé au lieu d’être dissolu au lendemain de la révolution…
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