jeudi , 1 juin 2023
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Seul le commandant suprême des forces armées décide du départ ou du maintien des officiers supérieurs «Généralement, le départ à l’âge de la retraite pour le corps militaire est de 55 ans. Le général Rachid Ammar devait partir à la retraite, comme il l’a affirmé lui-même, en octobre 2006. Cela fait donc huit ans qu’il bénéficie d’un prolongement dans sa fonction, nous explique le Pr Sadok Belaïd, juriste et universitaire. «La prolongation ou le départ des hauts gradés est juridiquement décidé par le commandant suprême des forces armées qui n’est autre que le président de la République. C’est lui qui décide du maintien ou du départ des cadres supérieurs de l’armée. Je ne crois pas que le général Ammar soit parti pour des raisons de santé. Mais il a un regard critique sur ce qui se passe dans les domaines politique et sécuritaire. Et il a invité chaque haut responsable dans son domaine à prendre ses responsabilités. Selon lui, les militaires ont accompli leur devoir puisque le mont Chaâmbi, qui a été ratissé, est aujourd’hui sous contrôle, malgré l’indigence des moyens matériels. A ses yeux, il part donc la tête haute tout en attirant l’attention des responsables que le renseignement constitue 90% de la lutte contre le terrorisme».

Droit administratif- L’âge du général lui permet de rester

Seul le commandant suprême des forces armées décide du départ ou du maintien des officiers supérieurs

«Généralement, le départ à l’âge de la retraite pour le corps militaire est de 55 ans. Le général Rachid Ammar devait partir à la retraite, comme il l’a affirmé lui-même, en octobre 2006. Cela fait donc huit ans qu’il bénéficie d’un prolongement dans sa fonction, nous explique le Pr Sadok Belaïd, juriste et universitaire.
«La prolongation ou le départ des hauts gradés est juridiquement décidé par le commandant suprême des forces armées qui n’est autre que le président de la République. C’est lui qui décide du maintien ou du départ des cadres supérieurs de l’armée.

Je ne crois pas que le général Ammar soit parti pour des raisons de santé. Mais il a un regard critique sur ce qui se passe dans les domaines politique et sécuritaire. Et il a invité chaque haut responsable dans son domaine à prendre ses responsabilités. Selon lui, les militaires ont accompli leur devoir puisque le mont Chaâmbi, qui a été ratissé, est aujourd’hui sous contrôle, malgré l’indigence des moyens matériels. A ses yeux, il part donc la tête haute tout en attirant l’attention des responsables que le renseignement constitue 90% de la lutte contre le terrorisme».

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