jeudi , 1 juin 2023
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«Le groupe de Chaâmbi est encerclé; les forces de sécurité vont l’empêcher d’atteindre ses buts», rassure Ali Laâryedh Arrestation de deux membres du groupe terroriste «La Tunisie a demandé l’aide de l’Algérie au regard de son expérience dans la lutte anti-terroriste», annonce le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou «Nous n’avons aucune intention de demander une assistance militaire auprès des Etats-Unis», martèle, toutefois, M. Ben Jeddou Le Premier ministre, Ali Laârayedh, a assuré, hier, à l’Assemblée nationale constituante (ANC) que les jours du groupe djihadiste lié à Al-Qaïda qui est traqué depuis plus d'une semaine sur le mont Chaâmbi sont comptés. « Ce groupe ayant pris refuge à Djebel Chaâmbi est encerclé et malgré les victimes, les forces de sécurité vont l'empêcher d'atteindre ses buts », a-t-il martelé. Le Chef du gouvernement, qui s’exprimait au cours d’une séance plénière consacrée à la situation sécuritaire a également estimé que les groupes terroristes liés à Al-Qaïda seront être vaincus. «L'instauration de la sécurité dans le pays progresse (...) mais il y a de petites composantes qui poursuivent l'escalade », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «nous allons poursuivre notre confrontation avec les groupes violents et terroristes (...), démanteler leurs structures et les traduire en justice». Dans leurs interventions, les députés de l’opposition ont vertement critiqué M. Laârayedh, lui imputant l'échec de la lutte contre les groupuscules extrémistes lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. Ainsi, Samir Bettaïeb, député appartenant au groupe démocrate, a demandé la levée de l'état d'urgence, instauré le 14 janvier 2011, afin de permettre à l'armée nationale de concentrer ses efforts sur la sécurisation des frontières poreuses du pays. Il a aussi dénoncé l'incapacité des autorités à prendre le contrôle des mosquées passées sous la coupe de la mouvance salafiste. «Il y a une absence de politique pour contrôler les mosquées, les terroristes de Chaâmbi peuvent s'y réfugier», a-t-il dénoncé, réclamant le déploiement de l'armée sur le long des frontières avec l'Algérie et la Libye, des zones où la contrebande et le trafic d'armes sont en plein essor. M. Laârayedh a assuré que «la majorité des dépôts d'arme» de ces groupuscules avaient été confisqués, affirmant par ailleurs qu'en Tunisie « il n'y a pas de réseau de trafic d'armes mais des personnes isolées» qui s'y adonnent. Le Chef du gouvernement a, d’autre part, noté que le terrorisme existait en Tunisie avant la révolution, citant les affrontements sanglants ayant eu lieu à Soliman en 2007 entre un groupe terroriste et les forces de l’ordre ou encore l’attentat contre une synagogue à Djerba en 2001. Selon M. Laârayedh, les forces de sécurité font aujourd’hui face à une équation difficile : assurer la sécurité tout en respectant les droits de l’Homme. Ben Jeddou plaide pour l’application de la loi anti-terroriste Au cours d’une conférence de presse tenue à l’ANC sur ce même sujet, le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a plaidé pour l’application de la loi anti-terroriste très décriée par les organisations de défense des droits de l’Homme. « Cette loi est toujours en vigueur. L’appliquer provisoirement, en attendant la promulgation d’une nouvelle loi ne doit pas nous faire honte », a-t-il martelé. M. Ben Jeddou a appelé à évaluer la menace terroriste à sa juste mesure. «Il ne faut ni gonfler, ni sous-estimer le danger terroriste », a-t-il indiqué. Il a également fait savoir que le ministère de l’Intérieur compte des forces spécialisées dans la lutte contre le terrorisme assez fortes et de puissants services de renseignements en dépit de la dissolution du démantèlement des services de la sûreté de l’Etat après la révolution, faisant au passage état de l’arrestation de deux membres du groupe terroriste ayant pris refuge à Djebel Chaâmbi. Le ministre a confirmé les informations selon lesquelles son département a appelé des experts algériens à la rescousse afin de neutraliser le groupe de Chaâmbi le plus vite possible. « La Tunisie a demandé l’aide de l’Algérie au regard de son expérience dans la lutte anti-terroriste», a-t-il dit. Il a toutefois démenti les informations évoquant une probable demande d’une assistance militaire auprès des Etats-Unis. « Nous n’avons aucune intention de demander une assistance militaire auprès des Etats-Unis», a martelé, M. Ben Jeddou. Le ministre de l’Intérieur a , par ailleurs, fait savoir que les mines posées par les terroristes à Chaâmbi sont de fabrication artisanale. « Ces mines sont fabriquées à partir de matériaux en plastique et de la glycérine. « Ce genre de mines a été utilisé en Afghanistan, où les Américains ont eu du mal à les détecter », a-t-il fait savoir.

ANC : Séance plénière consacrée à la situation sécuritaire

«Le groupe de Chaâmbi est encerclé; les forces de sécurité vont l’empêcher d’atteindre ses buts», rassure Ali Laâryedh

Arrestation de deux membres du groupe terroriste

«La Tunisie a demandé l’aide de l’Algérie au regard de son expérience dans la lutte anti-terroriste», annonce le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou

«Nous n’avons aucune intention de demander une assistance militaire auprès des Etats-Unis», martèle, toutefois, M. Ben Jeddou

Le Premier ministre, Ali Laârayedh, a assuré, hier, à l’Assemblée nationale constituante (ANC) que les jours du groupe djihadiste lié à Al-Qaïda qui est traqué depuis plus d’une semaine sur le mont Chaâmbi sont comptés. « Ce groupe ayant pris refuge à Djebel Chaâmbi est encerclé et malgré les victimes, les forces de sécurité vont l’empêcher d’atteindre ses buts », a-t-il martelé.

Le Chef du gouvernement, qui s’exprimait au cours d’une séance plénière consacrée à la situation sécuritaire a également estimé que les groupes terroristes liés à Al-Qaïda seront être vaincus. «L’instauration de la sécurité dans le pays progresse (…) mais il y a de petites composantes qui poursuivent l’escalade », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «nous allons poursuivre notre confrontation avec les groupes violents et terroristes (…), démanteler leurs structures et les traduire en justice».

Dans leurs interventions, les députés de l’opposition ont vertement critiqué M. Laârayedh, lui imputant l’échec de la lutte contre les groupuscules extrémistes lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Ainsi, Samir Bettaïeb, député appartenant au groupe démocrate, a demandé la levée de l’état d’urgence, instauré le 14 janvier 2011, afin de permettre à l’armée nationale de concentrer ses efforts sur la sécurisation des frontières poreuses du pays.

Il a aussi dénoncé l’incapacité des autorités à prendre le contrôle des mosquées passées sous la coupe de la mouvance salafiste. «Il y a une absence de politique pour contrôler les mosquées, les terroristes de Chaâmbi peuvent s’y réfugier», a-t-il dénoncé, réclamant le déploiement de l’armée sur le long des frontières avec l’Algérie et la Libye, des zones où la contrebande et le trafic d’armes sont en plein essor.

M. Laârayedh a assuré que «la majorité des dépôts d’arme» de ces groupuscules avaient été confisqués, affirmant par ailleurs qu’en Tunisie « il n’y a pas de réseau de trafic d’armes mais des personnes isolées» qui s’y adonnent.

Le Chef du gouvernement a, d’autre part, noté que le terrorisme existait en Tunisie avant la révolution, citant les affrontements sanglants ayant eu lieu à Soliman en 2007 entre un groupe terroriste et les forces de l’ordre ou encore l’attentat contre une synagogue à Djerba en 2001.

Selon M. Laârayedh, les forces de sécurité font aujourd’hui face à une équation difficile : assurer la sécurité tout en respectant les droits de l’Homme.

Ben Jeddou plaide pour l’application de la loi anti-terroriste

Au cours d’une conférence de presse tenue à l’ANC sur ce même sujet, le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a plaidé pour l’application de la loi anti-terroriste très décriée par les organisations de défense des droits de l’Homme. « Cette loi est toujours en vigueur. L’appliquer provisoirement, en attendant la promulgation d’une nouvelle loi ne doit pas nous faire honte », a-t-il martelé.

M. Ben Jeddou a appelé à évaluer la menace terroriste à sa juste mesure. «Il ne faut ni gonfler, ni sous-estimer le danger terroriste », a-t-il indiqué.

Il a également fait savoir que le ministère de l’Intérieur compte des forces spécialisées dans la lutte contre le terrorisme assez fortes et de puissants services de renseignements en dépit de la dissolution du démantèlement des services de la sûreté de l’Etat après la révolution, faisant au passage état de l’arrestation de deux membres du groupe terroriste ayant pris refuge à Djebel Chaâmbi.

Le ministre a confirmé les informations selon lesquelles son département a appelé des experts algériens à la rescousse afin de neutraliser le groupe de Chaâmbi le plus vite possible. « La Tunisie a demandé l’aide de l’Algérie au regard de son expérience dans la lutte anti-terroriste», a-t-il dit. Il a toutefois démenti les informations évoquant une probable demande d’une assistance militaire auprès des Etats-Unis. « Nous n’avons aucune intention de demander une assistance militaire auprès des Etats-Unis», a martelé, M. Ben Jeddou.

Le ministre de l’Intérieur a , par ailleurs, fait savoir que les mines posées par les terroristes à Chaâmbi sont de fabrication artisanale. « Ces mines sont fabriquées à partir de matériaux en plastique et de la glycérine. « Ce genre de mines a été utilisé en Afghanistan, où les Américains ont eu du mal à les détecter », a-t-il fait savoir.

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