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La présidente du Syndicat des magistrats tunisiens a notamment considéré que la décision de l’Assemblée des représentants du peuple est une atteinte à la constitution.
Raoudha Lâabidi, présidente du Syndicat des magistrats tunisiens a porté une charge violente contre l’Assemblée des représentants du peuple.
Dans une déclaration à l’agence TAP, la présidente du SMT a estimé que la lecture de l’ARP est un contresens de l’article 148 se référant aux dispositions constitutionnelles transitoires et qui stipulent la création du Conseil supérieur de la magistrature dans un délai maximal de 6 mois de la tenue des élections législatives.
La présidente du SMT a affirmé que cette disposition ne souffre aucun équivoque puisque le texte évoque clairement la date des élections législatives et non la date de la proclamation officielle des résultats dont l’ARP se sert de gage, a-t-elle assénée.
Raoudha Lâabidi a estimé qu’il s’agit d’un signal négatif qui plus est ouvrira la porte à plusieurs interprétations.
« Je m’interroge sur la réelle intention du respect des délais constitutionnels » a martelé Raoudha Lâabidi soulignant que le syndicat se réunira prochainement pour examiner cette question.
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