Mokhtar Ben Nasr, colonel-major à la retraite et président du centre de Tunis pour les études de la sécurité globale, considère que les rumeurs sur l’avancée de Daech des pays frontaliers avec la Libye s’insère dans le cadre d’une guerre psychologique visant à saper le moral des militaires et sécuritaires.
Dans une déclaration à l’agence TAP, ce lundi 8 juin, Mokhtar Ben Nasr a insisté sur la capacité de la Tunisie à se défendre et à affronter quiconque tentera de lui porter atteinte. Selon lui, il est impossible de violer les frontières grâce à l’important dispositif sécuritaire déployé, dans lequel les unités de l’armée sont prêtes à intervenir à tout moment.
Toutefois, ce dernier met en garde les Tunisiens contre le piège de la guerre psychologique, souvent utilisée par Daech en Syrie et en Irak, pour attirer des civils. Il a appelé les citoyens à soutenir les institutions sécuritaire et militaire dans leur lutte contre les menaces qui tentent de déstabiliser le pays.
Mokhtar Ben Nasr a estimé que les troubles dans le sud du pays « n’aident pas les forces de sécurité et de l’armée à accomplir leur devoir et à protéger les frontières ».
Rappelons que dans la matinée de ce lundi 8 juin, le président du bloc Nidaa Tounes à l’ARP, Mohamed Fadhel Ben Omrane a annoncé ses craintes par rapport à la situation à Kébili. Il s’agit pour lui d’une manière de « tâter le pouls » pour les terroristes qui, selon lui, sont « à quelques kilomètres de nos frontières ».
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Laroui, a lui aussi confirmé, lors de son passage à Shems FM, ce lundi 8 juin, que la distance qui sépare cette organisation terroriste de la Tunisie diminue.
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