Interrogé par l’un de nos auditeurs sur les crimes de droit public, le ministre a déclaré que l’article 43 de la Loi portant sur la Justice Transitionnelle précise que certains domaines concernés par la corruption verront l’Instance de la Dignité et de la Vérité intervenir à certains niveaux pour demander la mise à l’écart de certains corrompus. Cependant ces interventions n’auront pas pour but de permettre à certains de se venger.
De retour sur la loi d’immunisation de la Révolution, Samir Dilou a précisé que son ministère n’est pas concerné par cette loi dont la validation revient à l’Assemblée Constituante. Il a aussi déclaré que la publication du Livre Noir par la Présidence de la République a permis à tous les tunisiens de connaître les retombées de l’absence d’une loi sur la Justice Transitionnelle.