mardi , 30 mai 2023
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40% des terroristes tunisiens ont suivi des études supérieures

 

La lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Pour gagner cette lutte, il faut comprendre ce phénomène, déterminer ses origines et ses causes. En Tunisie, ou ailleurs,  il faut que les pays concernés fassent preuve d’introspection et mettent en place une stratégie nationale en matière de lutte antiterroriste.

 

Qui sont-ils ? Par quels moyens agissent-ils ? comprendre, analyser, connaître les causes du terrorisme, mais aussi ses origines … Ce sont les thématiques que le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)  a exposées lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Tunis, dédiée au lancement d’un Centre de recherche et d’études sur le terrorisme.

 

Le centre compte une cellule d’écoute  prochainement créée et de prévention contre le terrorisme au profit des victimes du terrorisme. Selon les experts, il y a un manque de programme de protection de témoin.

 

Une étude a été faite par des sociologues et des juristes sur un rapport d’un échantillon de plus de 1000 dossiers judiciaires pour sélectionner 430 dossiers judiciaires liés à des crimes terroristes sur les quatre dernières années (2011-2015).

 

Les travaux de ce rapport a porté sur quatre axes. Le premier axe comprend la collecte des données enregistrées auprès des personnes accusées de terrorisme. Le deuxième axe souligne les facteurs d’influence et d’endoctrinement. Quant au 3e axe, il comprend les indicateurs extérieurs de l’appartenance aux organisations terroristes et enfin le quatrième axe, celui des organisations terroristes.

 

Pour comprendre  ce phénomène, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que le terrorisme est lié à un problème d’inclusion sociale. D’après le rapport, 40% des terroristes tunisiens ont suivi des études universitaires. Leur tranche d’âge varie entre 25 ans et 35 ans.

 

L’endoctrinement et la radicalisation qui s’ensuit se fait, outre les réseaux sociaux, par le truchement  des mosquées qui échappent au contrôle des autorités religieuses. Il en existe principalement sur le Grand Tunis, à Sidi Bouzid et  Siliana. Ces mosquées sont responsables des départs massifs de nos jeunes vers la Syrie, principalement, la Libye et dans une moindre mesure en Irak.

 

Imen Kochbati,  Docteur en sociologie et en démographie déclare: “On a travaillé plus d’une année sur l’aspect juridique pour avoir une lecture claire en se basant sur  les données enregistrées que nous avons collectées et nous avons l’intention d’élargir le champ d’investigation par des actions sur le terrain”.

 

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